On range le tremplin dans la remise
Par Jean-Christophe Noël
Il fallait s’y attendre, la saison 2020 de plongeon de haut vol de la Chamblyenne Lysanne Richard est reportée à 2021.
Toutefois, l’espoir d’une compétition, à Sydney, début novembre, subsiste toujours. Étant donné la situation mondiale, la nouvelle était à prévoir.
« Ça fait du bien de savoir, car les dernières semaines, il était difficile de se préparer pour différentes possibilités. Aussi, il était inquiétant de s’imaginer aller sauter à 22 mètres de haut sans peut-être avoir eu la chance de reprendre un entraînement régulier de préparation physique et de plongeon dans les installations habituelles assez longtemps avant la compétition », met en perspective la plongeuse.
Cette annonce fait en sorte que Lysanne Richard doit mettre en œuvre de nouveaux plans pour les prochains mois. Elle doit, particulièrement, trouver des options pour continuer d’avoir une source de revenus.
« Cela va aussi faire du bien à l’esprit de sortir du mode “performance” pendant quelque temps. » – Lysanne Richard
« J’ai des offres de spectacles de plongeon sur la table, mais il est encore précoce à ce stade de savoir si ces contrats pourront avoir lieu ou non. J’ai aussi le projet de développer un centre d’entraînement dans un lieu naturel en Beauce depuis quelques années. Je suis en communication avec le propriétaire de l’endroit, mais je n’avais jamais eu le temps de m’investir assez dans le projet pour rendre le tout possible », indique la mère de famille, qui compte profiter des prochains mois pour faire avancer son projet.
« Cela pourrait s’avérer une belle option pour continuer à plonger, surtout si nous n’avons pas accès aux installations habituelles encore un temps », ajoute-t-elle.
Tournages
Cet espace d’entraînement que souhaite voir naître Lysanne Richard pourrait également être un lieu de tournage lui permettant d’honorer les ententes qu’elle a avec différents commanditaires.
« Mes commanditaires s’attendaient à avoir de la visibilité offerte par le réseau de compétition. En ce sens, j’ai deux projets médiatiques qui risquent de voir le jour prochainement », dit celle qui, parallèlement, poursuit le développement de son coaching en ligne et de ses nouvelles formations.
Pause bénéfique
Bien que le plongeon demeure sa passion première, Mme Richard sera fort occupée. Cette pause de compétition sera bénéfique pour son corps et lui permettra de mettre l’emphase sur d’autres projets.
« Cela va aussi faire du bien à l’esprit de sortir du mode “performance” pendant quelque temps. Pour les prochaines semaines, je poursuis mes plans d’entraînement établis avec mes entraîneurs, mais de façon un peu moins intensive pour avoir le temps d’avancer les autres projets et pour passer du temps avec les enfants. Je vais m’ajuster en temps et lieu en fonction de ce qui rouvrira et quand », termine l’athlète de 38 ans.