Des documents confidentiels consultés par Politico, le département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis désigne les groupes «antifas» comme responsables de «violences terroristes intérieures», notamment contre population et la police.
D'après un article du site américain Politico, le département de la Sécurité intérieure des Etats-Unis aurait classé les activités des groupes d'extrême gauche violents communément appelés «antifas» comme relevant de «violences terroristes intérieures».
Selon des documents confidentiels cités par Politico, les responsables fédéraux de la sécurité américaine auraient, identifié les «anarchistes extrémistes» (assimilés aux «antifas») comme une importante menace pour la sécurité intérieure du pays. Dans un document conjoint du FBI et du département de la Sécurité intérieure, ils y étaient décrits comme étant à l'origine d'attaques contre la police, contre des institutions politiques ou encore contre des «symboles du capitalisme».
Selon ce même document, les autorités ont par conséquent décidé de lancer une enquête globale sur les groupes d'extrême gauche, avec l'aide des services de renseignement.
Elle avait pour objectif de déterminer si des groupes d'anarchistes basés aux Etats-Unis étaient prêts à réaliser des attaques terroristes, en particulier lors des conventions démocrate et républicaine lors de la campagne présidentielle.
Il était question de savoir si des actions similaires aux attentats à la bombe commis par les «mouvements anarchistes extrémistes, étrangers» en Grèce, en Italie ou au Mexique, pouvaient être réalisées sur le sol américain.
La révélation des vives inquiétudes des autorités concernant les agissements des «antifas» survient dans un contexte politique américain marqué, notamment, par des violences de groupes d'extrême gauche, des interrogations quant à la manière de traiter les «antifas».
Ainsi, après une manifestation de militants pro-Trump qui a dégénéré, en raison notamment de la présence de contre-manifestants, le maire démocrate de Berkeley (Californie) avait déclaré qu'il était temps de faire face à l'extrémisme violent de gauche, en considérant les «antifas» au même titre que des gangsters ou des terroristes.