Sans tambour n'y trompètes, on n'attend pas parler les médias, le silence des médias.
Êtes-vous prêt pour un autre scandale judiciaire en ce qui concerne le premier ministre Justin Trudeau ? Prêt pas prêt j'y vais... cette fois-ci c'est bien pire que le scandale de SNC-LAVALIN, pourtant on n’en entend pratiquement pas parlé.
Pour bien comprendre il faut remonter aux derniers mois du gouvernement Harper alors que la marine répétait depuis plusieurs années son besoin urgent pour des navires ravitailleurs la Davie, un chantier naval québécois a senti une opportunité et a proposé un plan audacieux pour combler rapidement les besoins de la marine.
Le plan : elle offrait à Ottawa de convertir un énorme porte-conteneur qui était déjà existant, le but, en faire un navire de guerre moderne.
Alors que la Davie recevait qu'une très maigre part des contrats fédéraux, soit moins de 3%, pourtant le chantier possédait 50% de la capacité de production navale canadienne, pour la Davie l'idée de la conversion est intéressante. Juste avant de quitter le pouvoir le harper a choisi d'aller de l'avant avec l'idée et puis confié un contrat de 700 millions de dollars pour bâtir le fameux navire de guerre l'Astérix.
Justin Trudeau gagne les élections fédérales, à peine arrivés au pouvoir, les libéraux ont décidé de revoir le projet, après que les compétiteurs de la Davie, chantier naval d'Halifax, Irving. Ceux-ci ont vu une excellente occasion de changer la donne et de revoir le fameux contrat de 700 millions.
Quelques semaines seulement après l'arrivée du PLC et Ottawa, James Irving lui-même qui est très proche de certains libéraux décide d'envoyer une lettre à trois ministres du gouvernement de Justin Trudeau dans la lettre l'invite les ministres impliqués à revoir le contrat de l'Astérix, mais surtout à réévaluer la proposition de son chantier naval.
Cette lettre sera envoyée à Judy Foot, Harjit Sajjan et Scott Bryson, le 19 novembre Scott Bryson présente la lettre à ses collègues du cabinet et le recommande fortement de suspendre le contrat, il avoue lui-même avoir joué un rôle déterminant dans cet épisode névralgique sous la pression James Irving et Bryson le gouvernement Trudeau choisi de suspendre le contrat.
Mark Norman vice-amiral, était alors commandant de la marine et les chefs d'état-major de la défense. On dit de lui que c'est un homme d'une grande intégrité et d'une loyauté lorsque les conservateurs ont choisi d'aller de l'avant avec l'Astérix.
Norman a été mandaté pour s'assurer que les choses allaient bien se passer et que le navire soit livré dans les temps et ça c'est extrêmement important de bien comprendre parce que c'est une information récente qui est venue complètement transformer les récits.
Mark Norman avait l'autorité du cabinet Harper pour parlers avec la Davie quand les libéraux ont choisi de suspendre le contrat après la lettre de Irving, l'information avait coulé dans les médias presque immédiatement est politiquement c'était toxique les libéraux avaient l'air d'enlever un contrat de la bouche de la Davie suite à des pressions, les Libéraux n'ont pas eu d'autre chois que de redonner le contrat à la Davie.
La fuite s'est rendu jusqu'à Justin Trudeau qui était dans tout ses états, furieux, il a remis le dossier à la GRC pour qu'elle trouve qui était la taupe dès lors , Norman s'attendait à être interrogé par les enquêteurs à qui aurait pu dire qu'il avait l'autorité de l'ancien ministre Harper.
Ce n'est pas comme cela que ça va se passer, la GRC s'est présentée chez lui un matin avec un mandat de perquisition sans jamais même le questionner et sera accusée plus tard d'un abus de confiance est tenu responsable des embarrassantes fuites.
Pour défendre sa réputation Norman engage l'une des meilleures avocates criminaliste du Canada, Marie Heinen, rapidement elle se met à posé des questions qui déplaise au gouvernement Trudeau, d'abord avant même que des accusations soient déposées le premier ministre va affirmer publiquement, deux fois plutôt qu'une qui aurait un procès dans ce dossier.
Comment le premier ministre pouvait-il savoir une telle chose alors que la GRC faisait toujours son enquête, n'est-il donc pas censé être indépendant du processus judiciaire. L'avocate demande d'obtenir des documents pour prouver l'innocence de Norman et se butte constamment sur un non, chaque fois qu'elle fait une demande d'information à l'armée par exemple, elle se fait dire que rien n'existe aucun document.
Lors du procès, un officier de l'armée canadienne qui est affectée à ces demandes d'information est venu expliquer précisément pourquoi il a témoigné que lorsqu'il a demandé à son supérieur pourquoi aucun résultat ne s'affichait dans base de données pour l'amiral Norman son supérieur a souri et dit qu'il n'était pas leur premier rodéo et qu'ils utilisaient des noms de code pour cacher les communications à l'avocate.
Un document complètement surréaliste qui fait l'inventaire de code comme The Boss, C34 ou Kraken, si c'est avéré tout ça serait hautement illégal, mais pourquoi l'armée canadienne à cachés de telles informations sur le dossier Norman alors qu'elle n'a aucun intérêt là dedans, l'armée était-elle sous les ordres de quelqu'un on ne sait pas ?
On devrait le découvrir très bientôt puisque l'enquête a été remise à la police militaire. «La Police militaire qui enquête sur la police militaire» lorsque l'équipe de Norman s'est mise à suggérer que Trudeau qu'il c'était ingéré dans le processus judiciaire, l'avocate s'est mise à réclamer des documents essentiels pour faire la lumière sur cette affaire notamment demandée les courriels de Justin Trudeau, Michael Wernick, Gerald Butts et Scott Bryson tout ce temps-là le gouvernement se traine les pieds pour remettre les documents.
Même que la juge à commencé à perdre patience, la pression est sur Trudeau en ce moment à la chose curieuse se mettent à se produire. Judy Foote une des trois ministres avoir reçu la lettre de IRVING annonce qu'elle quitte la vie politique pour des raisons de santé pourtant peu de temps après elle est nommée par Trudeau lui même comme lieutenante-gouverneure de terre neuve.
Puis vient le tour de Scott Brison celui qui avait défendu IRVING d'annoncer sa démission pour relever de nouveaux défis. Ensuite, oui ça continu avec le départ inattendu de Gerald Butts personne ne pouvait s'expliquer jusqu'à récemment et en terminant c'est au tour de Michael Wernick un autre qui aurait pu témoigner, mais qui annonce un départ hâtif à la retraite.
Peu après une autre tuile tombe sur la tête de Trudeau quand un député libéral et ancien officier des forces armées Andrew Leslie annonce qui ne se représentera pas et qu'il témoignera en faveur de l'amiral Norman contre le gouvernement Trudeau.
Le coup de grâce sera donné par d'anciens ministres conservateurs de l'époque de Harper qui depuis le début savait pertinemment que Mark Norman avait droit de parler avec la Davie, mais qui pour une raison qui est totalement mystérieuse ont tenu leur langue jusqu'à la toute fin.
Norman avait le droit de parler avec la Davie autant chez les anciens conservateurs que dans l'entourage du premier ministre pourtant personne n’a donné cette information cruciale alors qu'on tentait de mettre en prison pour justement pour avoir parlé avec la Davie.
Lorsqu'un ancien ministre conservateur a finalement relevé ça publiquement les accusations contre Norman ont été immédiatement abandonnées. Un officier intègre de la marine royale canadienne pour camoufler une opération politique de bas étage pour favoriser des amis du parti, ça c'est impardonnable.
Les avocats du vice-amiral suspendu Mark Norman ont soutenu au tribunal que le ministère fédéral de la Justice refuse de coopérer pour fournir les nombreux documents qui seraient selon eux indispensables à un procès juste et équitable.
Le portrait que nous avons devant nous au premier regard est plus flatteur celui d'un gouvernement désorganisé incompétent qui improvise à chaque étape pour protéger ses arrières et qui contourne systématiquement le processus judiciaire.
On n'a pas besoin de se poser la question sur les démissions hâtives de cette belle brochette de libéraux.