25 mars : deux nouveaux décès au Québec

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Par Frédéric Khalkhal
25 mars : deux nouveaux décès au Québec
Point de presse de François Legault le 25 mars. (Photo : Courtoisie)

Aujourd’hui, le point de presse du premier ministre du Québec, François Legault, a fait état de 1339 personnes infectées par le coronavirus au Québec. Une augmentation de 326 personnes par rapport à hier. Deux nouveaux décès ont été rapportés portant le bilan à 6 morts au Québec. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 3290 personnes qui sont atteintes du coronavirus et 30 morts répertoriés.

Le Québec est la province qui reste la plus touchée par le coronavirus au Canada. Selon les autorités sanitaires, 60 % des cas dans la province sont des personnes qui ont voyagé.

M. Legault a voulu rassurer la population en indiquant que tout l’équipement médical nécessaire était disponible. « Nous avons eu quelques difficultés de distribution, mais on corrige ça. »

L’inquiétude porte sur les résidences pour personnes âgées. Trois d’entre elles sont touchées. M. Legault a rappelé que toutes les personnes sortant de ces établissements doivent être supervisées.

Le premier ministre a rappelé d’autre part aux visiteurs revenant de vacances, de respecter la période d’isolement de 14 jours.

Un message a été adressé aux propriétaires, qui louent leur logement, d’être compréhensif devant la situation et de concevoir qu’il puisse y avoir des retards dans les paiements des loyers.

Le gouvernement provincial essaie de trouver des solutions afin d’héberger dans des conditions sécuritaires les sans-abri.

« C’est la plus grosse bataille de notre vie. On va être fier de l’avoir gagnée », a conclu M. Legault.

Mesures fédérales

Une quarantaine obligatoire pour les voyageurs a été imposée par Ottawa. Des amendes très salées allant jusqu’à quatre ans d’emprisonnement pourraient être décidées.

Le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé aujourd’hui, qu’il y a déjà un million de personnes qui ont fait une demande à l’assurance emploi. Pour ceux qui n’en ont pas droit « la Chambre des communes a adopté un projet de loi ce matin qui est maintenant devant le Sénat. Ce n’est qu’un début. Cette loi permettra de bonifier l’allocation canadienne pour enfants, de retarder les remboursements pour les prêts de bourses, d’établir une prestation canadienne d’urgence de 2000 $ tous les mois pour 4 mois. Sont concernés : ceux qui ont perdu leurs emplois, les malades, ceux qui sont en quarantaine ou qui prennent soin de personnes dans cette situation, des personnes qui s’occupent de leurs d’enfants qui doivent rester à la maison ou d’aînés, ou encore les personnes qui gardent leur emploi, mais sans rémunération. »

Le premier ministre a indiqué que 10 000 personnes par jour étaient aujourd’hui dépistées.

Il a signalé également que des mesures seront bientôt prises pour aider les médias. « Les journalistes sont essentiels en période de crise. »

Pour les personnes qui ne travaillent plus, il sera possible de s’inscrire dans le programme de prestation de 2000 $ à partir du 6 avril sur un portail en ligne du gouvernement. Les premières sommes devraient être versées 10 jours après l’inscription.

Pour l’instant, M. Trudeau pense faciliter l’accès au crédit à tous.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545

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Par Martine Veillette
La famille isolée pour le protéger
Mia-Florence, 10 ans, Océane, 18 ans et Esteban, 14 ans, passent du temps ensemble durant la quarantaine. (Photo : courtoisie)

Esteban Olivier, 14 ans, est atteint de la fibrose kystique, une maladie qui touche principalement les poumons. Afin de le protéger, la famille de Chambly s’est mise en quarantaine.

Avant même que le gouvernement du Québec ne décrète l’état d’urgence, contraignant les Québécois à rester chez eux, Amivi Olivier avait pris la décision de sortir son fils de l’école pour au moins deux semaines. « On ne peut pas contrôler les autres. La meilleure façon de se protéger, c’est de s’isoler pour les prochaines semaines. On ne va même pas dans la rue », précise cette mère de trois enfants.

Elle ajoute « qu’avec une maladie respiratoire, la personne est vulnérable. Le coronavirus est nouveau. On ne peut pas dire s’il sera dangereux pour lui, mais on sait que les personnes avec une maladie dégénérative sont plus à risque. » Plus jeune, lorsque Esteban attrapait une pneumonie, il devait être hospitalisé pour recevoir ses traitements. En vieillissant, il suivait ceux-ci à la maison. Au cours des dernières années, avec les différents traitements qu’il suit pour contrôler la fibrose kystique, il n’en a pas refait.

« On ne peut pas contrôler les autres. La meilleure façon de se protéger, c’est de s’isoler pour les prochaines semaines. » – Amivi Olivier

Hospitalisation

Pour le moment, la mère d’Esteban ne craint pas de ne pas avoir accès à des soins si son fils en a besoin. Il est suivi par l’hôpital Sainte-Justine et une équipe de pneumologues. « Il n’y a pas encore beaucoup d’hospitalisations (liées à la COVID-19). Je crois que s’il arrivait quelque chose à Esteban, on serait corrects. Mais si ça s’étire sur plusieurs mois, le réseau pourrait être saturé. Mais on n’est pas rendus là », dit-elle.

La situation en Italie fait en sorte que le personnel de la santé là-bas ne soigne pas certaines personnes, dont celles avec des maladies dégénératives. « Je ne suis pas quelqu’un d’anxieux, mais ça reste dans mon conscient. Je demeure informée quotidiennement », soutient Mme Olivier.

Quarantaine

Durant la quarantaine, la famille se fait livrer les médicaments par la pharmacie. Elle regarde aussi pour commander son épicerie en ligne. « On n’est pas très en ligne, normalement. On est en train de voir comment ça fonctionne pour se faire livrer », relate Mme Olivier. Des membres de la famille élargie se sont aussi offerts pour effectuer des courses.

Son conjoint, ses enfants et elle se tiennent occupés de différentes manières, soit en jouant à des jeux de société, en bricolant, en lisant et en s’adonnant à tout ce qu’ils n’ont pas le temps de faire habituellement, dont le ménage.

Salaire en moins

Mme Olivier est éducatrice dans une garderie, qui a fermé au moins pour deux semaines. Son conjoint s’est retiré du travail par précaution. « On est un peu entre deux chaises. On ne sait pas s’il sera payé puisqu’il n’est pas en quarantaine parce qu’il revient de voyage », indique-t-elle.

La Chamblyenne a réussi à repousser certains paiements. C’est cet aspect qui l’inquiète. Les médicaments pour Esteban coûtent très cher. Avec un salaire en moins, il sera plus difficile pour la famille de joindre les deux bouts. Le père de Mme Olivier a créé, il y a dix ans, le Fonds d’aide pour Esteban afin de faire face aux imprévus. Un concert-bénéfice était prévu en avril pour renflouer les coffres. Comme tous les spectacles, il a été repoussé à une date ultérieure.

20 mai : rassemblement de 10 personnes de trois foyers différents autorisés

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Par Frédéric Khalkhal
20 mai : rassemblement de 10 personnes de trois foyers différents autorisés
Geneviève gulbault remplaçait aujourd'hui François Legault. (Photo : CPAC)

Aujourd’hui, la conférence de presse de la vice-première ministre du Québec, Geneviève Guilbault, a fait état de 44 775 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 578 personnes par rapport à hier. Ce sont 71 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 3 718 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 80 081 personnes qui sont atteintes de la COVID-19. Les décès sont au nombre de 6 091 depuis le début de la pandémie.

La vice-première ministre, Geneviève Guilbault, est arrivée à la conférence de presse aujourd’hui avec de « bonnes nouvelles », comme elle l’a indiqué. « Après deux mois difficiles de confinement, avec l’autorisation de la santé publique, nous allons assouplir les règles qui encadraient les rassemblements, mais sans mettre en péril la santé des Québécois.»

C’est ainsi qu’à partir de vendredi, le 22 mai, les rassemblements de 10 personnes au plus, provenant de trois foyers différents au maximum, seront autorisés à l’extérieur des habitations.

« Il faudra respecter la distance de 2 mètres. C’est une bonne nouvelle, mais à condition de rester scrupuleux sur les normes de santé publique. Nous pourrions revenir en arrière. C’est un test. »

D’autre part le gouvernement prévoit de rouvrir progressivement les établissements de soins corporels ou 1er juin partout au Québec. En ce qui concerne les établissements de soins esthétiques, ils seront rouverts le 1er juin en dehors du grand Montréal et de la région de Joliette où une date doit être encore à déterminer.

Mme Guilbault a enfin indiqué que les infirmières pourront bénéficier de vacances cet été, mais avec certaines mesures pour éviter une rupture du service hospitalier.

À Ottawa

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, est arrivé à la conférence de presse quotidienne avec un masque pour signifier que la santé publique recommandait désormais le port de celui-cil, lorsque la distanciation de deux mètres n’est pas possible.

Aujourd’hui, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé que les documents de présentation d’une demande et les critères à jour de l’Aide d’urgence du Canada pour le loyer commercial (AUCLC) destinée aux petites entreprises sont disponibles et que le programme sera ouvert pour recevoir les demandes à compter du 25 mai.

Aujourd’hui, les parents ont pu recevoir une majoration de 300 $ par enfant, sur le programme d’allocation pour enfant d’Ottawa

Une nouvelle mesure de soutien a été décidée par Ottawa pour accorder un crédit d’urgence pour les grandes entreprises canadiennes. Ce crédit d’urgence qui devra être remboursé dans les cinq ans sera soumis à un taux d’intérêt de 5 % la première année à 8 % .

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

Il chante pour son petit-fils

Par Martine Veillette
 
Il chante pour son petit-fils
Esteban et son grand-père, Robert Olivier. (Photo : courtoisie)

Robert Olivier montera sur scène avec sa chorale, Les Ans Chanteurs, afin d’amasser des fonds pour son petit-fils, Esteban, 14 ans, atteint de la fibrose kystique.

Il s’agit du second spectacle-bénéfice que le Chamblyen présentera avec sa chorale pour assurer le bien-être de son petit-fils. Lors du premier événement, un fonds a été créé pour le jeune de Chambly, qui avait 4 ans à l’époque. « On veut renflouer le fonds pour les dépenses imprévues. On veut qu’il ait assez de sous pour se rendre à 18-20 ans. Après, on verra », souligne M. Olivier.

Lors du premier événement de financement, l’argent récolté avait permis l’achat d’un appareil pour faire du clapping, soit des percussions effectuées avec la paume de la main sur la cage thoracique pour dégager les sécrétions. « La veste fait le clapping à la place du parent. Avec la vibration, ça dégage les poumons. Il doit le faire tous les jours. Avec son appareil, il est autonome », indique le grand-père. Il y a trois ans, un autre événement avait permis l’achat d’un appareil d’inhalothérapie. « Depuis qu’il a ses appareils, il n’est plus hospitalisé », souligne le grand-père. Il précise qu’avant, Esteban faisait des séjours à l’hôpital deux ou trois fois par année.

Cependant, l’entretien de ces appareils est coûteux. M. Olivier cite en exemple que pour l’appareil d’inhalothérapie, une pièce doit être remplacée tous les six mois et elle coûte 300 $. Pour l’autre appareil, le remplacement de pièce peut s’élever de 600 à 700 $ annuellement.

Les frais reliés à la médication d’Esteban dépassent les 60 000 $ par année. « Pour l’instant, ma fille a de bonnes assurances, mais qu’en sera-t-il lorsqu’il sera adulte? » questionne-t-il.

La fibrose kystique

M. Olivier souligne qu’on « ne guérit pas de la fibrose kystique, on ne peut que la soigner ».

Selon Fibrose kystique Canada, la maladie touche différents organes, mais surtout l’appareil digestif et les poumons. Les effets diffèrent d’une personne à une autre. « Toutefois, la persistance de la maladie et l’infection chronique dans les poumons, qui occasionnent leur destruction et une perte de la fonction pulmonaire, entraînent finalement la mort chez la majorité des personnes atteintes de fibrose kystique », peut-on lire sur le site de l’association.

« Depuis qu’il a ses appareils, il n’est plus hospitalisé. » – Robert Olivier

L’espérance de vie pour les personnes atteintes de cette maladie génétique a évolué avec les années. « Il y a 60 ans, un jeune atteint ne se rendait pas à l’école primaire. Là, l’espérance de vie dépasse les 50 ans au Canada », souligne M. Olivier.

La chorale

L’ensemble vocal, composé de onze hommes retraités, s’appelait initialement Le cœur à neuf. Au fil des ans, la chorale a changé de nom pour Les Ans Chanteurs. Son slogan : « Des voix d’or aux cheveux d’argent avec des chansons d’ici ».

« On est tous des retraités, amis de la Montérégie. On ne présente pas de spectacle annuel. On a commencé à chanter à la retraite pour le plaisir. On s’est dit que ce serait bien de partager notre bonheur et on s’est mis à prendre des contrats. Depuis, on fait cinq ou six contrats par année », raconte M. Olivier.

Les chanteurs interprètent exclusivement des chansons québécoises d’univers variés. M. Olivier cite entre autres Dumas, Damien et Gilles Vigneault. « On a un répertoire large. On fait du poétique et du festif », indique le Chamblyen.

C’est ce qu’ils présenteront lors du spectacle pour Esteban, présenté le 4 avril à la salle de spectacle de la polyvalente Chanoine-Armand-Racicot, à Saint-Jean-sur-Richelieu. Les personnes intéressées peuvent se procurer des billets auprès de M. Olivier au 450 593-1036 ou 438 406-1760, Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.. Il est à noter qu’en raison des mesures prises pour enrayer la pandémie de COVID-19 il est possible que cette rencontre soit reportée ou annulée.

Réouverture de parcs municipaux

Réouverture de parcs municipaux
(Photo : Martine Veillette)

À la suite des nouvelles annonces faites par le gouvernement du Québec, les villes de Chambly et Marieville rouvriront leurs différents parcs municipaux, incluant le parc canin, à partir du jeudi 21 mai.

Toutefois certaines restrictions demeurent en vigueur. Les plateaux sportifs, les toilettes et les fontaines à boire restent fermés. Les structures et des modules de jeux, identifiés à l’aide de rubans devant être maintenus en place, sont également fermés, pour la sécurité de tous, puisque le virus peut survivre jusqu’à 48 h sur ces surfaces. Les jeux d’eau demeurent également fermés pour le moment. La Ville de Chambly mentionne qu’il n’y a pas encore de date de prévu pour leur ouverture. Elle suit les consignes gouvernementales qui évoluent avec le temps.

Par ailleurs, les consignes liées à la distanciation sociale, avec une distance de deux mètres entre les personnes ne vivant pas sous le même toit, sont toujours en vigueur.

Rappelons que dans le cadre de la pandémie liée à la COVID-19, des nombreuses mesures de prévention ont été mises en place afin de prévenir la propagation du virus, de répondre aux restrictions imposées par le gouvernement du Québec et, de préserver la santé des citoyens. (MV)

Par Martine Veillette
Rien de décider pour le report de taxes

Alors que certaines municipalités au Québec ont pris la décision d’accorder un délai aux citoyens pour payer leurs taxes municipales, rien n’est encore décidé dans la région.

La mairesse de Chambly, Alexandra Labbé, a indiqué que les élus préparaient une séance extraordinaire cette semaine afin d’adopter un ensemble de mesures de soutien à la population, aux organismes et aux entreprises. Le report du paiement de taxes est envisagé.

À Carignan, la Ville mentionne que cette proposition a été soumise au Conseil. Elle attend un retour des élus.

À Marieville, la prochaine échéance pour les taxes est le 5 mai. La Ville étudie actuellement la situation « tant pour le report de l’échéance que pour les taux d’intérêt applicables aux comptes en souffrance».

À Richelieu, la dernière échéance de taxes était le 9 mars et la prochaine est prévue le 11 juin. La directrice générale, Ann Tremblay, indique que « cela laissera le temps aux élus de discuter de la meilleure solution à retenir afin de tenir compte de l’impact de la situation actuelle sur les citoyens. Le fournisseur du logiciel de taxation analyse également de quelle façon mettre en place les solutions qui seraient retenues par les élus ».

À Saint-Mathias-sur-Richelieu, le prochain versement de taxes est dû à la mi-juin. Pour le moment, aucune décision n’a été prise par le conseil pour repousser cette échéance. Le directeur général, Philippe Gaudet, précise que la possibilité de reporter sera « fortement considérée lors des prochaines semaines ».

Le confinement difficile pour les voitures

Par Martine Veillette
Le confinement difficile pour les voitures
Certaines automobiles ont dû être remorquées. (Photo : courtoisie)

Si le confinement est difficile sur le moral, certaines voitures n’apprécient pas non plus. Le fait de rester immobile dans l’entrée d’une demeure peut causer des torts aux véhicules.

Deux garages de la région ont confirmé avoir vu des cas de voitures dont les freins avaient rouillé et étaient restés coincés. Certaines, la direction ne fonctionnait plus correctement parce que des pièces étaient coincées. Pour d’autres, la batterie était à plat.

« On a eu beaucoup de cas, affirme Martin Bazinet du garage G. Lajoie, de Richelieu. Au début, on pensait qu’on allait avoir juste des cas de frein. »

Le changement de pneus d’hiver pour ceux d’été a fait réaliser à certains que leur voiture ne démarrait plus. Pour d’autres, ce sont les garagistes en effectuant le changement de pneus qui ont remarqué un problème lors de l’inspection du véhicule. Certains entendaient des bruits étranges provenant de leur automobile. De plus, certaines voitures ont dû être reprogrammées parce que la batterie était déchargée, précise M. Bazinet.

Tierry Rutishauser, de Perfomax, à Chambly, mentionne avoir également eu des cas de voitures qui ont dû être remorquées ou qui faisaient des bruits non habituels en raison de freins ou autres pièces coincés. De son côté, son garage n’a pas eu à reprogrammer de voitures, uniquement des radios. Dans certains cas, la batterie a eu besoin que d’une recharge, pour d’autres, elle a dû être changée.

« Il faut rouler au moins une quinzaine de minutes. » – Tierry Rutishauser

Faire rouler

Les garagistes conseillent aux propriétaires de voiture de la faire rouler au moins une fois par semaine, durant quelques minutes pour éviter les soucis.

« Pas seulement, 5 minutes. Parfois, aller à l’épicerie et revenir ce n’est pas suffisant pour recharger la batterie. Il faut rouler au moins une quinzaine de minutes. Le best, c’est d’aller sur l’autoroute pour rouler à haut régime pour que la batterie puisse se recharger », souligne M. Rutishauser.

De son côté, M. Bazinet suggère de parcourir au moins une vingtaine de kilomètres par semaine. « Deux fois dix kilomètres, c’est encore mieux », dit-il.

Services essentiels

Le propriétaire du garage G. Lajoie n’a pas été obligé de fermer son garage puisqu’il était considéré comme services essentiels, pour répondre à du personnel du CLSC de Richelieu, qui est à proximité, des pharmaciens et des médecins. « J’ai obtenu l’accord du gouvernement », assure-t-il.

Perfomax a pour sa part dû fermer trois semaines et rester disponible uniquement sur appel pour les services d’urgence. La reprise a été rock n’roll puisque plusieurs clients voulaient faire changer leurs pneus en plus des demandes liées à la non-utilisation des véhicules.

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Par Frédéric Khalkhal
Les virus sont partout
Frédéric Khalkhal, directeur de l’information du Journal de Chambly.
Éditorial

Nous y voilà! Bien que le virus frappait la Chine de plein fouet en décembre 2019 sans trop nous inquiéter, trois mois plus tard, nous voici dans une province, un état, une planète paralysés.

Rappelez-vous la petite grippette annoncée par certains, minimisant le phénomène. Et plus le virus avançait, plus le sérieux de la situation devenait flagrant.

Il a quand même fallu attendre les premiers cas sur notre territoire pour prendre les premières mesures. Pourquoi?

En fait, il n’y a que des questions à se poser face à cette situation sans précédent. Et plus la crise sera longue, plus les questions seront nombreuses sur l’évolution de notre société.

Au même titre que la « révolution numérique », qui a provoqué un bouleversement profond des sociétés par l’essor de l’informatique et le développement du réseau Internet, la mondialisation a permis la libre circulation des biens et des personnes. Les deux entités ont traîné avec elles leurs virus. Maintenant confinés pour des jours, des semaines, des mois, qui sait, assisterons-nous à un repli de nos sociétés sur elles-mêmes?

Une chose est certaine, il n’a jamais été aussi important d’être seul ensemble.

Isolés, nous profitons de nos ordinateurs, de nos téléphones pour appeler et voir nos proches, nos amis, pour travailler. Et voilà que l’on nous dit que notre réseau informatique n’a jamais été aussi fragilisé face au virus. On n’en finira jamais.

Mais revenons au coronavirus. Est-ce une surprise de voir la COVID-19 nous visiter? Non. Surtout qu’il y a eu un précédent avec le Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS). Selon Santé Canada, le pays, le 12 août 2013, avait recensé 438 cas et 44 décès liés au virus. Aujourd’hui, le nombre de Canadiens infectés par le nouveau coronavirus dépasse le nombre de citoyens contaminés par le SRAS en 2003, un autre coronavirus qui s’attaquait lui aussi aux poumons. Des similitudes qui font dire à certains experts que la COVID-19 pourrait être une mutation du SRAS. Ceci n’est qu’une hypothèse émise par certains chercheurs; rien n’est encore démontré.

S’il y a un deuxième SRAS avec la COVID-19, plus virulent que le coronavirus de 2003, pourquoi n’y en aurait-il pas d’autres dans le futur, après que l’on soit passés à travers celui-ci, qui seraient encore plus virulents?

Encore une fois la question se pose, et si la question se pose, il faut d’ores et déjà prendre le temps d’y réfléchir. Vous allez me dire que ce n’est pas ça qui manque en ce moment.

Voilà donc le sujet de réflexion que je vous propose : que changera, dans notre société actuelle, la COVID-19? Vous avez des semaines de réflexion.

Lorsque j’entends parler de virus, j’ai toujours en tête cette réplique du film des Wachowski, La Matrice. Dans le film, l’agent Smith (en réalité un superordinateur à la forme humaine) dit :
« J’aimerais partager une révélation que j’ai eue depuis que je suis ici. Elle m’est venue à l’esprit au moment où j’essayais de classifier votre espèce. Je me suis rendu compte qu’en fait, vous n’êtes pas des mammifères. Chaque mammifère vivant sur cette planète développe instinctivement un équilibre vis-à-vis de son environnement immédiat, ce qui n’est pas votre cas à vous, les humains. Vous vous implantez quelque part et vous vous multipliez, encore et encore, jusqu’à ce que toutes les ressources naturelles soient épuisées. Votre seul moyen de survie, c’est de vous répandre ailleurs. Un autre organisme vivant sur cette planète épouse ce même schéma : un virus. Les êtres humains sont une maladie, un cancer sur cette planète. Vous êtes un fléau, et nous, le remède. »

Vous voyez, je vous le disais : les virus sont partout!

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
7 mai : commerces, écoles et garderies fermés jusqu’au 25 mai dans la CMM
Le premier ministre François Legault. (Photo : archives)

Aujourd’hui, le point du premier ministre du Québec, François Legault, a fait état de 35 238 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 911 personnes par rapport à hier. Ce sont 121 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 2 631 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 64817 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 4 484 depuis le début de la pandémie.

Le gouvernement du Québec vient de repousser une nouvelle fois, avec l’accord de la santé publique, l’ouverture des écoles, des garderies et des commerces de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) d’une semaine. Le début du déconfinement devait se faire le 19 mai dans les commerces de détail et en gros de la CMM, dont font partie Carignan, Chambly, Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu. Il faudra attendre le 25 mai.

« Dans la grande région de Montréal la propagation du virus est d’un pour un. C’est stable, mais il faut que cela descende en dessous de un. Nous avons aussi un problème de personnel. Nous avons 1000 lits de libres encore à Montréal, mais nous n’avons pas le personnel pour pouvoir répondre à cette hausse (si elle se produisait) », a expliqué le premier ministre, indiquant que 11 600 employés sont actuellement absents dans le réseau de la santé et que 50 % du personnel restant travaille à temps partiel.

Pour créer un incitatif, afin que les personnes reviennent travailler à temps plein, le gouvernement a annoncé une prime supplémentaire au personnel soignant allant de l’infirmière au préposé à l’entretien. « Tous les employés à temps plein dans les CHSLD recevront 100 $ par semaine. Pour ceux à temps plein dans un CHSLD infecté, nous ajoutons 200 dollars après deux semaines consécutives et 400 $ après 4 semaines consécutives à temps complet », a précisé Christian Dubé, Président du Conseil du trésor. Il en va de même pour les centres hospitaliers dans les zones rouges. Une subvention sera aussi accordée aux employés dans les résidences pour aînés (RP)A, les ressources intermédiaires et de type familial (RI-RTF) et les CHSLD privés.

C’est ainsi 2000 $ en plus par mois que ces employés pourraient percevoir, soit une augmentation de 30 % de leur salaire habituel a précisé M. Legault.

M. Legault a précisé que le nombre de tests était aujourd’hui de 10 000 par jours et qu’ils devraient augmenter d’ici vendredi.

À Ottawa

Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé qu’il y a 670 membres des forces de l’ordre qui sont déployés dans les CHSLD au Québec, la semaine prochaine ce seront 1350 militaires au total qui seront présents dans 25 établissements de longue durée.

Le premier ministre a profité de l’occasion pour saluer le travail de ces soldats et des travailleurs étant en première ligne.

Pour soutenir le personnel de première ligne, Ottawa investira 4 milliards de dollars pour les travailleurs essentiels. « Nous avons conclu une entente avec l’ensemble des provinces et des territoires pour bonifier les salaires des travailleurs essentiels. » Il a précisé que ce serait aux provinces et territoires de décider à quels travailleurs irait cette aide, mais que trois quarts de cette aide viendrait du gouvernement fédéral et que le dernier quart des provinces.

M. Trudeau a rappelé qu’il fallait faire plus de tests. « Si on veut ouvrir de nouveau l’économie, toutes les provinces et tous les territoires doivent en faire plus. »

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

Les animaux et le coronavirus

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Les animaux et le coronavirus
Les animaux de compagnie ne peuvent pas contracter le virus, mais ils peuvent servir de surface de propagation. (Photo : courtoisie)

En cette période d’isolement collectif, quelle est la marche à suivre pour les fidèles animaux domestiques qui agrémentent notre vie?

Pierre Bourbonnais, directeur général de la SPCA Roussillon, qui dessert Chambly, reçoit des centaines d’animaux abandonnés annuellement. Celui-ci se plie aux consignes médicales émises par l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec (OMVQ), consignes qui, tout comme la situation entourant le coronavirus, évoluent dans le temps.

« Ce que dit l’ordre, c’est qu’actuellement, il n’existe aucune preuve indiquant que les animaux de compagnie puissent être infectés par ce virus ni qu’ils puissent le transmettre à l’humain.

Toutefois, comme on sait que le virus peut survivre quelques heures sur des surfaces sèches et plus longtemps sur des surfaces humides (cela varie aussi selon la température), il est logique de penser que le virus survit un certain temps sur le poil d’un animal », nuance Pierre Bourbonnais.

Tout comme une poignée de porte ou une table, le pelage de l’animal peut servir d’intermédiaire s’il a été touché par quelqu’un d’infecté. Il est donc prudent, en ce moment, de limiter les contacts de votre animal avec des personnes hors de votre cercle s’ils ne sont pas nécessaires.

« C’est le moment de restreindre le mouvement des animaux et de ne pas laisser se promener son chat. » – Pierre Bourbonnais

Isolement avec animaux

Est-ce qu’être en isolement veut dire sans animaux?

« On ne reçoit pas plus d’animaux en cette période. On peut être isolé avec son animal. Comme pour les humains, toujours en raison de la surface de l’animal qui peut propager le virus, il faut éviter que l’animal soit en contact avec des gens provenant de l’extérieur. C’est le moment de restreindre le mouvement des animaux et de ne pas laisser son chat se promener. Ce serait se mettre à risque », explique le directeur général.

Le refuge est temporairement ouvert au public mais sur rendez-vous seulement pour l’adoption, la réclamation d’animaux trouvés et la prise en charge d’animaux errants en besoin de soins immédiats.

Des protocoles additionnels de biosécurité ont été mis en place et évolueront selon la situation. Si vous revenez de l’étranger, avez été en contact avec quelqu’un ayant contracté la COVID-19 ou présentez des symptômes de grippe, le refuge demande de vous abstenir de vous présenter sur place.

Réglementation pour le meilleur ami de l’homme

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Réglementation pour le meilleur ami de l’homme
Les chiens sont également soumis à des règlementations. (Photo : courtoisie)

Dans l’intention d’assurer la sécurité et le maintien d’un bon climat sur le territoire, les villes rappellent l’importance de tenir son chien en laisse en tout temps lors des promenades dans les lieux publics. Un chien hors laisse, même s’il est sociable et obéissant, risque de rencontrer des promeneurs qui sentent leur sécurité menacée.

Selon la réglementation municipale de la Ville de Chambly, les chiens tenus en laisse peuvent circuler sur les voies publiques. À l’exception du parc canin (fermé jusqu’à nouvel ordre à cause des consignes liées à la COVID-19), tout chien doit être conduit au moyen d’une laisse d’une longueur maximale de 1,85 mètre, incluant la poignée.

Cette laisse et le collier doivent être faits de matériaux suffisamment résistants, compte tenu de la taille et du poids de l’animal. Le gardien du chien doit avoir, en tout temps, la capacité physique de retenir son chien et de le maîtriser pour que celui-ci ne lui échappe pas. De plus, tous les chiens de 20 kg et plus doivent porter un harnais sécuritaire (tel qu’un harnais avec attache frontale) auquel est attachée ladite laisse. Nul ne peut promener dans un endroit public plus de deux chiens à la fois, à l’exception des commerces autorisés et des vétérinaires.

À Carignan, tout chien de 20 kg et plus doit porter en tout temps un licou ou un harnais attaché à sa laisse. Cette laisse ne peut atteindre une longueur de plus de 1,85 m (incluant la poignée), et doit être constituée de matériaux suffisamment résistants pour permettre à son gardien de le maîtriser lors de toutes circonstances.

La personne qui tient la laisse doit avoir la capacité physique de retenir son chien et de le maîtriser si celui-ci tente de s’échapper.
Finalement, seuls les terrains privés clôturés peuvent accueillir un chien circulant librement. Dans tous les autres cas, le chien doit être retenu au moyen d’un dispositif l’empêchant de sortir du terrain de son gardien.

Médailles pour les animaux

Des changements ont été apportés à la gestion des médailles pour les chiens et les chats à Chambly en 2020. La Ville a signé une entente de service avec Emili.net permettant l’inscription, le paiement et le renouvellement automatique des médailles pour les animaux par le biais d’une plate-forme Web.

Les médailles sont valides pour une période d’un an, débutant à la date d’achat. Le citoyen reçoit automatiquement un renouvellement de la médaille par courriel.

Le coût annuel de la médaille reste au même tarif, soit de 25 $ (ou 18 $ avec preuve de stérilisation de l’animal). Des frais de 5 $ viennent s’ajouter pour une médaille perdue.

Toutes les transactions pour les médailles s’effectuent uniquement par carte de crédit, par le biais d’une plate-forme Web, accessible sur le site Internet de la Ville de Chambly.

Pour obtenir plus de détails sur la gestion des médailles pour les animaux, vous pouvez consulter le site ville.chambly.qc.ca ou téléphoner au 450 658-0662

À Carignan, une médaille de chien est valide pour toute la durée de vie de l’animal. En plus d’assurer l’identification des chiens en cas de perte, ces dernières autorisent les promenades en laisse partout sur le territoire carignanois.

Au coût unique de 20 $, elles sont disponibles sur appel au 450 658-1066.

La Ville de Richelieu participe à l’initiative des tissus rouges

En ces temps d’isolement, alors que plusieurs personnes peuvent se retrouver seules et avec peu de moyens, la Ville de Richelieu emboîte le pas à l’initiative des tissus rouges initiée en France et récemment reprise par la Ville de Granby.

La Municipalité encourage les personnes qui ont besoin d’aide à accrocher un tissu rouge à la fenêtre afin de le signaler à leurs voisins. La municipalité encourage aussi tous ses citoyens à participer au mouvement en ouvrant l’œil. Ce petit geste pourrait bien sauver une personne vulnérable. La Ville rappelle que la moyenne d’âge de la population de Richelieu est l’une des plus élevées de la région métropolitaine.

Richelieu explique que « si vous avez besoin d’aide, accrochez un tissu rouge à votre fenêtre, à votre porte ou à votre balcon, afin de signaler votre besoin. Ce peut être pour des médicaments, un manque de nourriture ou toute autre nécessité ».

Elle indique aux citoyens que s’ils voient un tissu rouge accroché à un domicile, ils doit téléphoner au 450 658-1157 poste 225 et la Ville pourra ensuite coordonner les ressources d’aide. Afin d’assurer la sécurité de tous, elle déconseille de répondre seul à cette alerte.

Prolongation des autres mesures et maintien des services

L’ensemble des autres mesures prises par la Ville depuis le 13 mars dernier sont également prolongées jusqu’au 1er mai prochain. Il est possible de consulter la liste complète des lieux municipaux fermés et des mesures en consultant la page www.ville.richelieu.qc.ca/covid-19.

Les employés continuent d’offrir tous les services aux citoyens par téléphone et par courriel. Le numéro à utiliser est le 450 658-1157 et le courriel général est Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

Ouverture partielle de la piste cyclable La Route des Champs

Ouverture partielle de la piste cyclable La Route des Champs
(Photo : courtoisie)

La MRC de Rouville informe que son parc régional linéaire La Route des Champs est désormais partiellement ouvert, tout en respectant les mesures préventives en lien avec l’état d’urgence sanitaire actuel.

Consciente que les gens ont besoin de bouger, de prendre l’air et de se changer les idées, la MRC a multiplié les efforts afin de rendre son parcours cyclable accessible et sécuritaire à la population le plus rapidement possible. Au cours des dernières semaines, des travaux d’émondage et de réparation sur le parcours ont été effectués afin de rendre le trajet agréable et sécuritaire pour tous. Les usagers y trouveront également, tout au long de la piste, des rappels concernant les mesures préventives en lien avec la COVID-19. Au besoin, d’autres mesures pourraient être mises en place de façon à suivre les directives de la santé publique.

Durant la pandémie, le mobilier urbain n’est pas accessible et les haltes et les installations sanitaires sont également fermées. L’accessibilité aux stationnements est également bloquée. La piste cyclable est certes un lieu public, mais en temps d’urgence sanitaire, elle est réservée aux citoyens des municipalités concernées et la MRC désire restreindre les possibilités d’utilisateurs en provenance de l’extérieur de la région.

Une cohabitation efficace

Plusieurs usagers se retrouvent sur la piste cyclable : piétons, cyclistes, patineurs à roues alignées, personnes sur des véhicules d’assistance électrique et même de la machinerie agricole. Une cohabitation efficace et respectueuse des recommandations gouvernementales y est d’une importance primordiale.

Le gouvernement a martelé au cours des dernières semaines sur l’importance des consignes émises par la santé publique afin d’éviter les rassemblements et de respecter les directives de distanciation physique. En ce sens, la MRC demande à tous les usagers de La Route des Champs de multiplier les efforts pour garder une distance raisonnable d’au moins deux mètres entre piétons et/ou cyclistes, de ne pas s’arrêter sur le parcours afin de prévenir l’achalandage et d’éviter les regroupements aux croisements des axes routiers.

« Il faut apprendre à marcher ou rouler autrement car la venue d’un vaccin efficace peut être longue; ces mesures seront donc en vigueur un certain temps encore et demandent de l’adaptation pour tout le monde. Le parc régional est un atout important pour notre région et les gens l’apprécient. Nous faisons appel à chacun de vous pour respecter les consignes, autant sur la piste cyclable, qu’ailleurs sur le territoire », ajoute à cet effet le préfet de la MRC de Rouville, Jacques Ladouceur.

D’ailleurs, la MRC rappelle aux utilisateurs de faire preuve de civisme et de respecter la réglementation en vigueur sur La Route des Champs, notamment de ne pas y circuler avec un animal (chien, cheval ou autre), de façon à ne pas nuire à la circulation et à la sécurité des usagers. Aucun véhicule à moteur ne peut rouler sur la piste à l’exception des véhicules à assistance électrique dont le moteur est inférieur à 500 watts (véhicules pour personnes handicapées ou bicyclette à assistance électrique) et les véhicules d’entretien. Toutefois, certains passages sont accordés aux travailleurs agricoles pour traverser sur leurs terres avec leur machinerie.

Une cure de beauté

Cette période de confinement n’empêche pas la MRC de Rouville d’investir dans ses infrastructures pour la saison 2020, comme prévu au Plan de développement du réseau cyclable. En circulant sur la piste, certains usagers verront des travaux en cours.

La MRC procède actuellement à l’aménagement des haltes et aires de repos pour des investissements totalisant 200 000 $. La végétation y sera plus belle et plus abondante, le mobiliser urbain sera amélioré, les stationnements réaménagés et des bornes de réparation de vélo seront désormais accessibles sur le parcours de La Route des Champs. Tout est mis de l’avant pour favoriser notamment l’essor du cyclotourisme, l’attractivité du territoire ainsi que le développement économique de la région.

3 000 chilis en 6 jours

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
3 000 chilis en 6 jours
Les Marchés Lambert de Chambly et Carignan préparent 3 000 plats afin d’aider les organismes. (Photo : archives)

IGA Les Marchés Lambert de Chambly et Carignan se sont lancés dans la confection de 3 000 chilis qu’ils remettront ensuite aux organismes.

Depuis hier, c’est la recette végétarienne empruntée à Ricardo que les vingt employés préparent. À l’horaire, l’équipe a prévu trois jours de préparation et cuisson ainsi que trois jours d’assemblage.

« Nous avions des montants attribués par la maison-mère Sobeys. 1 000 $ étaient octroyés par épicerie. Avec le IGA de Chambly, nous avons renchéri pour pallier la différence afin de produire 3 000 plats. C’est notre façon d’aider la communauté », décrit Sébastien Patry, directeur du IGA de Carignan.

La production se déroulera entièrement au IGA de Carignan. Divisée, l’équipe se relaiera afin de concocter la recette et empaqueter le produit dans les contenants.

Organismes communautaires

Une fois prêts, les repas seront remis aux organismes l’Entraide Plus et Aux sources du Bassin de Chambly. Ceux-ci devraient en assurer la distribution environ à partir du 13 avril.

« Cela nous aidera à subvenir aux besoins grandissants de la population. Nos bénévoles feront la livraison à domicile. Plus les semaines de confinement avancent, plus nous recevons de demandes. Nous avons déjà une quinzaine de variétés de repas congelés. Nous pourrons ajouter le chili à notre offre », explique Sylvie Blanchard, directrice générale au Centre communautaire l’Entraide Plus. L’organisme devrait recevoir 500 des 3 000 repas qui seront distribués principalement aux aînés et aux familles.

« C’est notre façon d’aider la communauté. » -Sébastien Patry

« Tous les jeudis, nous faisons la distribution alimentaire à plus d’une centaine de familles. Celles-ci passent chez nous et repartent avec des paniers d’épicerie que nous leur préparons. Dans le cadre de la crise actuelle, la participation des IGA permettra de contribuer davantage pour les familles en difficulté financière », expose Yolande Grenier , directrice générale, Aux sources du Bassin de Chambly. Au fil des semaines, l’organisme recevra les 2 500 plats qu’il écoulera selon la demande.

L’Entraide Plus dessert les citoyens de Chambly, Carignan, Marieville, Richelieu et Saint-Mathias-sur-Richelieu. Quant Aux sources du Bassin de Chambly, l’organisme prête main-forte aux citoyens de Chambly et Carignan.

Bloc info

Quantités requises pour les 3 000 repas :

270 litres de haricots rouges

500 oignons

1500 gousses d’ail

35 kg de poivrons rouges

73 kg de carottes

35 kg de céleris

75 kg de maïs en grains

398 litres de sauce tomate

63 litres de bouillon de légumes

15 litres d’huile d’olive

Photo de Martine Veillette
Par Martine Veillette
 
Stéphanie Laurin a adapté son art à la crise
Une de ses œuvres représentant un arbre multicolore, inspiré des arcs-en-ciel. (Photo : courtoisie)

Stéphanie Laurin a mis de la couleur dans ses œuvres afin de suivre le mouvement Ça va bien aller et de l’arc-en-ciel. Ses arbres de couleurs sombres sont devenus plus vivants. L’artiste s’est aussi mise à offrir des cours de dessin.

« Je travaillais sur une série de dessins et peintures sur le thème des arbres. J’avais l’habitude de les travailler davantage en noir et blanc et en couleurs terres. Lorsque le mouvement positif Ça va bien aller est sorti, j’ai automatiquement voulu y répondre par mon art. Je me suis mise à créer avec une palette de couleurs beaucoup plus vive et à reproduire les couleurs de l’arc-en-ciel dans mes créations », raconte l‘artiste de Carignan.

C’était une façon pour elle de mettre de la joie dans la vie des autres dans cette période d’incertitudes. « Si le partage de mes œuvres colorées peut égayer le quotidien des gens, leur faire penser à autre chose un instant ou encore mieux, les inspirer à leur tour à créer, c’est mission réussie », dit-elle.

Dans le même ordre d’idée, elle a aussi peint des roches. Elle a été inspirée par une autre artiste de Chambly, Susana Antunes (Susana Heartiste) qui l’a fait avec ses enfants. Avec son garçon de trois ans, Stéphanie Laurin les a dispersés dans les rues de Carignan, près de sa demeure sur l’Île Goyer, en les déposant principalement sur des bornes-fontaines.

« Une petite famille a été très émue de recevoir une  grosse roche peinte en cœur sur la borne-fontaine de leur terrain. Les petites filles étaient émerveillées. C’est ça le but, égayer le quotidien avec des petites actions. Je prévois en refaire », s’exclame celle qui est agente culturelle pour la Ville de Beloeil. Une de ses tâches est d’organiser des événements culturels. Elle anticipe donc un été plus tranquille.

La Carignanoise a également décidé de relever le Défi 30 jours, qui consiste à créer une œuvre par jour durant 30 jours et de les publier sur Facebook. Elle souligne avoir été inspirée par l’artiste Melsa Montagne. «  La créativité est un muscle, c’est ma façon de l’exercer et de m’obliger à m’arrêter une heure par jour pour faire ce que j’aime le plus, créer ! », souligne-t-elle.

« La création est une excellente activité antistress, qui apporte plein de bénéfices. » – Stéphanie Laurin

Cours en ligne

Depuis le 22 mars, Stéphanie Laurin a commencé à offrir des cours d’art en direct de sa page Facebook Stéphanie Laurin art. Elle le fait tous les dimanches à 14 h. La session dure 30 minutes.

« J’avais déjà une demande, tout juste avant le confinement, de donner des cours de peinture et de dessin. Je me suis aussi posé la question : comment je pouvais contribuer à ma façon à rendre la quarantaine plus agréable en occupant les gens. La création est une excellente activité antistress, qui apporte plein de bénéfices », indique l’enseignante.

Elle aborde un sujet différent chaque semaine, tel la peinture aquarelle, celle acrylique, le dessin avec des crayons de couleur, les ombres et lumière ainsi que la théorie des couleurs.

« Ça s’adresse à tout le monde. J’enseigne des bases et techniques et je fais quelques démonstrations. Les gens ne créent pas nécessairement en même temps, puisque c’est une formule condensée d’informations. Plusieurs m’ont témoigné avoir commencé ou recommencé à peindre et à dessiner à la suite de mes cours en ligne. Ça me remplit de bonheur! » affirme la jeune femme.

Stéphanie Laurin crée depuis plus d’une décennie. Elle a suivi des cours au cégep et à l’université en arts visuels. L’artiste s’est ensuite spécialisée en dessin au crayon de couleur qu’elle mêle avec de la peinture.

« Mes sujets ont beaucoup évolué au fil des ans ; abstraction, portraits, oiseaux, arbres. En ce moment, c’est la nature qui m’inspire le plus » précise-t-elle.

La main-d’œuvre étrangère en retard

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
La main-d’œuvre étrangère en retard
Les Guatémaltèques sont une ressource inestimable pour les agriculteurs d’ici. (Photo : archives)

En raison des difficultés de voyagement, l’arrivée tardive des Guatémaltèques compromet la productivité de plusieurs commerces locaux.

« Si on n’arrive pas à avoir nos trois travailleurs manquants avant juin, ça impliquera du retard important dans la taille des vignes. Ça va mettre un peu plus de pression sur nos travailleurs qui sont déjà là. Ça peut vouloir dire qu’on devra travailler les jours de pluie ou allonger un peu les journées qui sont déjà longues au champ. Pour le moment, ce n’est pas critique, mais ça le deviendra en mai au moment du réveil des bourgeons », fait part Hugues Lavoie du Domaine De Lavoie qui a actuellement l’aide de quatre travailleurs étrangers terminant tout juste leur isolement obligatoire de quatorze jours.

« Nous venons d’apprendre qu’un vol devrait être nolisé en avril pour l’arrivée de Guatémaltèques. L’organisme FERME nous confirme qu’il y a 90 % de chances que ça fonctionne. Toutefois, au moment où le Guatemala a fermé ses frontières, il y a plus de deux semaines, certains n’avaient pas encore reçu leur visa, donc ne pourront venir en avril », dit de son côté Josée Cartier, propriétaire du Domaine Cartier-Potelle.

« Les pertes seront  majeures si la situation ne se rétablit pas au cours des prochains mois. » – Michel Robert

Quant à Michel Robert du vignoble Coteau Rougemont, il se croise les doigts pour les semaines à venir. « Nous n’avons pas de travailleur actuellement chez nous. Nos travailleurs étaient prévus pour le début du mois d’avril. Nous travaillons avec l’organisme FERME pour le recrutement de nos travailleurs étrangers. La situation évolue d’heure en heure et nous pensons être capables de recevoir nos premiers travailleurs en provenance du Guatémala d’ici environ 1 à 2 semaines », dit-il.

Risques et pertes

L’absence des travailleurs étrangers s’avère critique et les conséquences pourraient être lourdes.

« On aura des pertes si nous n’avons pas le temps de tailler les vignes et les pommiers correctement. La production ne sera pas optimale. L’impact pourrait aussi se faire sentir en 2021 avec une coupe mal faite ou pas faite cette année. Il y aura des bourgeons abîmés et le travail sera plus difficile l’an prochain », expose Hugues Lavoie qui voit les répercussions à plus long terme.

« C’est certain que nous subirons une baisse de revenus importante. Notre chiffre d’affaires provient de la vente de bouteilles, mais également de nos événements privés et corporatifs. Le printemps est notre période la plus achalandée pour nos événements alors cette source de revenus tombe à zéro pour les prochains mois », tisse Mme Cartier en guise de portrait pessimiste.

Il en va de même pour Michel Robert. « Les pertes seront majeures si la situation ne se rétablit pas au cours des prochains mois. Il est impensable de faire la récolte des pommes à l’automne si nous n’avons pas de travailleurs étrangers », fait-il valoir.

Solutions envisagées

« Il faut trouver des travailleurs québécois rapidement pour venir aider notre maître de chai avec l’embouteillage et l’étiquetage de produits. Si les trois Guatémaltèques qu’on attend ne peuvent pas arriver, il faudra embaucher de nouveaux travailleurs et leur apprendre la taille des vignes et des pommiers », suggère M. Lavoie.

« Nous avons reporté à l’an prochain l’achat de certains équipements et autres dépenses non essentielles. Nous allons nous prévaloir de toutes les mesures mises à notre disposition comme le congé de paiement des intérêts et du capital sur les emprunts garantis par la Financière agricole du Québec; la subvention de 75 % des salaires au fédéral; le boni à venir du côté du provincial afin d’inciter les gens à aider dans les entreprises agricoles, etc. » décortique Josée Cartier.

Inquiétudes

Bien que comprenant pleinement que les Canadiens aient besoin d’aide financière pour vivre et qu’il soit en faveur que le gouvernement aide, Hugues Lavoie est inquiet devant les mesures offertes. « Ces mesures n’aident pas les producteurs agricoles à trouver des travailleurs québécois. Un travailleur agricole gagne un peu plus de 2000 dollars par mois et c’est imposable. Qui voudra venir travailler sur une ferme en étant payé 2000 $ par mois ? » se demande-t-il.

Aussi, le changement des règles de quarantaine dans les champs, en obligeant un confinement à l’intérieur de la maison représentera une dépense importante et une perte de productivité pour les agriculteurs. Il faudra payer les travailleurs étrangers pendant deux semaines alors que le retard s’accumulera dans les champs. Pour Domaine De Lavoie, ce sont trois travailleurs, soit une dépense d’environ 4000 à 5000 $.

Josée Cartier conclut en disant que « s’il y a du positif à faire ressortir de cette crise, c’est qu’elle pousse les entrepreneurs à devenir créatifs et sortir de leur zone de confort. Est-ce l’arrivée de nouveaux modèles d’affaires pour plusieurs? À voir. »

Photo de Martine Veillette
Par Martine Veillette
25 avril: Plus de 23 000 personnes infectées au Québec
Justin Trudeau, premier ministre du Canada. (Photo : YouTube)

Aujourd’hui, on dénombre 23 267 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 651 personnes par rapport à hier. Ce sont 106 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 1 446 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 44 364 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 2 350 depuis le début de la pandémie.

Le nombre des guérisons au Québec est de 5 057 personnes, une augmentation de 333 versus hier. Il y a 1 509 hospitalisations. Rappelons que le Québec aurait 8000 lits de disponibles au total.

Rappelons que le gouvernement du Québec fait relâche des points de presse le week-end.

Le dernier bilan de la Direction de santé publique de la Montérégie fait état de 2 736 cas dans la région, 232 personnes sont hospitalisées, dont 39 personnes aux soins intensifs. En tout, il y a 74 décès répertoriés en Montérégie.

En date du 24 avril, le nombre de cas par ville était celui-ci : Chambly 43 cas, Carignan 21 cas, Richelieu 5 cas, Marieville 21 cas, Sainte-Angèle-de-Monnoir 11 cas et Saint-Césaire 13 cas. À Saint-Mathias-sur-Richelieu et Rougemont, on dénombre moins de 5 cas.

Mesures fédérales

Aujourd’hui, le gouvernement fédéral a annoncé une enveloppe de 62,5 millions $ pour aider l’industrie de la pêche et appuyer les transformateurs de poisson et de fruits de mer. Le premier ministre Justin Trudeau a souligné qu’il contribuait à nourrir les familles. Ces sommes pourront les aider à travailler de manière sécuritaire, soit par l’achat d’équipement de protection ou pour adopter des protocoles et des mesures de protection.

M. Trudeau a également mentionné poursuivre le travail avec les premiers ministres des différentes provinces afin de rouvrir l’économie. Il a également affirmé ne pas avoir l’intention d’ingérer le fédéral dans les compétences provinciales.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

Photo de Frank Rodi
Par Frank Rodi
19 avril : 72 nouveaux décès au Québec
Justin Trudeau, premier ministre du Canada. (Photo : YouTube)

Le bilan du Québec aujourd’hui à propos de la COVID-19 fait état de 18 357 personnes infectées par le coronavirus. Une hausse de 836 cas par rapport à hier. La province enregistre 72 nouveaux décès, ce qui fait grimper le bilan à 877 morts. Il y a aussi 1102 hospitalisations, dont 183 aux soins intensifs, des baisses respectives de 28 et 75 patients. Au Canada, la situation augmente aussi : ce sont 34 813 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 1628 depuis le début de la pandémie.

Comme ce fut aussi le cas samedi, le gouvernement du Québec n’a pas donné de point de presse aujourd’hui. Il s’agissait d’une première fin de semaine complète sans rencontre de presse depuis le début de la crise. Les points de presse de François Legault reprendront lundi en début d’après-midi.

Le plus récent bilan de la Direction de santé publique de la Montérégie fait état de 2142 cas dans la région. En tout, il y a 46 décès répertoriés en Montérégie, soit une hausse de 6 par rapport à hier.

Des Rangers en aide au Québec

À la suite d’une demande du gouvernement du Québec, le premier ministre Justin Trudeau a annoncé aujourd’hui que les Rangers canadiens allaient venir en aide à deux autres communautés au Québec, soit celles de Nutashkuan et de Ekwanshit.

Rappelons que le gouvernement canadien avait déjà approuvé l’envoi des Forces armées canadiennes au Québec, dans les CHSLD de même qu’au Nunavik et sur la Basse-Côte-Nord.

Enfin, Justin Trudeau a affirmé qu’il n’y avait pour l’instant aucune entente entre son gouvernement et les partis de l’opposition pour un retour au Parlement. Selon le premier ministre canadien, les demandes des Conservateurs seraient « déraisonnables ».

2 mai : Près de 30 000 cas confirmés au Québec

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
2 mai : Près de 30 000 cas confirmés au Québec
Situation en Montérégie des cas de la COVID-19 par ville le 2 mai. (Photo : Santé publique de la Montérégie)

Aujourd’hui, on dénombre 29 656 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 1 008 personnes par rapport à hier. Ce sont 114 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 2 136 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 55 572 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 3 446 depuis le début de la pandémie.

Rappelons que le gouvernement du Québec fait relâche des points de presse le week-end.

Le dernier bilan de la Direction de santé publique de la Montérégie fait état de 3 462 cas dans la région. En tout, il y a 151 décès répertoriés en Montérégie.

En date du 2 mai, le nombre de cas par ville était celui-ci : Chambly 52 cas, Carignan 22 cas, Marieville 23 cas, Sainte-Angèle-de-Monnoir 11 cas et Saint-Césaire 14 cas, Saint-Mathias-sur-Richelieu, 6 cas. À Richelieu et Rougemont, on dénombre moins de 5 cas.

Mesures fédérales

Aujourd’hui, Justin Trudeau n’a pas fait de point de presse. Le déconfinement progressif est sur les lèvres des entrepreneurs à travers le pays. Certaines industries reprendront du service dès lundi, 4 mai.

En provenance de la Chine, le plus gros avion en service au monde a livré, hier soir à Mirabel, de la marchandise attendue. Ce sont des tonnes de matériaux médicaux et de protection qu’il a déposés au pays. C’est la plus importante cargaison liée à la protection contre la COVID-19 que le mastodonte ailé a déposé en sol canadien. Cette opération a nécessité des semaines de travail et de coordination.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

18 avril : les décès s’accumulent au Québec

Photo de Frank Rodi
Par Frank Rodi
18 avril : les décès s’accumulent au Québec
Le bilan grimpe au Québec. (Photo : archives)

Aujourd’hui, le bilan du Québec à propos de la COVID-19 fait état de 17 521 personnes infectées par le virus. Une hausse de 723 cas par rapport à hier. Ce sont 117 nouveaux décès qui ont été signalés, ce qui fait grimper le bilan à 805 morts dans la province. Il y a aussi 1130 hospitalisations, dont 258 aux soins intensifs, des augmentations respectives de 54 et 51 patients. Au Canada, la situation augmente aussi : ce sont 33 180 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 1506 depuis le début de la pandémie.

Le gouvernement du Québec n’a pas donné de point de presse aujourd’hui. Une pause est aussi prévue ce dimanche 19 avril.

Le dernier bilan de la Direction de santé publique de la Montérégie fait état de 2052 cas dans la région, dont 166 personnes hospitalisées et 26 personnes aux soins intensifs. En tout, il y a 40 décès répertoriés en Montérégie, soit une hausse de 8 par rapport à hier.

La frontière fermée un mois de plus

Par ailleurs, le premier ministre Justin Trudeau a confirmé aujourd’hui que la frontière entre le Canada et les États-Unis resterait fermée 30 jours de plus, jusqu’au 21 mai. Il s’agit d’une entente semblable à la précédente entre les deux pays.

La rentrée scolaire du mois de mai

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
 
La rentrée scolaire du mois de mai
Christine Lebreux, enseignante dans une école du Centre de services des Hautes-Rivières. (Photo : courtoisie)

Les écoles primaires ne faisant pas partie de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) ont rouvert leurs portes aux élèves.

Les écoles du Centre de services des Hautes-Rivières de Marieville, Rougemont, Sainte-Angèle-de-Monnoir et Saint-Césaire ont repris du collier. Fermées depuis le 13 mars, c’est une deuxième rentrée scolaire, progressive cette fois, qu’ont vécu les institutions scolaires, en plein cœur du mois de mai.

École de Monnoir

À l’école de Monnoir à Marieville, comme dans les autres écoles, l’entrée des cycles s’échelonne sur différentes journées. Actuellement, 235 élèves ont signifié leur retour sur une possibilité de 494.

« C’est une fébrilité que nous ressentons à travers cette nouvelle réalité. C’est vraiment comme une seconde rentrée scolaire. Nous sommes contents de voir les élèves après toutes ces semaines », exprime d’un ton serein Natacha Lareau, directrice de l’école.

Par « nouvelle réalité », Mme Lareau parle « de changements énormes. »

« Les dernières semaines ont servi à réinventer notre école. Nous avons presque tout jeté par terre et tout reconstruit: remaniement de locaux, déplacements d’horaires, de temps de récréations et de dîners, utilisation des salles de bain. Tout cela a été revisité afin de respecter les consignes de la santé publique. »

L’opération massive de planification a nécessité des sous-comités au sein des membres du personnel. Travaillant en concertation, ceux-ci ont planché sur la façon d’intégrer la routine le plus fluidement possible pour l’arrivée des enfants.

« Somme toute, après notre deuxième journée, ça se passe bien. La planification a bien été pensée. Nous avons de petits ajustements à apporter. Nous avons des rencontres en ce sens en fin de journée pour soulever les imprévus, mais c’est mineur comme ajustements jusqu’à présent », complète Mme Lareau.

« Les dernières semaines ont servi à réinventer notre école. » – Natacha Lareau

École Saint-Vincent

Au total, 272 élèves sont de retour sur une possibilité de 535. Certains parents attendent le déroulement de la première semaine dans le but de valider le retour de leur enfant sur les bancs d’école.

« Ça se passe dans l’excitation. C’est comme une deuxième rentrée scolaire. Les enfants sont heureux de retrouver le personnel et vice versa », dépeint la directrice de l’école, Chantal Majeau.

« Étant une grosse école, l’enjeu principal a été de réorganiser les horaires et déplacements. La logistique pour diminuer les contacts entre les enfants a été le gros défi », mentionne la directrice.

École Jeanne-Mance

Sur la liste des inscrits, 88 noms figurent sur une possibilité de 178.

« Tout le monde est de bonne humeur et contents de se retrouver! », lance sur un ton enjoué Lyne Martel, directrice de l’école située à Sainte-Angèle-de-Monnoir.

Ce sont sensiblement les mêmes changements de logistiques et d’habitudes que vit l’école de Mme Martel.

Une « nouvelle » école

Ce nouveau départ en est-il un qui changera à jamais le visage de l’école tel que nous le connaissions?

« Nous avons été forcés de changer nos façons de faire. Certaines resteront dans le temps pour le mieux », déclare Mme Lareau.

« Je pense que l’école changera à travers tout ça, si ce n’est que des règles d’hygiène. Il y aura aussi une transformation des pratiques pédagogiques qui, selon moi, sera positive », met de l’avant Mme Majeau.

« C’est un passage obligé, mais je crois que l’école en demeurera transformée en quelque sorte. Notre équipe profite de l’expérience pour développer de nouvelles pratiques et s’adapter le mieux possible dans le but de l’appliquer à l’avenir », bonifie Mme Martel

Inquiétudes

Dans ce contexte nouveau, « rares sont les parents, enseignants et personnel de soutien ayant soulevé des inquiétudes quant à ce retour », soutiennent les trois directions. Les questions des parents se situent surtout en ce qui a trait aux règles d’hygiène à l’école et aux mesures prises en générales pour assurer la sécurité des enfants.

« Je pense que ceux qui avaient des inquiétudes ont décidé de garder les enfants à la maison », termine Natacha Lareau.
Afin de respecter les nouveaux ratios et d’honorer les mesures gouvernementales, les trois écoles ont besoin de plus de personnel qu’en temps normal malgré la diminution de la clientèle. Du personnel issu des écoles secondaires est venu prêter main-forte aux écoles primaires.

Le centre de services avait établi et diffusé d’emblée des protocoles pour les services de garde d’urgence advenant qu’un cas de COVID-19 éclorait. Ce serait les mêmes protocoles qui seraient déployés si un cas se déclarait en ce retour à l’école.

Distanciation amoureuse

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Distanciation amoureuse
De nombreux couples ne vivant pas sous le même toit ne se voient pas en cette période de confinement. (Photo : courtoisie)

Ils sont jeunes, amoureux, ont l’avenir devant eux pour réaliser des projets à deux, mais ils doivent actuellement s’aimer à distance.

Ce n’est pas une période facile pour les romantiques qui vivent leur confinement sous deux toits distincts. C’est le cas de Mélissa*, Chamblyenne de 23 ans. Étudiante en stage en psychothérapie, Mélissa a un conjoint de cinq ans son aîné depuis quatre ans qui, lui, demeure à Boucherville. Demeurant tous deux chez leurs parents respectifs, ils avaient l’habitude, comme tout bon couple, de se voir fréquemment.

Abstinence

Le couple s’est vu lors de la première semaine de confinement alors que toutes les mesures se définissaient et s’installaient. Le couple aurait pu choisir à ce moment de vivre son confinement sous une seule et même adresse.

« Comme je dois offrir mes services de psychothérapie à distance, ça me prend une très bonne connexion Internet et une pièce fermée. Tout ce dont j’ai besoin pour le travail a été transféré à la maison. Aussi, chez moi, nous sommes nombreux. L’ajout de sa présence n’aurait pas rendu la chose fonctionnelle. De mon côté, je ne me serais pas vue aller me faire vivre par ma
belle-famille », explique Mélissa.

Contenir ses émotions

Ne pas se voir pendant plus d’un mois alors que fougue et passion ne demandent qu’à s’exprimer n’est pas de tout repos.

« C’est particulier comme sensation cette privation. On discute beaucoup via des vidéos. C’est long et ennuyeux. C’est une expérience éprouvante cette relation de couple virtuelle alors qu’on est habitués à de la proximité. Mon conjoint est en recherche d’emploi, mais ce n’est pas possible de trouver en ce moment. La distance ajoute au stress psychologique », explique la jeune femme.

Vouloir déroger de la règle

Est-ce que des moments de faiblesse traversent l’esprit et donnent envie de flancher lorsque la solitude et le manque se font insistants?

« Nous avons définitivement réfléchi à la question et parlé de nous voir malgré tout. J’ai été malade pendant une partie du confinement, mais là je suis guérie alors j’ai d’autant plus envie qu’on se voit et d’enfreindre les règles. Les amendes sont salées et nous n’avons pas les moyens de nous permettre ce risque. J’ai aussi une famille à santé précaire alors je ne veux pas prendre de risque de contamination au sein du foyer », résume sagement Mélissa.

*Mélissa est un nom fictif afin de préserver l’anonymat.

28 mai : déconfinement dans les tribunaux

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
28 mai : déconfinement dans les tribunaux
François Legault, premier ministre du Québec. (Photo : archives)

Aujourd’hui, 49 702 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 563 personnes par rapport à hier. Ce sont 74 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 4 302 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 88 468 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 6 938 depuis le début de la pandémie.

Le nombre de décès continu à augmenter, même si le nombre d’hospitalisations diminue depuis une semaine.
La transmission dans la communauté, à l’extérieure des établissements pour les personnes âgées semblent être stables d’après le premier ministre. « Si on regarde en dehors des CHSLD, la situation va bien », a-t-il indiqué.

Le premier ministre a indiqué qu’il y avait toujours 41 CHSLD qui sont suivis de proche, ayant plus de 15 % des résidants infectés.
Il est revenu sur l’annonce faite hier pour encourager 10 000 personnes à devenir préposés aux bénéficiaires. « Il n’y a pas que les avantages financiers reliés à ce choix. Ce travail peut être très valorisant », a-t-il précisé.

M. Legault a annoncé qu’il aiderait financièrement les résidences privées où les salaires des préposés aux bénéficiaires sont moindres. « On regarde pour l’aide financière pour le secteur privé. Il va falloir que les salaires augmentent. On est ouvert à donner un coup de main. »

Réouverture des tribunaux
L’annonce de la journée tournait principalement sur la réouverture des palais de justice et des tribunaux à partir du 1er juin.
Sonia Lebel, ministre de la Justice, en a fait l’annonce.

Elle a indiqué que les délais occasionnés par la pandémie pourront être rattrapés avec l’aide de la « transformation numérique des tribunaux » qui a été déployée dans les salles d’audience plus rapidement que prévu avec la COVID-19.
Les tribunaux devront eux aussi se conformer aux règles de la santé publique et respecter les règles sanitaires et de distanciation physique.

Il n’y a pas eu de rendez-vous sur la COVIDdonné par le premier ministre canadien, Justin Trudeau.
Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

On range le tremplin dans la remise

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
On range le tremplin dans la remise
Le corps de l’athlète Lysanne Richard bénéficiera d’une période de clémence supplémentaire. (Photo : archives)

Il fallait s’y attendre, la saison 2020 de plongeon de haut vol de la Chamblyenne Lysanne Richard est reportée à 2021.

Toutefois, l’espoir d’une compétition, à Sydney, début novembre, subsiste toujours. Étant donné la situation mondiale, la nouvelle était à prévoir.

« Ça fait du bien de savoir, car les dernières semaines, il était difficile de se préparer pour différentes possibilités. Aussi, il était inquiétant de s’imaginer aller sauter à 22 mètres de haut sans peut-être avoir eu la chance de reprendre un entraînement régulier de préparation physique et de plongeon dans les installations habituelles assez longtemps avant la compétition », met en perspective la plongeuse.

Cette annonce fait en sorte que Lysanne Richard doit mettre en œuvre de nouveaux plans pour les prochains mois. Elle doit, particulièrement, trouver des options pour continuer d’avoir une source de revenus.

« Cela va aussi faire du bien à l’esprit de sortir du mode “performance” pendant quelque temps. » – Lysanne Richard

« J’ai des offres de spectacles de plongeon sur la table, mais il est encore précoce à ce stade de savoir si ces contrats pourront avoir lieu ou non. J’ai aussi le projet de développer un centre d’entraînement dans un lieu naturel en Beauce depuis quelques années. Je suis en communication avec le propriétaire de l’endroit, mais je n’avais jamais eu le temps de m’investir assez dans le projet pour rendre le tout possible », indique la mère de famille, qui compte profiter des prochains mois pour faire avancer son projet.

« Cela pourrait s’avérer une belle option pour continuer à plonger, surtout si nous n’avons pas accès aux installations habituelles encore un temps », ajoute-t-elle.

Tournages

Cet espace d’entraînement que souhaite voir naître Lysanne Richard pourrait également être un lieu de tournage lui permettant d’honorer les ententes qu’elle a avec différents commanditaires.

« Mes commanditaires s’attendaient à avoir de la visibilité offerte par le réseau de compétition. En ce sens, j’ai deux projets médiatiques qui risquent de voir le jour prochainement », dit celle qui, parallèlement, poursuit le développement de son coaching en ligne et de ses nouvelles formations.

Pause bénéfique

Bien que le plongeon demeure sa passion première, Mme Richard sera fort occupée. Cette pause de compétition sera bénéfique pour son corps et lui permettra de mettre l’emphase sur d’autres projets.

« Cela va aussi faire du bien à l’esprit de sortir du mode “performance” pendant quelque temps. Pour les prochaines semaines, je poursuis mes plans d’entraînement établis avec mes entraîneurs, mais de façon un peu moins intensive pour avoir le temps d’avancer les autres projets et pour passer du temps avec les enfants. Je vais m’ajuster en temps et lieu en fonction de ce qui rouvrira et quand », termine l’athlète de 38 ans.

Chambly ouvre temporairement des jeux d’eau

Chambly ouvre temporairement des jeux d’eau
(Photo : courtoisie)

À la suite des recommandations de la Direction de la santé publique de la Montérégie dans le cadre d’une vague intense de chaleur, les jeux d’eau des parcs des Patriotes, du Tisserand, De Beaulac et Duvernay de la Ville de Chambly seront exceptionnellement ouverts jeudi 28 mai jusqu’à 20 h, ainsi que le vendredi 29 mai, de 10 h à 20 h.

Les utilisateurs doivent toutefois respecter les mesures de distanciation sociale.

Comme un avis d’interdiction d’arrosage est toujours en vigueur, la Ville de Chambly a arrêté temporairement son rinçage du réseau d’aqueduc pour permettre l’ouverture des jeux d’eau pendant cette période.

Il est à noter que les fontaines d’eau, les terrains sportifs et les modules de jeux demeurent fermés jusqu’à nouvel ordre, afin de respecter les recommandations de la Direction de la santé publique.

 

L’argent se fait plus rare pour le cancer

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
L’argent se fait plus rare pour le cancer
e Relais pour la Vie se déroulera virtuellement cette année. (Photo : courtoisie)

Afin de limiter les dégâts causés par la pandémie, le Relais pour la Vie de Chambly fera peau neuve et s’ajustera aux mesures sanitaires.

Étant donné que plusieurs personnes ont été mises sur le chômage temporairement par la Société canadienne du cancer (SCC), Josée Soulières est devenue, par la force des choses, présidente du Relais pour la Vie de Chambly.

« J’ai beaucoup de membres de ma famille et amis qui ont vécu avec le cancer. C’est une cause qui me touche particulièrement. Je m’impliquais déjà par le passé, mais d’autant plus depuis que mon père en est décédé », explique Josée Soulières.

La pandémie affecte le Relais pour la Vie sous plusieurs angles. Bien entendu, il n’est plus possible de se rassembler. Encore moins avec des gens dont la santé est vulnérable. L’événement final qui devait avoir lieu le 5 juin en est un qui aurait permis d’amasser beaucoup de fonds.

« Nos moyens de financement provenaient également d’aller voir les commerces. Il y avait des activités organisées comme des tournois de baseball ou autres projets en groupe. Tout ça étant mis sur la glace, ça coupe notre visibilité », détaille la présidente.

« L’argent ne rentre pas, au détriment des soins et services offerts. » – Josée Soulières

En raison de leur fermeture, les commerces ont les reins moins solides financièrement. Cet état a pour effet de diminuer leur capacité à donner et commanditer. L’an passé les revenus du Relais à Chambly ont presque atteint 75 000 dollars. Globalement, la SCC prévoit des pertes pouvant atteindre 80 millions de dollars en raison de la crise.

S’ajuster à la situation

Pour pallier aux rassemblements interdits, la SCC a proposé une nouvelle formule virtuelle qui aura lieu le 13 juin, de 19 h à 21 h.

« Les gens pourront se connecter par un lien dont le détail est à venir. Ce sera une cérémonie en reproduisant les différentes parties que l’on peut voir dans les relais : souligner les survivants, rendre hommage aux disparus à travers une animation d’événement tout en demeurant à domicile », décortique Mme Soulières qui, elle, activera les luminaires devant sa demeure afin de souligner l’occasion.

Ce sera un événement virtuel qui permettra à tous les participants de vivre le relais en sécurité à la maison. Il n’est pas exclu, dans les pourparlers, qu’un événement plus ciblé avec Chambly soit mis de l’avant.

Le cancer ne prend pas de pause

Le cancer, lui, ne prend pas de distance. Concrètement, la carence de dons se témoigne par la diminution de services et de recherche.

« Beaucoup de bureaux de la SCC sont fermés. L’argent ne rentre pas, au détriment des soins et services offerts. C’est un pas de recul que l’on vit », termine Josée Soulières.

La porte-parole du Relais pour la Vie à Chambly est la mairesse Alexandra Labbé. Les commanditaires principaux sont les Caisses Desjardins du Bassin de Chambly et de Rouville à Richelieu.

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