Madame Chauvette 55 ans à été tenue en joue et arrêtée dernièrement à son domicile par la Sureté du Québec à Shawinigan au coin de la 4 rues de La pointe et Des Cèdres.
Le Service de police de la Ville de Shawinigan a reçu un appel le 4 février du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) vers 6 heures du soir concernant une femme qui aurait été supposément armée dans son logement.
Les ambulanciers ont été appelés sur les lieux, la dame a été conduite à l’hôpital menotté.
Les policiers n'ont finalement porté aucune accusation, elle a été relâchée à peine deux heures plus tard. Cette dame qui combattait déjà à stress post-traumatique pour une histoire tragique passée, aujourd'hui elle s'est retrouvée doublement traumatisée, elle n'arrive à croire et comprendre le pourquoi de l'intervention très musclé du service de police de la Sureté du Québec.
Madame Chauvette qui a des problèmes de surdité, elle n'avait pas ses appareils auditifs, elle était assise tranquille dans son salon en pyjama prêt à aller au lit, les policiers n'ont jamais même tenté de téléphoner ou sonner à sa porte pour au moins vérifier si l'appel était fondé, l'opération s'est déroulée à l'aide d'un mégaphone.
Elle a fini par entendre des voix au loin qui disait, madame Chauvette, elle s'est levée pour se mettre le nez à la porte et elle s'est aperçue qu'il y avait un barrage policier sur la rue, en panique, au loin des policiers lourdement armés de mitraillettes la tenant en joue. Elle a compris à ce moment que c'était son nom que le policier criait du mégaphone, 5 secondes plus tard (si vous ne sortez pas madame Chauvette on défonce) toute une surprise, désemparer, avec une peur incroyable au ventre, paralysé intérieurement, elle finit par franchir le seul de sa porte.
Depuis l'intervention des policiers, dit qu'elle n'est plus capable de sortir de chez elle, ça été un moment intimidant, angoissant, selon ses dires ça été de l'information très mal coulée, elle peut comprendre que si les policiers ont des appels d'urgence, mais il y a des choses qui ne coïncident pas avec l'intervention musclée.
Elle aurait demandé à plusieurs reprises qu'on lui enlève ses menottes, les policiers ne voulaient pas, les ambulanciers, auraient suggéré de se porter garant et les policiers auraient finit pas acquiescer aux demandes répétées .
Ce qu'elle n'arrive pas à comprendre, avec tout ce branle combat, la présence supposément d'une arme à feu, à aucun moment les policiers sont allés fouillé son logement, les policiers la tenaient en joue parce qu’apparemment elle avait une arme.
Pour Madame Chauvette, c'est une bavure, elle mentionne vouloir entrer en contact avec un avocat pour savoir ce qu'on peut lui suggérer, s'il y a matière à poursuite.