Par Jean-Christophe Noël Le 13 juin 2020 à 10 h 17 min
L’œuvre La mer et le couchant, de Marie-Aline Lemay. (Photo : courtoisie)
L’artiste richeloise Marie-Aline Lemay ouvre les portes de sa terrasse et invite la population à admirer ses œuvres.
Mme Lemay grave, peint et fait du collage, pour n’énumérer que ces formes d’art. Dans le cadre d’une activité culturelle initiée par la coopérative art[o], elle propose aux intéressés, dans le respect des normes de la santé publique, de venir découvrir ou de revisiter, chez elle, ses œuvres dans ce qu’elle dépeint comme « l’art qui fait du bien ».
« Quand le coronavirus nous confine dans nos maisons, l’art contemporain, lui, s’invite sur nos terrasses. Ce sera un plaisir de recevoir les gens chez moi. Je ne suis pas inquiète, car je pense que les gens seront respectueux des consignes de la santé publique », mentionne la Richeloise.
Initialement, cette activité consiste à aller rencontrer les artistes dans leur atelier. Mais cette année, en raison de la COVID-19, l’administration d’art[o] a proposé à ses membres de le faire à l’extérieur.
Seront présentés, sur chevalet, environ douze tableaux d’assez grand format, soit 76 x 102 cm, dont la moitié sont des œuvres récentes. Sur une table, sous chapiteau, Mme Lemay aura disposé des cartes de souhaits qu’elle a réalisées pendant le confinement. Des gants jetables et du gel désinfectant seront offerts aux visiteurs. Une affiche invitera les gens à garder les deux mètres de distance.
L’artiste attend les visiteurs au 127, 13e Avenue, à Richelieu, les 19, 20 et 21 juin, entre 11 h à 16 h.
Avant la COVID-19
Plus tôt cette année, avant la pandémie, Marie-Aline Lemay avait lancé au Pôle culturel son œuvre graphique et poétique sous forme de livre, coécrit avec Édith Labrecque.
Le livre se nomme Refuge. Fragmenté en trois parties ayant respectivement pour nom Le cœur dans tous ses états, Tourbillon de la vie et Liberté, il caresse l’œil de photos, de gravures, de collages et de peintures réalisées par Mme Lemay, accompagnés des poèmes d’Édith Labrecque, qui eux, éveillent l’esprit.
