Source de l'image : https://www.facebook.com/Charkaoui.Adil1
Tout le monde se rappelle de Charkaoui ? C'est un, selon moi, c'est un des personnages qui devrait être sur la liste des plus surveillés au Canada et je suis convaincu que la Gendarmerie du Canada (GRC) le surveille.
Rappelons-nous pourquoi Charkaoui est dans la mire des Service canadien du renseignement de sécurité ; Adil est né au Maroc, Adil Charkaoui, s'installe au Canada en 1995, alors qu'il n'avait que 22 ans.
Il est arrêté le 23 mai alors qu'il circulait sur l'autoroute, soupçonné d'être un membre du Groupe islamique, une organisation terroriste associée à Al-Qaïda à qui les attentats de Casablanca, en 2003, et ceux de Madrid, en 2004, ont été attribués.
Soupçonné des attentats terroristes à Casablanca, au Maroc et Madrid
Casablanca est la cible d'attentats qui font 45 morts. Liés à l'organisation Al-Qaïda, ciblent des édifices belges, juifs et espagnols. Leur action déclenchera des rafles par les autorités marocaines qui feront plus de 2000 arrestations.
Quatre jours après avoir fait 26 morts lors d'attaques portées contre des édifices occidentaux à Riyad, en Arabie saoudite, Al-Qaïda frappe le Maroc. Dans la nuit du 16 mai 2003, 14 terroristes lancent des attaques suicides sur différents hôtels, restaurants ou centres communautaires de Casablanca. Elles sont principalement dirigées contre des propriétés juives. Leurs auteurs sont des jeunes provenant du bidonville de Sidi Moumen, à Casablanca, qui sont membres de Salafia, un groupe terroriste affilié à Al-Qaïda. L'attentat le plus sanglant survient dans le restaurant Casa de Espana, où plusieurs clients soupent ou jouant au bingo. Il fait 20 morts. En tout, 12 des 14 terroristes sont tués ainsi que 33 autres personnes, dont huit Européens. Les attentats de mai 2003 sont les plus graves actes de terrorisme de l'histoire du Maroc.
Une vidéo de l'attentat du 11 mars 2004 à Madrid
Il ne faut pas oublier que Radio-Canada à tenté d'en faire presqu'une victime en lui donnant la chance de s'expliquer dans une interview en 2015.
Adil Charkaoui aurait soutenu financièrement le djihad armé. Il aurait envoyé de l'argent à l'étranger, deux fois des montants de 2000 $, et aurait effectué des fraudes avec des cartes de crédit volées.
Il aurait acheminé 2000 $ au (GICM) Groupe islamique combattant marocain ainsi qu'un ordinateur portable à un de ses membres.
Il faut dire que les autorités canadiennes soupçonnaient depuis longtemps Charkaoui de participer à des activités terroristes ; c'est pourquoi elles le suivaient en filature et enregistraient ses conversations téléphoniques. Et l'une de ces conversations, interceptée à l'été 2000, portait sur un attentat contre un avion de ligne en plein vol entre Montréal et la France. Dans cette conversation, Charkaoui disait ceci à son complice, Abousfian Abdelrazik : « Nous pourrions tous nous enregistrer le même jour et chaque personne embarquerait séparément. Il y en aurait deux en avant, deux au [inaudible] et deux derrière. Six en tout ». Lorsque son interlocuteur disait croire que le projet était dangereux, Charkaoui lui a répondu qu'il serait alors plus simple d'utiliser un explosif dissimulé dans un porte-clé : « C'est quelque chose de très pur, à 100 %. Lance ça dans l'avion et tout l'avion saute », avait-il dit. Précisons qu'à l'époque, Charkaoui était bagagiste chez Air Canada.
Il y eut une autre conversation interceptée, cette fois entre Abdelrazik et un restaurateur proche de la mouvance islamiste. Elle portait elle aussi sur un projet d'attentat. Le restaurateur parlait d'un certain « Adil » qui lui aurait fait part d'une attaque biochimique contre le métro, sans dire de quel métro il s'agissait. Un rapport du gouvernement fédéral mentionnait ceci à propos d'« Adil » : « [M]algré le fait que la teneur de la conversation ne permettait pas de confirmer définitivement l'identité du "Adil" en question, le SCRS était d'avis qu'il s'agissait effectivement du demandeur [Adil Charkaoui, qui poursuivait le gouvernement fédéral] en raison des liens étroits du demandeur avec Abdlerazik [...] et de la prononciation particulière du prénom utilisé [...] ».
Adil Charkaoui et Salman Elmenyawi
Les deux spécialistes, d'après l'enquête policière, passaient le plus clair de leur temps dans les bureaux de Serabits Electronics, une entreprise spécialisée dans la vente d'équipement électronique et de système d'alarme. dont le président était un immigrant d'origine égyptienne du nom de Salam Elmenyawi.
L'affaire, somme toute, était simple. L'entreprise montréalaise disait avoir obtenu une commande pour du matériel électronique et divers autres appareils achetés aux États-Unis. Salam Elmenyawi disait avoir agi en toute légitimité en fournissant à ses clients des pièces servant, disait-il, à l'industrie du textile.
En 1980, la GRC saisit à Mirabel plusieurs caisses d’équipement d’une valeur de 56 000 $ que Serabit se préparait à expédier à Islamabad au Pakistan ainsi qu’à Dubai. Devant les tribunaux, Salam Elmenyawi plaide qu’il ignorait qu’il avait besoin d’un permis spécial pour exporter ce type de matériel utilisé pour l’enrichissement d’uranium.
Elmenyawi, qui souhaitait, en 2004, introduire des tribunaux islamiques chez nous, et qui demandait, en 2015, que la loi interdise de se moquer de la religion.
La Presse - OBNL Adil Charkaoui, un nom qui «revient souvent» à la GRC
Revenons à Charkaoui, ce qui me dérange, quand je le vois avec tous ces jeunes hommes au côté de lui prendre un selfie, j'ai eu un petit frisson. Je pense que Charkaoui aime bien provoquer, voilà le but recherché. Voilà le message envoyé avec cette photo :
Première chose qui me dérange avec cette photo: Si vous remarquez bien, il y a deux jeunes hommes qui lèvent le doigt, LesManchettes a fait un article sur ce que représentait ce type de signe :
ISIS envoie un message et silence des médias en Nouvelle-Zélande
Deuxième chose qui me dérange: à nous le Québec! , pour moi, il ne fait pas de doute qu'il y a un message derrière.
Troisième chose qui me dérange encore plus! On se rappellera les deux jeunes ex-étudiants du Collège de Maisonneuve Sabrine Djermane et El Mahdi Jamali, ont placés en détention préventive en 2015 et jugés pour des activités liées au « terrorisme » mais ont été blanchis de ces chefs d’accusation.
Même s'ils ont été acquittés des chefs d'accusations de terrorisme. Les autorités estiment avoir des raisons de craindre qu'ils commettent un acte terroriste.
Ils fréquentaient tous les deux le Centre islamique de l’est de Montréal, Assahaba, dirigé par le prédicateur Adil Charkaoui imam controversé et militant anti-islamophobie. La question : est que ces jeunes sur la photo fréquenteraient tous le Centre islamique de Adil Charkaoui ?
Un ex-député du Bloc québécois veut la déportation d’Adil Charkaoui
Suite à la manifestation islamiste organisée dimanche dernier à Montréal par Adil Charkaoui, l’ancien député du Bloc québécois Claude Bachand a envoyé une lettre au ministre canadien de la Sécurité publique appelant à déporter au Maroc le militant islamiste.
Il ne fait aucun doute que cet homme devrait être surveillé jour/nuit et renvoyer au Maroc pour y être jugé.
André Claude Boies