Par Jean-Christophe Noël
Le groupe 2Frères a sorti son nouvel album À tous les vents à la fin du mois de février. Le duo a vu sa tournée de promotion prendre une tangente inattendue avec la fermeture des salles de spectacle causée par la COVID-19.
Les frères Erik et Sonny Caouette avaient littéralement le vent dans les voiles. Ils étaient visibles au petit écran dans des émissions de variétés de grande écoute et leur horaire de spectacles était garni. Le coronavirus est toutefois venu « tirer la plug » temporairement.
« On a tout de même été chanceux dans notre timing en ce sens qu’on a quand même réussi à faire une belle promo. On a fait beaucoup d’entrevues en peu de temps. Avant que tout ne s’arrête, on a aussi eu le temps de casser le show officiellement », exprime positivement le Césarois Erik Caouette, l’aîné des deux frères.
Pause forcée apaisante
Il voguait à vive allure le bateau de 2Frères, et ce, depuis une longue période de temps.
« Encore, je dirais que c’est un bon synchronisme. Nous étions tout de même exténués. Ça fait plusieurs années qu’on roule sans s’arrêter. On se disait toujours que nous allions prendre une pause et nous ne le faisions pas. Cette pause imposée, nous l’accueillons », voit d’un bon œil Erik Caouette qui, tout comme son frère, en profite pour passer du temps précieux avec sa fille.
En attendant
En attendant le retour à la normale, les gars se sont équipés afin de pouvoir s’enregistrer de leur maison respective.
« On va commencer à travailler des nouvelles chansons. Ça nous force à réorganiser nos affaires. Ça ne nous empêchera pas de continuer de faire de la musique », dit l’homme qui continue à stimuler son public sur les plateformes du groupe en diffusant spectacles, différentes prestations ainsi qu’échanges en direct avec les supporters.
Malgré une promotion concentrée, quel effet une promotion interrompue a-t-elle sur la vente d’un nouvel album?
« J’imagine que les ventes sont affectées. On ne peut rien y faire, nous ne sommes pas les seuls affectés par la crise. On l’accepte, on vit avec les conséquences », dit d’un ton résilient Erik Caouette qui fait également son deuil de grands festivals estivaux.
Fait saillant
Issue du dernier album, une collaboration particulière a fait écarquiller les yeux. Les gars ont repris la chanson Snack-Bar chez Raymond, une des nombreuses chansons cultes de François Pérusse.
« On avait témoigné, à François, par le passé notre envie de travailler avec lui. Sa réaction avait été positive. On l’a donc appelé. On s’est ramassé dans son studio et ça a été une des plus belles expériences qu’on a vécu de notre jeune carrière », complète Erik Caouette.