Denise Bombardier Lundi, 30 août 2021 05:00 - C’est un vieux mot peu utilisé de nos jours, mais il correspond à la réalité actuelle.
Car nombre de Québécois déparlent au sujet de la vaccination contre la COVID-19.
https://www.journaldequebec.com/2021/08/30/deparler
Le mot signifie « parler à tort et à travers, sans discernement, divaguer ». C’est une maladie verbale dans cette période déprimante que nous traversons.
Chaque jour, les adversaires acharnés de la vaccination s’enfoncent dans leurs divagations. Et le passeport vaccinal fait déraper même des médecins et de trop nombreux travailleurs de la santé. Comment comprendre ces dizaines de milliers de gens qui vivent au quotidien entourés de malades, dans nos hôpitaux et nos CHSLD à l’histoire récente si tragique ? Comment tolérer ces gens qui œuvrent dans le domaine des communications et de l’éducation et qui flirtent avec la toxicité du vocabulaire complotiste ?
Quelle honte que ces syndicats présents dans les hôpitaux qui s’opposent à la vaccination obligatoire afin de protéger leurs membres antivax ! Comment peuvent-ils agir de la sorte alors que la très grande majorité de leurs membres du secteur de la santé sont vaccinés ? À quel jeu politique se livrent-ils ?
Au nom de quel argument raisonnable les dirigeants des centrales syndicales confondent-ils liberté individuelle et délinquance sociale ? Quel type de clientèle syndicale recherchent-ils désormais ?
Pas pitié
La pandémie actuelle est un état de guerre. Le MOI haïssable, irresponsable ne peut écraser le NOUS collectif. La COVID-19, son variant Delta et ceux qui s’annoncent menacent tous les habitants de la planète.
L’opposition hargneuse d’illuminés, instruits ou ignorants, riches ou pauvres, hommes ou femmes, doit être contrée. Ces gens ne croient pas à la démocratie. Ils l’instrumentalisent à cause de leur égocentrisme.
Ils surfent sur les vaccinés, ces citoyens responsables qui leur servent dans une certaine mesure de paratonnerre, croient-ils. Ce sont des peureux et des lâches. Leur cruauté et leur mépris les rendent pathétiques. Il ne faut pas avoir pitié d’eux. Ils ne méritent que notre sainte colère.