Je ne suis pas fière de ma tranche d’âge. Je pensais vraiment que les 18-29 ans allaient répondre en grand nombre à l’appel de la vaccination. Faut croire que certains jeunes ne répondent plus aux appels. Aurait-il fallu les texter ?
Selon un tableau de données sur la vaccination publié jeudi sur Twitter par le ministre de la Santé, Christian Dubé, les 18-29 ans traînent de la patte par rapport aux autres groupes d’âge. Même les 12-17 ans, qui ont pourtant eu accès au vaccin en dernier, ont un plus fort pourcentage de personnes vaccinées une première fois ou en attente de leur rendez-vous.
Offensive web, chanteur populaire dans un centre de vaccination, cliniques sans rendez-vous : alors que la Santé publique a déployé des approches pour convaincre les jeunes adultes de recevoir leurs doses, qu’est-ce que ça prendra pour vaincre leur résistance à la vaccination ?
Simple paresse ?
Je me demande pourquoi des centaines de milliers de jeunes de ma tranche d’âge ne sont pas encore vaccinés ou n’ont pas encore pris leur rendez-vous.
Est-ce parce que nous faisons partie d’une génération gâtée qui a été habituée à ce que ce soit maman qui prenne nos rendez-vous médicaux ?
Est-ce parce que les jeunes de mon âge n’ont pas peur des répercussions que la COVID-19 pourrait avoir sur leur santé ?
Est-ce par simple paresse ou parce que nous avons tendance à remettre à plus tard ?
Est-ce un manque de volonté ?
Je n’ai pas la réponse. Ce que je sais cependant, c’est que nous passons à côté d’une belle occasion de prouver aux autres générations et à nous-mêmes que nous avons à cœur le bien-être collectif.
Les jeunes adultes ont un rôle à jouer dans l’immunité de groupe, même s’ils ne risquent pas vraiment d’être très malades.
En pandémie, ce n’est pas le temps d’être individualiste. Je pensais qu’on l’avait compris.