Richard Martineau Mercredi, 2 septembre 2020 05:00 : Vous rappelez-vous l’époque où la gauche voulait que les autos et les vélos puissent cohabiter ?
https://www.journaldemontreal.com/2020/09/02/la-guerre-a-lauto
C’est terminé, tout ça.
Maintenant, on est passé à une autre étape. On a déclaré la guerre aux chars.
LA TERMINATOR
Regardez ce qu’il se passe à Montréal.
La mairesse Valérie Plante est en train de réaliser le rêve de Luc Ferrandez.
Vous vous rappelez ce qu’avait dit l’ex-président de la République indépendante du Plateau, avant de quitter ses fonctions pour devenir commentateur au réseau Cogeco ?
« Si on veut agir contre les changements climatiques, il faut nuire à la possession de la voiture individuelle. Il faut nuire à l’utilisation de la voiture au centre-ville. Rendre la vie difficile aux automobilistes est une solution.
On le fait en pleine connaissance de cause. On se dit, on va retirer la voiture de là où elle nuit le plus, autour des parcs, autour des écoles, et puis la voiture va aller ailleurs. Et dans le ailleurs, ça va devenir moins confortable.
Il faut rétrécir ces rues-là, les rendre plus étroites, mettre des dos d’âne, il faut mettre plus de feux de circulation. Et après, si ça ne suffit pas, il faut aller encore plus loin. C’est ça l’objectif. »
Eh bien, madame la mairesse est en train de mettre le plan machiavélique de Luc Ferrandez à exécution.
Rue après rue, quartier après quartier, elle fait tout ce qu’elle peut pour empoisonner au maximum la vie des automobilistes.
À côté d’elle, le président de la République indépendante du Plateau était un amateur. Un dilettante.
Sous ses dehors jovialistes, madame Plante est la Margaret Thatcher du vélo, la dame de fer du dix vitesses, la Terminator du siège banane.
Elle est aux deux roues ce que Tom Hardy est aux autos dans Mad Max : Fury Road.
Une forcenée.
BOBOVILLE
Vous ne vivez pas à Montréal et vous vous foutez éperdument de ce qui s’y passe ?
Vous ne devriez pas.
Car ce qui se déroule actuellement dans la métropole peut fort bien un jour se dérouler chez vous, si vous ne faites pas attention.
Sorte de missionnaire de Québec solidaire envoyée à Montréal pour évangéliser la population et préparer la venue prochaine du Messie Zanetti, Valérie Plante est en train de transformer Montréal en Boboville.
Une vaste piste cyclable bordée de petits commerces de proximité spécialisés dans la vente de pain à la farine d’épeautre sans gluten.
Vous êtes déjà allés à New York ? Ce qui est tripant, quand on se promène sur la Cinquième Avenue, c’est le chaos.
Les autos, les taxis jaunes, les klaxons, les gros magasins, les enseignes.
Ça grouille, ça fourmille...
C’est ça, une ville !
Eh bien, à Montréal, l’artère commerciale principale est fermée.
Et il y a des clowns.
On se croirait à la vente-trottoir de Saint-Cyrille-de-Wendover au beau milieu du Festival de la tarte à la farlouche.
Madame Plante regarde ça, et elle est contente.
C’est ça, une grosse ville, pour elle.
LE FESTIVAL DU CO2
Et que font les automobilistes montréalais ?
Ils tournent en rond dans les rues du centre-ville ou vont magasiner à Laval et à Brossard.
Bref, ils polluent encore plus.
Tout un plan, madame la mairesse !