Délestage en santé : des victimes collatérales

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Par Jean-Christophe Noël
Délestage en santé : des victimes collatérales
Carmen Hébert et Christine Cholette. (Photo : courtoisie)

Christine Cholette et Carmen Hébert, sa mère, sont dans l’attente d’une consultation médicale qu’elles peinent à avoir en raison du délestage dans le réseau de la santé.

Les consultations médicales sont devenues plus complexes à obtenir avec la COVID-19, qui mobilise en priorité les professionnels de la santé. Carmen Hébert, de Saint-Mathias-sur-Richelieu, attend depuis trois ans une consultation avec un rhumatologue. La femme de 62 ans a fait plusieurs suivis au fil de ces années afin de voir où en était son rendez-vous. Quand elle a appelé la dernière fois, cet automne, pour demander quand viendrait son tour, elle s’est fait répondre « qu’il n’y aurait aucun nouveau rendez-vous donné avant le printemps prochain ». Mme Hébert navigue dans l’inconnu quant à l’avenir de sa prise en charge.

En attendant, la sexagénaire ne peut pas recevoir de diagnostic. Elle ne touche donc aucune prestation d’invalidité puisque le médecin de famille ne peut remplir de demande sans diagnostic officiel. Sans prestation et sans aide du gouvernement, le stress financier est immense. Dans l’obligation de quitter son travail, Mme Hébert a tout de même pu offrir quelques heures de surveillance à son école de quartier. Toutefois, en raison de sa santé qui se dégrade, son médecin de famille l’a sommée de cesser. « J’utilise mes REER pour vivre. J’en ai peut-être pour un an à pouvoir vivre ainsi », calcule-t-elle.

« Les fonctions que je perds en attendant le diagnostic ne seront pas retrouvées par la suite. » – Christine Cholette

Christine Cholette, fille de Carmen Hébert, souffre de fibromyalgie. Elle est également en attente d’une consultation en rhumatologie et avec un immunologue pour diagnostiquer une maladie auto-immune. Sans le diagnostic, il est impossible de la traiter. Elle soupçonne le lupus, maladie inflammatoire du tissu conjonctif. Fièvre, plaques rouges, perte de la fonction de ses jambes accompagnée de douleurs, incapacité de comprendre des documents qu’elle lit, etc., font partie des nombreux symptômes qu’elle vit. « Le lupus est mortel s’il n’est pas pris en charge. Malheureusement, les fonctions que je perds en attendant le diagnostic ne seront pas retrouvées par la suite », s’inquiète la trentenaire, mère de deux enfants. Dans l’incapacité de travailler, Mme Cholette a rejoint le domicile de sa mère à Saint-Mathias-sur-Richelieu, où elle vit avec ses enfants. Elle souhaite faire la demande d’école à la maison pour ceux-ci. « Le risque qu’ils ramènent la COVID-19 devient très préoccupant pour ma mère et moi », établit-elle. Encore, sans diagnostic officiel, sa requête ne peut être acceptée. Avant la pandémie, Christine Cholette était encore capable d’aller marcher en montagne. Aujourd’hui, c’est à peine si elle « peut sortir du lit. Les montagnes, pour moi, ça n’arrivera plus jamais, malheureusement », conclut-elle.

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Par Jean-Christophe Noël
Rentrée scolaire : bilan du retour à l’école
Les élèves ont effectué un retour à l'école le 18 janvier. (Photo : archives)

Depuis le 18 janvier, les élèves sont de retour sur les bancs d’école dans un contexte toujours pandémique.

Après la première semaine, le Centre de services scolaire des Patriotes (CSSP) a chiffré 457 élèves absents en raison d’un résultat positif à la COVID-19 (à la suite d’un test PCR, rapide ou d’un autotest). Il a dénombré 722 élèves absents pour des raisons liées à la COVID-19, sans résultat positif à un test. Aucune école n’a été fermée depuis la reprise. 4 groupes ont fermés en date du 21 janvier dans les écoles suivantes : des Cœurs-Vaillants (Contrecœur), Le Rocher (Saint-Amable), Du Moulin (Sainte-Julie), Le Rucher (Sainte-Julie).

« Le retour se passe mieux que les gens anticipaient. Il y a des ajustements mais les gens se réconfortent et voient au fil des jours que ça va de mieux en mieux […] on a vu beaucoup de sourires dans le visage des enfants et des membres du personnel, et beaucoup de soulagement pour les parents », décrit Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et député de Chambly. Il ajoute être conscient qu’une rentrée en temps de pandémie, « ça ne peut pas être parfait ».

De son côté, Jean-François Guilbault, président du Syndicat de Champlain, voit cette rentrée d’un autre œil. « C’est un peu du n’importe quoi au niveau des directives. C’est le constat des enseignants et du personnel de soutien qui se retrouvent à se gérer et se démêler entre les consignes ministérielles », dit-il.

Dorénavant, les écoles n’informent plus les parents systématiquement quand un cas de COVID touche la classe de leur enfant. « En effet, selon les nouvelles consignes du Ministère, la notion de contact modéré ou étroit à l’école n’est plus considérée, ce sont seulement les contacts domiciliaires qui comptent. De même, la Santé publique intervient seulement lorsqu’il y a 10 % des personnes fréquentant un établissement (employés et élèves) qui sont atteintes, ou 100 cas ou plus (dans une période de 14 jours) », justifie le CSSP.

« On a vu beaucoup de sourires dans le visage des enfants et des membres du personnel, et beaucoup de soulagement pour les parents. » – Jean-François Roberge

Détecteurs de dioxyde de carbone

Le ministère de l’Éducation a fait l’acquisition de 90 000 lecteurs de dioxyde de carbone (CO2). Ces derniers seront installés dans toutes les classes du Québec pour assurer un suivi de la qualité de l’air intérieur. Le CSSP procédera à l’installation d’environ 2500 de ces appareils dans les locaux de classe, les locaux de spécialité, les laboratoires et les bibliothèques de tous ses établissements. Au moment d’écrire ces lignes, plus de 1300 détecteurs (52 %) avaient été livrés au CSSP. « 100 % des classes ayant été ciblées prioritaires sont équipées et elles l’étaient avant même l’arrivée des élèves », stipule le ministre de l’Éducation.

Le déploiement des lecteurs se poursuit actuellement dans les écoles. En 2021, par école, trois échantillons avaient été prélevés à divers moments de la journée, dans deux locaux différents. Le taux de CO2 dans les locaux ne devait pas dépasser 1500 parties par million (ppm). « On ne doit pas considérer une lecture seule. Il faut considérer les moyennes durant l’occupation », explique M. Roberge. Il fait part que dans le cas de standards non atteints, des modifications au système de ventilation pourraient être nécessaires.

Agrandissement école secondaire

En juin 2019, le député de Chambly avait annoncé l’agrandissement de l’école secondaire de Chambly. Cette action permettait de rapatrier les élèves de quatrième et cinquième secondaire à Chambly plutôt que de les faire voyager à l’école secondaire du Mont-Bruno, à Saint-Bruno-de-Montarville. L’inauguration était estimée pour 2022. C’est plutôt en 2023 que feront leur entrée les élèves de quatrième secondaire et 2024 pour ceux de cinquième secondaire. « Il y a eu des enjeux relatifs à la pandémie. Il y a eu des retards dans la livraison de matériaux, notamment pour le béton et l’acier qui sont plus chers et plus rares. J’aurais aimé que ça se fasse vite mais, je veux aussi que ça se fasse bien et dans les coûts », termine Jean-François Roberge.

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Par Frédéric Khalkhal : Le 23 février 2021 — Modifié à 14 h 35 min le 23 février 2021 .

Photo de Frédéric Khalkhal  Par Frédéric Khalkhal, Le 28 décembre 2021 à 14 h 25 min Christian Dubé, ministre de la Santé.

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Par Jean-Christophe Noël ; Le 18 janvier 2021 — Modifié à 11 h 22 min le 18 janvier 2021
Photo de Gabriel Provost  Par Gabriel Provost, Le 29 décembre 2021 à 17 h 45 min Certaines personnes ont attendu de longues minutes pour accéder au centre de dépistage mercredi, en vain.

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Par Frédéric Khalkhal : Le 19 janvier 2021 à 14 h 07 min
Photo de Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local   Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local, Le 27 décembre 2021 — Modifié à 10 h 42 min le 27 décembre 2021

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Par Martine Veillette : Le 23 octobre 2020 — Modifié à 14 h 30 min le 23 octobre 2020
Photo de Frédéric Khalkhal  Par Frédéric Khalkhal Le 27 décembre 2021 à 10 h 03 min  Un tronçon d’une longueur de 400 mètres est aménagé en patinoire sur le canal, entre le pont de l’avenue Bourgogne et l’écluse no 4. (Photo : archives)

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Par Frank Rodi : Le 12 novembre 2020 — Modifié à 15 h 37 min le 12 novembre 2020 

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Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local ; Le 4 janvier 2022 — Modifié à 3 h 08 min le 4 janvier 2022

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Par Frédéric Khalkhal : Le 27 novembre 2020 à 14 h 09 min

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Par Martine Veillette : Le 22 septembre 2020 à 12 h 13 min

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Par Chloé-Anne Touma, Initiative de Journalisme local : Le 26 novembre 2020 — Modifié à 18 h 08 min le 8 décembre 2020

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Par Frédéric Khalkhal : Le 18 août 2020 — Modifié à 14 h 44 min le 18 août 2020
Le 2 mars 2021 — Modifié à 8 h 19 min le 2 mars 2021

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Par Frédéric Khalkhal : Le 7 octobre 2020 — Modifié à 16 h 21 min le 7 octobre 2020

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Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local : Le 11 février 2021 — Modifié à 8 h 53 min le 11 février 2021

Photo de Frédéric Khalkhal

Par Frédéric Khalkhal  : Le 15 décembre 2020 — Modifié à 8 h 03 min le 16 décembre 2020
Le 14 septembre 2020 — Modifié à 11 h 20 min le 16 septembre 2020

Photo de Frédéric Khalkhal

Par Frédéric Khalkhal : Le 24 février 2021 — Modifié à 13 h 55 min le 24 février 2021
Le 11 septembre 2020 — Modifié à 8 h 29 min le 11 septembre 2020

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Par Frank Rodi : Le 25 février 2021 à 15 h 13 min

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