Tiré du film "Quand je serai parti vous vivrez encore"
Le film se déroule en 1838, en plein coeur du conflit entre les habitants français du Bas-Canada et les occupants anglais. À l'automne de la même année, François-Xavier Bouchard et plusieurs de ses compatriotes sont capturés.
Jugés par un tribunal militaire, 12 patriotes sont pendus devant la porte de la prison, sous les yeux horrifiés de leurs compagnons.
Pendant plusieurs mois, des dizaines d'autres patriotes, eux aussi condamnés à mort, attendent dans l'angoisse une exécution qui ne viendra jamais.
Le film est inspiré des journaux authentiques de ceux qui vécurent ces évènements.
Auteurs
François Dompierre
Les douze coups de la liberté Claude Dubois (François Dompierre / Martin Serge Lalibertée.
Sans peur sans remords sans sommeil / J’attends mon tout dernier soleil / Chandelle devenue sablier / Me pousse à m’encrer sur papier / Puis la lumière fait son entrée / Par les espaces de liberté...
Sans peur sans remords sans sommeil
J’attends mon tout dernier soleil
Chandelle devenue sablier
Me pousse à m’encrer sur papier
Puis la lumière fait son entrée
Par les espaces de liberté
Qu’on retrouve entre les barreaux
Qu’on retrouve entre les bourreaux
Un gardien attachant mes mains
Réussit à tisser des liens
En un regard il a compris
Que j’allais mourir sans pays
Quintette à corde une fois de plus
Surtout pour s’être défendus
L’oligarchie ne peut régner
Sur un peuple sans l’indigner
Et nous voilà pendules humains
Marquant le temps de notre fin
Marquant peut-être aussi demain
Il fout mourir fier pour sonner
Les douze coups de la liberté
Dehors on prépare l’échafaud
Souhaitant la bienvenue aux badauds
Et sous le couvert de la loi
On pendra cinq hommes à la fois
Un mot pour toi sur ma poitrine
Afin que mon amour s’imprime
Tu l’auras sitôt décroché
Par mon ami François-Xavier
L’hiver se fait beau comme jamais
Quand nous marchons vers le gibet
Flocons qui fondent en me touchant
Me rappellent que je suis vivant
L’aumônier hésite à me dire
Si Dieu est prêt à m’accueillir
Un parfum de chanvre et de bois
Tout à coup m’éloigne de toi
Et nous voilà pendules humains
Marquant le temps de notre fin
Marquant peut-être aussi demain
Et nous voilà pendules humains
Marquant le temps de notre fin
Marquant peut-être aussi demain
Il faut mourir fort pour sonner
Les douze coups de la liberté
Il faut mourir fier pour sonner
Les douze coups de la liberté