Mathieu Bock-Côté Samedi, 17 octobre 2020 05:00 - On appelle ça un emploi taillé sur mesure pour les amis du régime.
L’administration Plante a décidé de créer un poste de commissaire de lutte au racisme et aux discriminations systémiques.
https://www.journaldemontreal.com/2020/10/17/salaire-177048--metier-endoctrineur-et-propagandiste
Il sera payé 118 025 $ au minimum, et 147 537 $ au maximum. Le maximum mérite sera de 177 048 $. Il ne crèvera pas de faim.
Vous l’aurez compris, croire à la théorie du racisme systémique fait partie des conditions d’embauche.
Valérie Plante
Alors vous pouvez être certain que notre commissaire politique trouvera du racisme systémique partout. Il interprétera la moindre disparité statistique entre « communautés » comme autant de manifestations de ce supposé « racisme systémique ». Il plaquera systématiquement la théorie du racisme systémique sur des réalités mille fois plus complexes.
Cet activiste à temps plein ne sera pas seul. Il aura une équipe d’idéologues à son service. Et on peut être certain que des experts « indépendants », qui sont en fait des idéologues, viendront valider cette théorie qui s’impose de plus en plus dans le débat public québécois.
Il faut dire que des militants payés à même les fonds publics pour endoctriner la population, on en trouve d’autres à Montréal. On en trouve notamment au Binam, qui prétend œuvrer à l’intégration des immigrants, mais qui a déjà proposé la création de postes « d’agents antirumeurs », chargés de surveiller les conversations des citoyens, pour leur imposer une vision politiquement correcte de l’immigration.
Cela pose une question fondamentale : est-ce le rôle de l’administration municipale de transformer la ville en camp de rééducation politique ? Les citoyens doivent-ils vraiment payer un salaire de cadre ventru aux amis idéologiques de Valérie Plante pour qu’ils expliquent aux Montréalais que leur ville est raciste ?
« Experts »
Ne nous trompons pas : ce poste n’est que la pointe de l’iceberg. La bureaucratie québécoise est pleine de tels commissaires idéologiques.
Heureusement que nos impôts sont utilisés judicieusement !