Richard Martineau - Je ne suis pas complotiste.
Je ne minimise pas l’ampleur de la pandémie.
Je suis doublement vacciné, je porte le masque et je prends quasiment mon bain dans le Purell.
Mais un moment donné, assez c’est assez.
VIVRE AVEC LE VIRUS
Des variants de la COVID, il y en a toujours eu et il y en aura toujours.
Un virus, ça mute.
Ça se transforme, ça évolue.
Ça essaie de trouver des façons de « passer à travers les vaccins », comme dit le ministre Dubé.
- Écoutez le commentaire de Richard Martineau à QUB radio:
La seule façon de s’assurer qu’il n’y aura plus de variants est d’éradiquer le virus, de le faire disparaître de la surface de la Terre.
Et ça, ce n’est pas pour demain. De plus en plus de spécialistes commencent à penser qu’on devra vivre avec le virus.
Pour des décennies à venir.
Alors d’ici là, on fait quoi ? On s’enferme dès qu’un nouveau variant voit le jour ?
Pas sûr que ça sera mieux pour notre santé.
Car il y a le corps, mais il y a aussi ce qu’on appelait avant l’âme.
Et notre « âme » – désolé d’utiliser un gros mot, mais la situation le justifie amplement – commence à en avoir plein le cul.
LE SOÛLON DU VILLAGE
Actuellement, la grande majorité des gens qui se retrouvent aux soins intensifs n’ont pas été vaccinés.
C’est désolant pour eux, mais comme ils disent, c’est leur choix.
Ils ont choisi en toute connaissance de cause de mettre leur santé à risque.
On a tout essayé pour les convaincre.
On a diffusé des pubs sociétales, on a fait entendre des messages d’ex-complotistes repentants en train d’agoniser – rien à faire, ces gens-là ne veulent rien savoir.
Ils sont comme les fumeurs qui continuent de s’injecter de la merde dans les poumons même après avoir vu des milliers de photos de cancéreux avec des trous gros comme ça dans la gorge.
Alors on fait quoi ?
On va demander aux gens vaccinés de reculer et de mettre à nouveau certaines de leurs libertés en veilleuse pour protéger des gens qui ne veulent pas se protéger eux-mêmes ?
Des gens qui se sont volontairement retirés de la collectivité ?
Un moment donné, ça fait !
Une personne qui refuse de se faire vacciner, à l’aube de 2022, c’est comme un récidiviste qui persiste à conduire sa bagnole sous l’effet de l’alcool, même s’il s’est déjà fait arrêter trois fois.
C’est un danger public. Qui met la santé – non, la vie – de tout le monde à risque.
C’est comme si on demandait à toute la population d’un village de se cloîtrer entre quatre murs parce qu’un vieux soûlon circule sur les routes !
UNE SITUATION INJUSTE
Je m’excuse, mais je m’en fous, moi, du « droit des gens à mettre la santé de tout le monde en péril » !
À ce que je sache, ce droit n’existe pas. Pas en période de pandémie.
À cause d’une bande d’irresponsables, les libertés de tout le monde risquent de reculer de nouveau (qui sait pour combien de temps ?) et des malades qui attendent de passer sous le bistouri risquent de voir leurs opérations reportées.
Vous trouvez ça normal ?