Un militant qui est très actif au sein du Parti Québécois a été intercepté plusieurs fois par les policiers et juste avant la soirée des élections provinciales le 1er octobre 2018.
Bénévole depuis des années au Parti Québécois, il sillonne les rues à Montréal avec son véhicule aux couleurs du Parti Québécois.
L'objectif principal pour le mois de septembre 2018, c'était de militer dans le quartier Rosemont où justement Vincent Marissal espérait devenir député et remplacer Jean-François Lisée. Durant près de 3 mois, il s'est présenté tous les jours et ce à partir de 8:00 am, il a croisé à plusieurs reprises des membres de Québec Solidaire toutefois sans leurs adresser la parole.
Québec Solidaire avait ouvert un local sur la rue Masson au coin de la rue Bourbonnière. Son trajet qu'il empruntait avec son véhicule était toujours le même. Il partait du coin rue Masson au coin de la rue Iberville, et roulait jusqu'à Boul Pie-IX , il pouvait faire ce trajet plusieurs fois par jour. En avant-midi, il se stationnait toujours à la même place sur la rue Masson au coin de la 10e avenue et au coucher du soleil et repartait chez lui.
Il restait assis là bien tranquille dans son véhicule durant des heures, il lui arrivait, et ce quelquefois de partir beaucoup plus tard. Il lui arrivait aussi de sortir pour quelques minutes pour rencontrer des gens qui posaient des questions. Il n'a jamais ressenti que les gens n’acceptaient pas qu'il milite pour le Parti Québécois, au contraire la plupart des gens qu'ils rencontraient le félicitaient.
Toutefois, il savait fort bien que ça ne faisait pas l'affaire de Québec solidaire de le voir s'afficher aux couleurs du Parti Québécois, par contre, en aucun temps, il aurait douté que Québec Solidaire aurait pour utilisé des moyens antidémocratiques et malhonnêtes pour lui faire de l'ombre.
Quelques jours avant les élections, soit le 27 septembre 2108, juste avant de se stationner coin 10e avenue, il a la surprise de se voir remettre une contravention dans le stationnement de l'épicerie Maxi, pour avoir omis de mettre le clignotant. Le policier lui explique par le fait même qu'il à fait l'objet d'une plainte au 911 de Québec solidaire, pour harcèlement criminel.
C'était une première accusation.
À ce moment, il a compris ce parti, jouait très agressivement, faisait une campagne, en étant prêt à porter de fausses accusations.
Un peu après l'intervention du policier, il va se stationner au coin de la 10e avenue ou bizarrement plusieurs véhicules policiers étaient sur place.
Vers 5:30 pm, un autobus voyageur aux couleurs de Québec Solidaire arrive et se stationne sur la rue Masson, juste en billet de l'autre côté. À ce moment il a avait compris qu'il y avait un rassemblement et la présence d'autant de policiers avec leurs airs amusés à cause des couleurs de son véhicule.
Il a sorti son téléphone et n'a pris que deux photos de l'intérieur de son véhicule, les policiers sont venus lui dire à la fenêtre qu’il y a eu des plaintes à son endroit, comme quoi il prenait des photos à l’intérieur du bar ou il y avait un rassemblement. Québec Solidaire aurait rencontré aux policiers, qu'il voulais y pénétrer pour causer du trouble.
La surprise, l'autobus venait à peine d'arrivé (que depuis 10 minutes), il n'a jamais posé le pieds à l'extérieur. Comment est-ce possible pour les policiers de croire ce qu'il venait d'entendre? C'étaient les mêmes policiers qui étaient amusés par sa présence. S'il y avait quelqu'un qui était au courant que c'était bien eux! c'était une deuxième fausse accusation.
Il va de soi qu'il a avait maintenant compris qu'il risquait de se faire arrêter à cause des fausses accusations de Québec Solidaire.
Le 28 septembre, le lendemain matin, il se fait suivre par le même policier qui lui é remis une contravention pour soi disant un clignotant qu'il avait oublié. En fin d'après midi stationné au coin de la 10e sur Masson, le même policier passe à ses côtés et lui envoie la main.
Ça ne s'arrête pas là pour Québec solidaire, harcelé, intimidé sous de fausses accusations. Une semaine avant les élections, le 1er octobre il se fait suivre par deux gars dans un petit véhicule noir, il se stationne, les deux gars sortent de la voiture il regarde par le rétroviseur, un des deux gars d'un air agressif, pompé, marche très vite en sa direction, ayant pris peur, il démarre en trombe et les deux gars le poursuit, durant ce temps il appel 911, il explique rapidement le problème, il dit qu'il se rapproche du poste de police, qu'il va arrêter dans la cour.
Une fois à l'intérieur de la cour plusieurs policiers l'attendaient, le véhicule qui le suivait était toujours derrière. À ce moment là, il avait compris qu'ils étaient des policiers. Il ne comprenait pas ce qui arrivait, mais il savait que Québec Solidaire avait contacté les policiers plusieurs fois sans aucun motif.
Une fois en contrôle de son état, les policiers lui ont dit que la plainte venait directement de Vincent Marissal.
Le policier lui affirme que Vincent Marissal avait eu peur de lui, le policier mentionne qu'une plainte a déjà été portée parce qu'il l'aurait soi-disant aperçu dans sa cour et que sa femme avait eu peur.
C'était la troisième fausse accusation
Des informations ont été demandées et acceptées au niveau des appels au service d'urgence 911, il y à eu plusieurs appels passés par Québec Solidaire.