Report de la saison de navigation
Le canal historiques national de Chambly. (Photo : courtoisie - Parcs Canada)

Parcs Canada annonce l’ouverture progressive à venir de la saison de navigation 2020 dans les canaux historiques de Parcs Canada au Québec.

En raison de la pandémie de la COVID-19 et de la suspension des activités et des chantiers dans les sites de Parcs Canada, la saison de navigation a été retardée dans les canaux historiques de la province.

Les lieux historiques nationaux des canaux de Chambly et de Saint-Ours devraient accueillir les plaisanciers pour la saison de navigation dès la troisième semaine du mois de juillet, et ce jusqu’au lundi 12 octobre 2020.

Quai fédéral à Chambly

Les travaux aux écluses nos 1, 2, 3 et 9 seront terminés en juin, tandis que la réfection du quai fédéral s’achèvera en août. Avec les travaux réalisés au cours de la dernière année, les quais d’attente pourront dorénavant être installés avant le début de la saison de navigation.

L’embellissement du quai se concrétisera avec du nouveau mobilier urbain de qualité, tel que des luminaires présentant des éléments décoratifs en aluminium de même qu’un module d’éclairage de type DEL, des bancs, des garde-corps faits de tuyaux d’acier galvanisé, des corbeilles à rebuts et à recyclage, des supports à vélo, des bacs de plantation de même que des chaises Adirondack. L’estampage d’un logo commémoratif du canal de Chambly est également prévu à l’extrémité de la jetée.

Saison de navigation

La santé et la sécurité des visiteurs, des plaisanciers, des employés et des Canadiens et Canadiennes sont de la plus haute importance pour Parcs Canada, et l’Agence suivra les conseils et les directives des organismes de santé publique pour établir l’accès des visiteurs et les services offerts. La date d’ouverture du canal de Chambly est conditionnelle à l’évolution de la situation de la COVID-19 et aux mesures à prendre pour aplatir la courbe et assurer la sécurité de chacun.

Les normes d’éloignement physique pour les plaisanciers canadiens de Transport Canada seront également respectées. Ainsi, il est possible que la capacité de bateaux éclusés en même temps se voit considérablement diminuée et que le temps d’attente soit augmenté.

Prudence sur les berges

Les usagers de la piste du canal de Chambly seront nombreux à se partager la piste – cyclistes, piétons et adeptes de patins à roues alignées seront du nombre. Parcs Canada demande à tous les usagers de respecter les consignes des experts de la santé publique sur la distanciation physique lors de leurs déplacements et de faire preuve de prudence dans leurs choix afin d’éviter les blessures et minimiser tout besoin d’intervention d’urgence. La courtoisie et le respect de la signalisation pour rendre plus sécuritaire et harmonieuse la coexistence sont de mise.

Les visiteurs et les plaisanciers ne doivent pas s’attendre à vivre le genre d’expériences qu’ils ont connues par le passé. Parcs Canada s’adapte à la situation de la COVID-19, et l’accès des visiteurs de même que les services qui leur sont offerts dans les canaux seront limités.

Ceux qui choisiront d’accéder aux canaux historiques et aux voies navigables devront respecter les conseils des experts en santé publique en matière de distanciation physique. Tous devront être prudents dans leurs choix afin d’éviter de se blesser et de minimiser tout besoin d’une intervention d’urgence.

Pour plus de détails à propos de l’offre et des périodes de services offertes de même que les mesures prises par l’Agence pour limiter la propagation de la COVID-19 dans les canaux historiques du Québec, veuillez consulter le site Web parcscanada.gc.ca/canaux ou communiquer avec le 1-888-773-8888 pour bien planifier votre visite. (JCN)

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
 
Retour à la source
Guillaume Larouche qui surfe la vague. (Photo : courtoisie - Nicolas Deschênes)

Pendant six semaines, il avait fait une croix sur l’élément liquide qu’il affectionne viscéralement. Guillaume Larouche renoue auprès de la rivière Richelieu.

Sur une page Facebook de surf, le Richelois a écrit le 1er avril « …en prenant une marche, j’ai dû expliquer à mon garçon de 14 ans pourquoi nous devions mettre sur pause notre passion…donc, SVP respectons la pause. »

Cette indésirable pause, le planchiste l’a prise pour deux raisons.

« Premièrement, c’était pour être cohérent avec les recommandations. Une partie de mon activité nautique se déroule également à Montréal. On ne devait pas changer de région. Je trouvais que ça n’avait pas sa place d’aller surfer dans le contexte. Aussi, on a commencé à voir la demande de mettre les sports à risque sur arrêt question de ne pas engorger le système de santé », soutient respectueusement Guillaume Larouche, qui vient tout juste de replonger dans sa zone de confort.

Vélo et planches

Soucieux de l’impact qu’ont ses gestes, l’enseignant a jumelé deux facettes de sa vie afin de mettre sur roue un projet de recyclage auprès de ses élèves. Partant d’un vélo en piteux état, qu’il a récupéré aux poubelles, l’homme de 45 ans a tout d’abord effectué une entière remise à neuf de l’entité.

S’inspirant ensuite de tutoriels, il a joint un support à sa bicyclette revampée, lui permettant de déplacer ses multiples planches. Après quelques ajustements, le support a été suffisamment solide pour encaisser les écarts de poids entre la planche à pagaie et la planche de surf.

« Ça fait quelques années que je vois ça, entre autres en Californie. Ça se popularise de plus en plus à Montréal. Je demeure à cinq minutes de la rivière et c’est une pratique que je n’avais pas intégrée. Ça me permet d’aller surfer et de faire de la pêche sur planche à pagaie sans utiliser mon véhicule. Être encore plus local en fin de compte », dit-il.

« Je trouvais que ça n’avait pas sa place d’aller surfer dans le contexte. » – Guillaume Larouche

Saison nautique

Ayant l’habitude de segmenter sa saison estivale au lac Champlain, portion américaine, le Richelois, commandité par Taiga, ne sait pas ce qu’il adviendra de la mise à l’eau de son voilier qui dort là-bas. Pour l’instant, il focalise localement.

« C’est une année exceptionnelle. En raison de la météo, le niveau de l’eau est très bas. J’ai rarement vu la rivière et le bassin aussi bas. J’ai donc l’impression que d’ici une semaine ou deux, la saison de surf sera terminée et on passera à la planche à pagaie. C’est un mal pour un bien. Cette particularité d’eau basse m’a permis d’amorcer plus tôt la saison de kitesurfing au parc des Voiles. Quand tu connais « ton local », peu importe les conditions, tu peux t’adapter », dépeint M. Larouche, encensant ce qu’il nomme comme « son coin de paradis. »

Le petit bateau rouge

Le petit bateau rouge est devenu coutume sur les berges du Richelieu lorsque le printemps se présente. Chaque année, aidé de son escouade, c’est une masse volumineuse de matières résiduelles que retire Guillaume Larouche, épargnant la nature.

« D’autres organismes contribuent dorénavant à nettoyer les berges, alors je me suis dit que, cette année, ce serait peut-être moins pire. Mais non, il y a encore beaucoup de déchets. Je vais y aller avec mon garçon, mais pour le moment, la question des rassemblements demeure sensible alors je vais attendre et observer avant de lancer des actions de groupe », complète l’amoureux des eaux.

Photo de Martine Veillette
Par Martine Veillette
 
Des bols qui font du bien
Des employés de nuit de l’hôpital Charles-Lemoyne ont apprécié les repas qui leur ont été donnés. (Photo : courtoisie)

Des employés de nuit de l’hôpital Charles-Lemoyne ont reçu une belle surprise de la part du commerce chamblyen Hiro Sushi.

Une infirmière, Angela Arsenault, a envoyé un message au journal afin de souligner ce geste. « Je voudrais remercier Hiro Sushi de Chambly pour avoir offert, la nuit dernière (4 juin), à notre équipe des soins intensifs et à l’équipe de la COVID de délicieux poke bowls! D’une fraîcheur extraordinaire! » écrit-elle.

« Nous avons eu une grosse nuit et ce fut une très belle surprise! » – Une infirmière

Elle a spécifié que c’était la première fois que les employés de nuit recevaient ce genre d’attention. « D’habitude, quand le quart de jour et celui de nuit sont passés, il ne reste plus rien. »

Mme Arsenault ajoute que « nous avons eu une grosse nuit et ce fut une très belle surprise! »

L’infirmière mentionne qu’ils sont vingt employés de nuit. Des infirmiers, des préposés aux bénéficiaires et deux résidentes en médecine, qui travaillent au service des soins intensifs de l’hôpital et aux soins intensifs COVID, ont pu en profiter.

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Pierre-Olivier Joseph patiente
Pierre-Olivier Joseph fait partie de l’alignement des Pierre-Olivier Joseph vit son confinement en Pennsylvannie. (Photo : archives)

Il est passé au Penguins de Pittsburgh accompagné d’Alex Galchenyuk en juin dernier en retour de Phil Kessel. Pierre-Olivier Joseph a vu, comme tous ses homologues, sa saison marquée d’une pause. Le Chamblyen de 20 ans a vécu sa première campagne à Wilkes-Barre, filiale-école de l’équipe de l’illustre Mario Lemieux, et vit son confinement dans son appartement en Pennsylvanie.

Que faisiez-vous quand la Ligue américaine de hockey (LAH) a annoncé qu’elle suspendait ses activités et quelle fut votre réaction?

« Après l’annonce de la NBA, on s’attendait à ce que ça s’en vienne pour nous. On était à l’aréna, on faisait notre routine d’entraînement et notre pratique habituelle. Ensuite, on a reçu le message que notre partie allait être annulée. Ça a été un choc, mais c’est pour le bien de tous et chacun. »

Quelles ont été les directives de l’équipe à partir de ce moment?

« De retourner à la maison, de faire une épicerie préventive, de bien se laver les mains et d’attendre les prochaines nouvelles. En gros, de faire ce qu’il fallait pour rester en santé. »

Dans un cas comme celui-ci, est-ce que les joueurs sont testés automatiquement au sein de l’organisation?

« Nous sommes bien entourés en ce qui a trait aux professionnels de la santé. Si on ressent des symptômes, on communique directement avec le personnel de santé de l’équipe. Ensuite, les ressources seraient déployées, mais non, à ce que je sache, les joueurs ne sont pas testés. »

Avant la pause, y avait-il une crainte au sujet du coronavirus qui circulait entre les joueurs la ligue?

« Initialement, on ne mesurait pas l’ampleur. On regardait les nouvelles provenant des autres continents, mais jamais on ne pensait que ça viendrait frapper aussi rapidement en Amérique du Nord. On se concentrait sur nos parties. Quand la vague est arrivée, on a constaté qu’il fallait prendre ça au sérieux. »

Comment vivez-vous la situation actuellement?

« Je suis à mon appartement à Wilkes-Barre. J’ai encore quelques choses à faire avant de revenir à Montréal. La température est belle ici et ça donne le goût de rester un peu plus. Je n’ai pas de retour prévu jusqu’à ce point. On regarde la situation évoluer. »

Comment gardez-vous la forme?

« Il est interdit d’aller à l’aréna ou dans les salles d’entraînement privées alors ça se passe à domicile. J’ai la chance de courir dehors, de m’entraîner chez moi. Je suis persuadé que plusieurs joueurs ont leur gym chez eux. »

Croyez-vous aux chances de la ligue de redémarrer?

« On espère que la saison recommence, mais, pour l’instant, c’est bien de prendre les précautions nécessaires pour que tout le monde soit en santé. Ça ne sert à rien de précipiter les choses. S’il faut annuler ou reporter, nous serons en accord. »

Comment évaluez-vous votre saison? En est-ce une à la hauteur de vos objectifs?

« J’avais un bon début qui a été ralenti en raison d’une mononucléose, mais j’ai été, ensuite, très bien accueilli de nouveau. À partir de là, j’ai continué mon ascension et je suis satisfait de ma progression. Malgré les joueurs qui rejoignaient l’équipe à Pittsburgh en raison de leurs nombreuses blessures, la fin de la saison se dessinait d’excitante façon pour nous. »

En 52 parties à Wilkes-Barre, le défenseur gaucher a amassé 3 buts et 14 aides tout en cumulant un différentiel de +2. Avant de raccrocher, il a passé le message suivant : « Restez à la maison! »

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
18 juin : bientôt une application volontaire pour contrer la propagation de la COVID-19
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau. (Photo : CPAC)

Aujourd’hui, 54 383 personnes ont été infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 120 personnes par rapport à hier. Ce sont 42 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 5 340 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 100 146 personnes qui ont été atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 8 348 depuis le début de la pandémie.

La barrière des 100 000 personnes touchées par le virus depuis le début de la pandémie au Canada, a été franchie aujourd’hui. Le Québec est la province qui a été jusqu’à présent la plus touchée par la COVID-19 avec plus de la moitiés des cas recensés et près du quart des personnes qui sont décédés au Canada.

Le déconfinement se poursuit à un rythme soutenu partout au pays et Ottawa a annoncé aujourd’hui, le lancement d’une application permettant d’alerter les citoyens qui l’auront téléchargée de savoir s’ils sont passés à proximité d’une personne qui avait la COVID-19.

Le premier ministre fédéral, Justin Trudeau, en a fait la promotion lors de sa conférence de presse quotidienne afin que le plus grand nombre envisage de télécharger cette application. Toutes les provinces ne semblent pas être aussi intéressées que l’Ontario qui utilisera l’application dans un projet pilote.

« Il suffira de télécharger l’application et de l’oublier. Elle sera totalement anonyme et ne permettra pas de donner des informations de géolocalisation. L’application est nationale, et elle sera ajustée pour chaque province qui s’implique. Mais l’application sera la même partout au pays », a précisé M. Trudeau.

Il n’y aura aucune obligation de télécharger l’application pour les citoyens et la banque de données sera détenue par le gouvernement fédéral « elle ne contienbdra que des codes anonymes », soutien M. Trudeau.

Cet outil permettra aux personnes qui ont l’application de savoir si elles ont côtoyé une personne infectée et pourront ainsi aller se faire dépister.

« Il n’y a aucune obligation à la télécharger, mais cela sera plus efficace si un grand nombre de personnes fasse cette démarche. »

Toutes les personnes qui ont un résultat positif lors d’un test pourront se faire aider à installer l’application par un professionnel.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

Par Martine Veillette
 
Une grosse perte financière pour une cabane à sucre
La cabane à sucre Les Quatre feuilles est fermée jusqu’à nouvel ordre. (Photo : courtoisie)

Les cabanes à sucre fonctionnent annuellement pendant deux ou trois mois. Cette année, la saison des sucres est en suspens le temps que le coronavirus soit contrôlé. Cela représentera une perte financière importante pour Michel St-Arnaud, propriétaire de la cabane à sucre Les Quatre feuilles, à Rougemont.

« On s’en attendait avec les annonces des derniers jours (du premier ministre François Legault). On avait commencé à réduire notre nombre de places à 180 personnes en espérant pouvoir rester ouvert. Ensuite, il a annoncé qu’on devait fermer. On ne s’est pas obstinés et on a avisé nos clients. Je crois qu’on devra faire une croix sur la saison », mentionne l’homme d’affaires.

Une situation décevante pour celui qui en était à sa deuxième saison. « On était en avance de 20 % sur les revenus comparativement à l’an dernier », relate M. St-Arnaud. Sa cabane à sucre offre des repas sans gluten et végétariens. Il soutient que des gens d’un peu partout au Québec y venaient pour déguster un repas traditionnel adapté.

« On avait beaucoup de réservations pour les prochaines semaines. Les pertes seront au-delà de 140 000 $ à 150 000 $ », estime-t-il.

Si certaines cabanes à sucre se sont tournées vers une offre de plats à emporter, ce ne sera pas le cas pour lui. « On a évalué la possibilité, mais on ne pourra pas l’offrir pour une question de logistique. C’est très compliqué et on aurait dû absorber plus de pertes », indique le propriétaire. Comme il ne produit pas de sirop, il ne sera pas possible pour lui de vendre des produits dérivés.

Sa salle sert aussi de réception et il offre le souper au cours de l’été pour le Théâtre de Rougemont. Il espère que la vie aura repris d’ici là.

« Les pertes seront au-delà de 140 000 $ à 150 000 $. » – Michel St-Arnaud

Deux entreprises à risque

M. St-Arnaud est également propriétaire d’une entreprise de location de jeux gonflables et d’autres articles de fête. La fin d’année scolaire en juin est un moment important pour cette entreprise. « Si les écoles ne reprennent pas et que les contrats tombent à l’eau, ce sera un autre gros coup pour nous », affirme-t-il. Ces contrats représentent environ 80 000 $.

Le propriétaire tente de voir avec son directeur de compte à son institution financière et avec Investissement Québec comment on peut lui venir en aide financièrement. Il craint qu’une, peut-être même ses deux entreprises fassent faillite. « J’espère que le gouvernement aidera par exemple par des prêts. J’ai peur qu’il aide plus les grosses entreprises et qu’il n’en reste pas beaucoup pour les petites », indique M. St-Arnaud.

Il ajoute qu’il doit payer des factures et que ses liquidités fondent. « Notre grosse saison, c’est mars et avril. C’est cet argent qui nous permet de payer les dépenses. Si on perd la saison, on n’aura plus de liquidités », dit-il.

Le propriétaire a dû mettre à pied une quinzaine d’employés qui, pour la majorité, avaient également un autre emploi.

Malgré la perte financière, M. St-Arnaud estime que le gouvernement du Québec a pris la bonne décision de fermer les établissements.

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
24 avril : un appel à tous, même aux personnes sans compétence médicale
Le premier ministre François Legault. (Photo : archives)

Aujourd’hui, le point de presse du premier ministre du Québec, François Legault, a fait état de 22 616 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 778 personnes par rapport à hier. Ce sont 97 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 1 340 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 43 551 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 2 329 depuis le début de la pandémie.

Le nombre des guérisons au Québec est de 4 724 personnes. Il y a 1 460 hospitalisations. Rappelons que le Québec aurait 8000 lits de disponibles au total.

Un peu victime du succès du confinement au Québec, François Legault avertit les Québécois de ressortir graduellement, sans attendre un vaccin.

Le premier ministre indique que plusieurs personnes hospitalisées ne sont plus malades. Cependant, elles restent à l’hôpital pour éviter de surcharger les CHSLD.

M. Legault a rappelé qu’il y avait encore un gros problème de personnel dans les CHSLD. « Je demande à ceux qui ne sont pas inscrits à jecontribuecovid19.gouv.qc.ca qu’ils s’inscrivent, même si vous n’avez pas de qualification. Il faut être disponible à temps plein. Ce n’est pas du travail bénévole. Les personnes retenues gagneront 21,28 $ de l’heure. » C’est le troisième appel sur ce site du premier ministre.

Il a rappelé que lors de la période de déconfinement dans les écoles et au travail, il sera important de garder les mesures de distanciation physique. « Il faudra porter un masque, dans les transports en commun ou au travail si ces mesures ne sont pas possibles. On a besoin que la vie normale reprenne. On a besoin de recommencer la vie en société. »

Mesures fédérales

Aujourd’hui, le premier ministre canadien Justin Trudeau a annoncé une aide aux petites entreprises et aux organismes de bienfaisance pour leurs coûts fixes concernant les loyers à payer.

« Nous avons passé une entente avec toutes les provinces et les territoires pour baisser les loyers de 50 000 $ ou moins aux petites entreprises. Il y aura une baisse de 75 %. Sur ces 75 %, 50 % seront payés par le gouvernement fédéral à auteur de 75 %, et 25 % par les gouvernements provinciaux. Le propriétaire absorbera les 25 % restant du loyer », a indiqué le premier ministre. La période visée pour l’instant est entre avril et juin et les montants versés seront rétroactifs.

« On aura d’autres annonces pour les entreprises plus grandes », a précisé M. Trudeau.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

Le chanteur ravi de son expérience à La Voix

Par Martine Veillette
Le chanteur ravi de son expérience à La Voix
Maxime Lapointe lors de son duel contre Alex Burger. (Photo : courtoisie - Osa image et TVA)

Maxime Lapointe, qui est notamment connu pour avoir vendu son premier CD de porte à porte à Marieville, s’est incliné lors des duels de l’émission La Voix. Il ne regrette rien et soutient que son expérience lui a apporté beaucoup.

Son passage a été diffusé le 15 mars et avait été enregistré avant les Fêtes. La production de l’émission a annoncé qu’elle repoussait la présentation des émissions en direct à une date ultérieure en raison des contraintes engendrées par la COVID-19.

Le chanteur de l’équipe Pierre Lapointe a donc entonné lors de cette émission Ces montagnes, de Philémon Cimon, avec Alex Burger. Ce dernier a été préféré par le coach, ce qui a forcé le départ de Maxime Lapointe.

« J’ai trippé ben raide. Je crois qu’on faisait partie des duels où les deux auraient pu passer. J’ai fait ce que j’avais à faire. Je n’ai aucun regret. Je suis content de mon expérience », affirme le jeune homme de 19 ans.

Le chanteur, qui sort de l’École nationale de la chanson de Granby, a été surpris par le choix de chanson de son mentor. Une mélodie qu’il ne connaissait pas et un style qu’il n’avait pas l’habitude de faire. « J’ai été capable de le faire et j’en suis bien fier », dit-il.

Lors des auditions à l’aveugle, Pierre Lapointe et Garou s’étaient retournés sur sa prestation. Maxime Lapointe avait opté pour Pierre Lapointe. « Je pense que si j’avais été avec Garou, il m’aurait proposé plus du rock. Ça aurait été un moins gros défi. Je pense que c’est pour ça que je suis allé avec Pierre Lapointe », relate le chanteur.

Confirmation de carrière

L’aventure La Voix lui a apporté beaucoup, de belles rencontres et le loisir de s’amuser, mais surtout de confirmer qu’il voulait plus que jamais devenir chanteur. Il souhaite chanter pour transposer l’émotion au public.

« Ça m’ouvre plein de portes. C’est la meilleure chose qui pouvait m’arriver. Ça m’a confirmé que je suis bien sur scène. Je suis resté moi. Je n’avais jamais fait de prestation à aussi grande échelle. Ça m’a confirmé que j’étais à la bonne place. C’est un rêve d’enfant que je réalise », raconte Maxime Lapointe.

Le jeune homme, qui réside aujourd’hui à Granby, mijote plusieurs projets de musique. « Je ne suis pas quelqu’un qui s’assoit sur ses lauriers, affirme-t-il. Avant de participer à La Voix, j’avais déjà des projets. »

Maxime Lapointe souhaite participer à un maximum de concours, quand ceux-ci reprendront après la crise du coronavirus.

« J’ai des chansons de prêtes; 2020 sera une année plaisante et 2021, encore plus. Les gens qui aiment ce que je fais sont invités à me surveiller! », dit-il comme seule information concernant ses projets, ajoutant qu’il pourrait avoir un enregistrement.

Le participant soutient avoir reçu plusieurs messages de spectateurs à la suite de ses prestations à la télévision. « C’est incroyable combien j’en ai eu! Ça fait du bien. Dans un début de carrière, il y a des moments où tu doutes et tu ne sais plus si tu y crois. Ça s’est tellement bien passé. Ça donne l’énergie pour les projets », indique-t-il.

Premier CD

Maxime Lapointe avait vendu son premier CD alors qu’il n’avait que 15-16 ans en faisant du porte-à-porte à Marieville. « C’est fini, je ne ferai plus de porte-à-porte. Je n’en ai plus besoin. Mais ça a été une belle expérience. Je suis fier de l’avoir fait », raconte-t-il.

Ce disque a été enregistré en 1000 exemplaires uniquement et il n’est pas prévu de le refaire. « J’aimerais que ces CD deviennent des pièces de collection. Il m’en reste quelques-uns que je vends avant mes shows », explique le chanteur.

 

Une étape de plus pour Katrine Sansregret

Katrine Sansregret, qui chante l’hymne national lors des joutes à domicile des Forts de Chambly, a lancé le bal des duels lors de l’émission du 15 mars. Elle a affronté Joffré Charles.

Le coach Marc Dupré a d’abord tranché pour son rival tout en appuyant sur son bouton “ sauvé “, permettant de conserver les deux chanteurs. Garou et Pierre Lapointe ont tenté de ravir la chanteuse, qui a finalement pris la décision de poursuivre avec son coach initial.

Rappelons que Katrine Sansregret, 15 ans, avait aussi participé à La Voix Junior, où elle avait quitté après son duel. Elle était dans l’équipe de Marc Dupré.

Un retour souhaité, mais avec des précautions

Par Martine Veillette
Un retour souhaité, mais avec des précautions
Les écoles sont fermées depuis le 13 mars. (Photo : archives)

Le possible retour en classe le 4 mai ou même avant, selon ce qu’avait avancé le premier ministre François Legault, a apporté son lot d’inquiétudes au sein des enseignants.

Éric Gingras, président du Syndicat de Champlain, mentionne que les enseignants et le personnel de soutien, qu’il représente, ont hâte de revoir les élèves et que la vie reprenne une certaine normalité. Cependant, des craintes subsistent quant à la réouverture des écoles.

« C’est évident que nous avons certaines préoccupations quant au retour, en fonction du moment où cela s’effectuera. Il devra y avoir des balises claires et des mesures envisagées pour les membres du personnel qui ont des conditions particulières qu’on ne peut pas ignorer dans le contexte, que ce soit en matière de santé, de condition médicale personnelle, de celle d’un enfant ou d’un proche », dit-il.

Il ajoute que la déclaration de M. Legault, sur la possibilité d’ouvrir les écoles avant le 4 mai, a fait sursauter le personnel de l’éducation. Pour l’instant, rien n’est confirmé en ce sens. Le premier ministre a par ailleurs affirmé quelques jours plus tard que les commerces feraient des ouvertures progressives avant les écoles. En point de presse le 20 avril, il a mentionné que deux semaines seraient nécessaire avant l’ouverture des écoles et que, pour le moment, il ne l’annonçait pas. Ce qui laisse prétendre que le retour en classe ne se fera pas le 4 mai.

« Le moment venu, nous serons là pour nous assurer que le retour se passe le mieux possible dans les circonstances », affirme M. Gingras. Selon lui, il est important qu’il y ait une conclusion à cette année scolaire, peu importe sa durée. Cela permettra aux élèves et aux professeurs de se revoir « pour mettre un point final à cette année et pour se dire au revoir. Pour certains, ça marquera le passage au secondaire ou au niveau collégial. Cela nous apparaît essentiel pour la suite des choses ».

Procédures claires réclamées

Cependant, il précise que des procédures claires doivent être mises en place et divulguées à l’ensemble du réseau scolaire. Plusieurs questions demeurent sans réponse. « Quelles seront les mesures de protection et de limitation de la contagion? Comment s’organisera-t-on en classe avec 27, 28, 29 élèves? Quelles seront les consignes d’hygiène? Y aura-t-il le matériel nécessaire? Y aura-t-il un protocole de retrait lorsqu’un élève sera contaminé? Parce que cela arrivera assurément… Les questions sont nombreuses et, évidemment, nous n’avons pas les réponses à ce moment-ci, il est encore trop tôt », mentionne-t-il.

« Le moment venu, nous serons là pour nous assurer que le retour se passe le mieux possible dans les circonstances. » – Éric Gingras

Selon lui, il faudra que « les autorités et le gouvernement s’y penchent avant de faire des annonces pour s’assurer que le retour ne se fasse pas dans le chaos et à géométrie variable selon les commissions scolaires et les milieux. Il est important aussi de se rappeler collectivement que les écoles ne sont pas des garderies, qu’il faut rouvrir rapidement pour que la reprise économique puisse avoir lieu ».

De plus, le syndicat craint une accentuation de la pénurie de main-d’œuvre déjà présente dans le milieu scolaire, puisque certaines personnes pourraient ne pas pouvoir reprendre le travail pour des raisons de santé. « Il faudra faire preuve de compréhension, de flexibilité et d’ingéniosité, parce que la pénurie de main-d’œuvre dans le réseau n’a pas disparu pendant le confinement! »

Renfort en santé

Dans cette urgence sanitaire, le gouvernement du Québec adopte régulièrement des arrêtés ministériels. Récemment, il en a adopté un permettant de faire appel au personnel des commissions scolaires pour venir en aide au réseau de la santé.

M. Gingras rassure qu’actuellement, bien que la situation change rapidement, les personnes appelées sont celles qui détiennent des compétences dans le domaine de la santé, notamment les infirmières qui enseignent en formation professionnelle. Il précise également que, pour le moment, c’est sur une base volontaire.

« Cet arrêté ministériel fait couler beaucoup d’encre parce qu’il ratisse très large pour donner au gouvernement toutes les options possibles. Et puisqu’on y fait pour la première fois mention du fait que le personnel enseignant au sens large pourrait être requis dans le réseau de la santé, il n’en fallait pas plus pour inquiéter les gens », affirme le président.

Il ajoute que « le flou artistique sur certains aspects, les imprécisions sur d’autres et le manque de directives claires nous laissent perplexes parce qu’il s’agit d’une recette parfaite pour alimenter les questionnements et l’inquiétude chez le personnel de l’éducation ».

Le personnel du Syndicat est toujours actif en télétravail depuis le début de la crise afin de répondre aux questions et inquiétudes de ses membres.

Photo de Frank Rodi
Par Frank Rodi
9 mai : plus de 830 nouveaux cas au Québec
(Photo : archives)

C’est sans point de presse aujourd’hui que l’Institut national de Santé publique du Québec a mis à jour le bilan lié à la COVID-19. Il y a maintenant 36 986 personnes infectées par le coronavirus au Québec. Une hausse de 836 cas depuis hier. Ce sont 61 nouveaux décès qui ont été rapportés, soit un bilan qui augmente à 2786 morts dans la province. Le nombre d’hospitalisations se situe à 1835 cas (une hausse de 8), dont 205 personnes (une diminution de 2) aux soins intensifs. Au Canada, la situation augmente également. Ce sont 67 619 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 4784 depuis le début de la pandémie.

Le gouvernement du Québec fait relâche de ses points de presse quotidiens pendant la fin de semaine.

Rappelons qu’hier, le docteur Horacio Arruda a indiqué qu’il y aurait dans quelques jours 14 000 tests effectués quotidiennement. La région du grand Montréal sera ciblée à 80 % pour le nombre de tests disponibles.

Le dernier bilan de la Direction de santé publique de la Montérégie fait état de 4444 cas dans la région. En tout, il y a 213 décès répertoriés en Montérégie. Le nombre de cas par municipalité : Saint-Bruno-de-Montarville 46 cas, Saint-Basile-le-Grand 96 cas, Sainte-Julie 93 cas.

Justin Trudeau inquiet

En point de presse samedi matin, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’est dit inquiet face aux plans de déconfinement des provinces du territoire. Il a aussi admit qu’il était « très inquiet » de la situation à Montréal, un foyer d’éclosion majeur de la COVID-19 au pays. Il a aussi rappelé que la santé et la sécurité devaient primées pendant la période de déconfinement.

Justin Trudeau n’a pas annoncé de nouvelles mesures aujourd’hui.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

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Par Frédéric Khalkhal
14 avril : manque de personnel dans les CHSLD
Le premier ministre François Legault. (Photo : archives)

Aujourd’hui, le point de presse du premier ministre du Québec, François Legault, a fait état de 14 248 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 691 personnes par rapport à hier. Ce sont 75 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 435 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 26 897 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 924 depuis le début de la pandémie.

Les hospitalisations sont au nombre de 936, une hausse de 57 aujourd’hui. Rappelons que le Québec aurait 8000 lits de disponibles au total.

Le point de presse de François Legault a mis l’emphase sur le manque de personnel dans les CHSLD au Québec. « C’était déjà un problème avant la crise. Il y en manque plus aujourd’hui avec 1250 employés dans les CHSLD qui sont absents pour des raisons de santé ou autres. On manque de personnel médical. »

Il a lancé un appel aux médecins spécialistes, aux médecins généralistes, aux infirmières, au personnel médical à la retraite, au personnel enseignant qui a des compétences en santé et même aux aidants naturels. « On a besoin de vous », a-t-il indiqué.

Il a pris le temps d’indiquer, en ce qui concerne les proches aidants, que seuls les proches aidants connus avant la COVID-19 pourraient s’inscrire sur un mode volontaire. « Si vous n’êtes pas un proche aidant identifié par les responsables des établissements, l’interdiction des visites demeure. »

Sur les 2600 résidences pour personnes âgées, 296 CHSLD connaissent au moins un cas de la COVID-19 et 41 résidences sont plus critiques et sont sous surveillance. Une liste qui sera mise à jour régulièrement.

Le directeur national de la santé publique, le Dr Horacio Arruda, a insisté sur le fait de respecter à la lettre les mesures prises pour répondre au problème de manque de personnel dans les CHSLD. « Les aidants naturels identifiés pourront débuter jeudi matin. On demande à tous de respecter à la lettre ce qu’on va faire pour les CHSLD. »

Rappelons qu’un arrêté ministériel a été envoyé aux commissions scolaires pour réquisitionner le personnel en arrêt de travail dans les commissions scolaires et les cégeps. Cela concerne par exemple de professeurs en sciences infirmières.

Mesures fédérales

L’initiative du Québec de mieux rémunérer le personnel des résidences pour aînés pourrait être suivie par Ottawa. C’est ce qu’a annoncé aujourd’hui, Justin Trudeau, premier ministre du Canada. « Québec récompense les personnes qui travaillent dans les résidences pour les personnes âgées, on regarde à faire ça sur le plan national. Certaines provinces sont intéressées par le modèle québécois. Le gouvernement pourrait donner de l’argent. »

Le premier ministre a annoncé également des mesures de restriction pour les personnes revenant de l’étranger et n’ayant pas de plan de quarantaine crédible. Ils devront aller dans des hôtels désignés par Ottawa. Cette mesure entre en vigueur ce soir à minuit.

Quant à une fin probable des mesures de confinement, « il est encore question de semaine. Ce n’est pas pour tout de suite. Nous sommes encore en pandémie et ce n’est pas terminé. Il faudra procéder par étape. »

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

23 mai : Près de 4 000 décès
Le 23 mai 2020 — Modifié à 7 h 44 min le 25 mai 2020
Temps de lecture : 1 min

Par Jean-Christophe Noël

(Photo : courtoisie )
Aujourd’hui, François Legault ne donnait pas de conférence de presse. Le Québec fait état de 46 836 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 697 personnes par rapport à hier. Ce sont 75 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 3 940 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 82 892 personnes qui sont atteintes de la COVID-19. Les décès sont au nombre de 6 342 depuis le début de la pandémie.

Les rassemblement se font nombreux avec la venue du beau temps et l’ouverture de certains espaces publics. Toutefois, l’appel à la discipline persiste.

La situation des camps de jour demeure un sujet chaud . Le défi principal pour les municipalités est de recruter des moniteurs.

En date du 22 mai, il y avait un total de 88 personnes qui ont été atteintes à la COVID-19 résidant à Chambly, 40 personnes à Carignan, 11 personnes à Richelieu, 9 personnes à Saint-Mathias-sur-Richelieu, 40 cas à Marieville, 14 cas à Saint-Angèle-de-Monnoir, 18 cas à Saint-Césaire et toujours moins de 5 cas à Rougemont. Notons toutefois que ces données ne tiennent pas en considération le nombre de cas rétabli par municipalité.

À Ottawa
Pour une première depuis le début de la pandémie, Justin Trudeau a pris congé de conférence de presse cette fin de semaine.

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Par Frédéric Khalkhal
21 avril : plus de 1000 décès et 20 000 cas
Le premier ministre François Legault. (Photo : archives)

Aujourd’hui, le point de presse du premier ministre du Québec, François Legault, a fait état de 20 126 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 807 personnes par rapport à hier. Ce sont 102 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 1041 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 38 205 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 1 884 depuis le début de la pandémie.

Le nombre des guérisons au Québec est de 4 048 personnes. Il y a 1 224 hospitalisations, une hausse de 55 aujourd’hui. Rappelons que le Québec aurait 8000 lits de disponibles au total.

Sur les 1 041 victimes de la COVID-19, M. Legault a précisé que 850 d’entre elles demeuraient dans des résidences pour personnes âgées.

Sur l’ensemble des 2600 établissements pour aînés au Québec, le premier ministre a indiqué que 80 d’entre eux sont dans une position difficile quant au virus.

Le point positif qu’il a voulu souligner c’est que 1 000 des 2 000 employés manquant dans les établissements pour aînés ont été trouvés. « D’ici demain soir, on devrait avoir trouvé les 2 000 employés à temps plein. »

Même si les médecins viennent aider dans les CHSLD, les salles d’opération restent ouvertes dans les hôpitaux pour les chirurgies urgentes ou semi-urgentes. Une inquiétude est cependant présente depuis plusieurs jours : la pénurie mondiale de sédatifs.

M. Legault a encore une fois voulu préparer les citoyens quant à une réouverture « progressive », de l’économie, des garderies, des écoles. « On regarde comment on va rouvrir graduellement l’économie et les services de garde et les écoles, mais on veut y aller graduellement. Pour l’instant, rien n’est décidé. »

Le premier ministre semble déjà avoir écarté un retour des classes uniquement en septembre. « Ce n’est pas une bonne idée d’attendre le 1er septembre pour retourner un million d’enfants en même temps », craignant une deuxième vague du virus.

L’appel lancé par M. Legault pour trouver des travailleurs saisonniers semble avoir fonctionné. L’UPA se dit débordée d’appels.

Mesures fédérales

Lors de son point de presse aujourd’hui, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau a annoncé un plus grand soutien aux organismes communautaires aidant les plus démunis. Le nouveau Fonds d’urgence d’appui communautaire aura un budget de 350 millions de dollars.

Le gouvernement fédéral collaborera avec Centraide, la Croix-Rouge et les Fondations communautaires du Canada dans la distribution des sommes aux organismes.

Le premier ministre a aussi annoncé la mise en place d’une calculatrice, qui permettra aux entreprises de savoir quel sera le montant de la subvention salariale d’urgence dont elles ont droit. Les inscriptions des entreprises à cette subvention pourront débuter le 27 avril sur le site de l’Agence du revenu du Canada.

« Vos efforts portent fruits. On va vers la bonne direction. Continuons à suivre les conseils des experts », a-t-il conclu.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

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Par Jean-Christophe Noël
24 mai : Près de 600 cas de plus
(Photo : courtoisie )

Aujourd’hui, François Legault ne donnait pas de conférence de presse. Le Québec fait état de 47 411 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 573 personnes par rapport à hier. Ce sont 44 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 3 984 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 84 081 personnes qui sont atteintes de la COVID-19. Les décès sont au nombre de 6 447 depuis le début de la pandémie.

Certains commerces comme les épiceries ont commencé à rouvrir les dimanches, allégeant les files d’attente des samedis et lundis.

En date du 22 mai, il y avait un total de 88 personnes qui ont été atteintes à la COVID-19 résidant à Chambly, 40 personnes à Carignan, 11 personnes à Richelieu, 9 personnes à Saint-Mathias-sur-Richelieu, 40 cas à Marieville, 14 cas à Saint-Angèle-de-Monnoir, 18 cas à Saint-Césaire et toujours moins de 5 cas à Rougemont. Notons toutefois que ces données ne tiennent pas en considération le nombre de cas rétabli par municipalité.

À Ottawa

Pour une deuxième journée consécutive, Justin Trudeau a pris congé de conférence de presse.

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Par Frédéric Khalkhal
16 avril : un médecin de 44 ans décédé en Montérégie
Le premier ministre François Legault. (Photo : archives)

Aujourd’hui, le point de presse du premier ministre du Québec, François Legault, a fait état de 15 857 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 997 personnes par rapport à hier. Ce sont 143 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 630 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 29 925 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 1 213 depuis le début de la pandémie.

Les hospitalisations sont au nombre de 1018, une hausse de 34 aujourd’hui. Rappelons que le Québec aurait 8000 lits de disponibles au total. Les personnes en soins intensifs, au nombre de 209, sont en baisse de 9.

La COVID-19 a fait sa première victime dans le corps médical. Il s’agit d’un médecin de 44 ans, œuvrant au service de la Direction de la santé publique de la Montérégie.

Le Dr Horacio Arruda, directeur national de la santé publique au Québec, a confirmé le décès, mais n’a pas souhaité donner plus d’information. « Je souhaite juste dire qu’il ne travaillait pas en milieu de soin. Cela montre que le virus peur frapper ailleurs. »

Pas d’ouverture de classe prochainement

Devant la levée de boucliers qu’avait déclenchée l’annonce du gouvernement d’une ouverte avant le 4 mai des écoles, M. Legault fait marche arrière. « On ne prévoit pas d’ouverture à court terme, mais je n’exclus pas ouvrir les écoles avant la fin de l’année scolaire. On va en premier lieu favoriser les raisons de santé. »

Par contre, dès aujourd’hui, l’imagerie médicale dans les hôpitaux a été ouverte de nouveau pour tout le monde.

« Dans les hôpitaux, la situation est sous contrôle. Cela reste difficile dans les CHSLD. À la suite de mon appel d’hier aux médecins spécialistes et généralistes, on a 2000 médecins qui ont accepté de répondre à mon invitation. Je les remercie. »

Hier, M. Legault avait indiqué que 1000 personnes de l’armée pourraient venir aider dans les CHSLD. « Il n’y en aurait qu’entre 60 et 100 finalement. Nous avons demandé au gouvernement fédéral de nous envoyer toutes les personnes qu’il pouvait », de préciser M. Legault.

Le premier ministre a rappelé que plusieurs scénarios étaient à l’étude pour une sortie progressive du confinement et un retour au travail.

« On va vous en parler dans les prochains jours. »

Mesures fédérales

Ce soir, le premier ministre canadien, Justin Trudeau, s’entretiendra avec ses homologues provinciaux pour trouver des solutions afin de trouver des solutions pour protéger les centres pour les personnes âgées.

Il a confirmé que Québec a demandé au gouvernement fédéral de prêter « main-forte », aux travailleurs de la santé dans les CHSLD au Québec. « On travaille avec le Québec pour voir s’il y a du personnel de la Croix rouge, l’armée ou encore des bénévoles inscrits auprès de santé Canada. On regarde comment le gouvernement fédéral peut aider. » Il a reconnu que l’impact de la COVID-19 dans les CHSLD est plus grave que prévu, mais qu’il n’y a pas tant de personnel médical dans l’armée canadienne.

Élargissement des mesures de subvention pour les entreprises

M. Trudeau a annoncé qu’il assouplirait le programme pour les petites et mes moyennes entreprises (PME). Désormais, ce sont toutes les PME qui ont eu une masse salariale entre 20 000 et 1,5 million de dollars, en 2019, qui peuvent demander un prêt garanti allant jusqu’à 40 000 $. Jusqu’à présent, 195 000 demandes ont été acceptées pour un montant total de 7,5 milliards de dollars.

Un programme d’aide sera aussi mis en place pour faciliter le paiement des loyers commerciaux.

M. Trudeau a précisé que nous étions « loin de la relance économique. Nous en avons encore pour plusieurs grosses semaines.»

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

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Par Frédéric Khalkhal
5 juin : 14 milliards pour les provinces et les territoires
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau. (Photo : CPAC)

Aujourd’hui, 52 398 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 255 personnes par rapport à hier. Ce sont 50 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 4 935 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 94 325 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 7 749 depuis le début de la pandémie.

Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau a annoncé une aide de 14 milliards aux provinces et territoires du pays.

Cet argent permettra, entre autres, d’aider les provinces et les territoires et leurs municipalités, à financer les 10 jours de congé maladie auxquels pourraient avoir droit les travailleurs pour éviter d’infecter leurs collègues, cet argent permettrait aussi aux provinces et territoires d’acheter de l’équipement de protection pour les employés de la santé, mais aussi pour l’ensemble des travailleurs, ces 14 milliards permettraient d’aider aussi le transport en commun ou encore les services de garde.

En plus de cette annonce, le premier ministre a indiqué qu’un paiement unique de 600 $ viendrait aider les personnes handicapées, qui elles aussi souffrent de la pandémie. « On va créer un programme pour aider les personnes handicapées pour que celles-ci trouvent un travail », a-t-il précisé.

Il a également précisé que 1,2 million de Canadiens n’ont plus besoin de la Prestation canadienne d’urgence (PCU)« Mais si on veut avancer, il nous faut un plan canadien pour nous permettre de voir où nous nous trouvons cet été et cet hiver. »

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

Les échanges de garde d’enfants en période de pandémie

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Par Jean-Christophe Noël
Les échanges de garde d’enfants en période de pandémie
Les gardes partagées d’enfants suscitent de nombreuses questions. (Photo : archives)

Alors que le gouvernement exige le confinement à un domicile, qu’en est-il des enfants vivant avec la réalité d’être partagés entre deux foyers?

Patrick Marquès, maire de Carignan, est avocat/médiateur familial. Les tribunaux ne fonctionnant que pour les urgences, il a vu beaucoup de ses dossiers être remis ultérieurement. Malgré sa tâche de travail réduite, il reçoit bon nombre de messages de parents se questionnant quant à la garde partagée de leurs enfants. Tout en rappelant que la directive principale est que les jugements sont maintenus en cette période de confinement,M. Marquès redirige vers le ministère de la Justice qui répond aux questions les plus fréquemment posées.

Que répondre aux parents inquiets des risques de transmission de la COVID-19 liés au changement de garde de l’enfant?

Plusieurs situations sont susceptibles de se produire pendant cette période de pandémie : un des parents est déclaré positif à la COVID-19 ou a des symptômes; quelqu’un dans l’entourage de la famille a été déclaré positif à la COVID-19 ou a des symptômes; l’enfant est déclaré positif à la COVID-19 ou a des symptômes; un des parents, l’enfant ou quelqu’un de l’entourage est en isolement en raison d’un voyage à l’extérieur du pays.

Ces situations commandent un isolement de 14 jours afin d’éviter la propagation du virus. Pendant cette période, l’enfant ne pourra pas se déplacer d’un domicile à un autre si des personnes sont isolées d’un côté ou de l’autre. L’objectif est d’éviter la propagation.

Si vous êtes inquiet des mesures de précaution prises chez l’autre parent, mais que les situations énumérées
ci-haut ne prévalent pas, il est recommandé d’en discuter entre vous afin de voir ce qui peut être fait afin de remédier à la situation.

Est-ce que l’ordonnance de garde et d’accès demeure en vigueur en cette période exceptionnelle?

Les ententes préalables, que ce soit une ordonnance de garde ou de droits d’accès ou une entente convenue entre les parents, par exemple en médiation familiale, doivent être respectées autant que possible. Toutefois, dans la situation actuelle, chacun doit appliquer le gros bon sens et respecter les consignes émises par la santé publique.

Chacun doit collaborer et respecter les consignes sanitaires. Chaque personne a un rôle à jouer afin de diminuer les risques de propagation des virus. Ceci s’applique également aux parents séparés et aux familles où un enfant peut avoir à se déplacer d’un milieu familial à un autre.

Que peuvent faire les anciens conjoints incapables de s’entendre?

Il faut savoir que les enfants ont des besoins essentiels, dont peut faire partie celui d’avoir accès à leurs deux parents et d’être mis à l’abri des tensions entre eux.

En cas de désaccord, les parents peuvent faire appel à un médiateur familial pour favoriser la discussion et tenter de résoudre le conflit. Plusieurs médiateurs font de la médiation à distance, ce qui permet d’éviter les contacts physique en cette période de distanciation.

Pour plus d’informations sur la médiation, sur son coût ou pour trouver un médiateur, nous vous invitons à visiter la section « La médiation familiale, pour négocier une entente équitable » dans le site Internet du ministère de la Justice. Finalement, s’il n’est pas possible de s’entendre, la Cour supérieure pourra être saisie d’une demande.

Comment faire pour limiter les inconvénients pour l’enfant dans la situation où il serait difficile de respecter les droits de garde habituels?

Pour l’enfant qui a besoin de ses deux parents, il est recommandé de mettre en place des moyens pour que l’enfant puisse demeurer en contact grâce à différents moyens technologiques (Skype, Facetime, etc.) et ce pour la durée de la crise.

Dans une situation de garde partagée impliquant plusieurs changements de milieux familiaux dans la semaine,est-ce que les parents doivent poursuivre de la même façon?

On doit tenter de respecter l’ordonnance de garde ou de droits d’accès dans la mesure du possible. Toutefois, en cette période de pandémie, vous pouvez tenter de convenir de modalités différentes avec l’autre parent afin de minimiser les déplacements.

Est-ce que deux parents habitant deux régions différentes doivent effectuer le changement de garde?

On doit tenter de respecter l’ordonnance de garde ou de droits d’accès dans la mesure du possible. Toutefois, en cette période de pandémie, il est demandé que les déplacements entre les différentes régions soient limités le plus possible. Vous pouvez tenter de convenir de modalités différentes avec l’autre parent afin de minimiser les déplacements et convenir de poursuivre les contacts à l’aide de moyens technologiques.

Si le changement de garde implique un déplacement dans l’une des régions sociosanitaires dont l’accès est limité, le parent devra expliquer aux policiers que son déplacement vise à réaliser un échange de garde ou exercer un droit d’accès. Le déplacement devrait ainsi être autorisé, et ce, peu importe que le droit de garde ou le droit d’accès soit prévu à une ordonnance de la Cour ou dans le cadre d’une entente.

Que faire si l’ex-conjoint(e) travaille dans le milieu de la santé?

Le système de santé prend les mesures nécessaires afin de protéger son personnel.

Pour obtenir des conseils, la population peut contacter la ligne de la Clinique d’assistance juridique COVID-19 au 1 866 699-9729 ou consulter les sites internes suivants : https://www.justice.gouv.qc.ca/couple-et-famille/separation-et-divorce/ ou https://www.educaloi.qc.ca/categories/separation-et-divorce

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Par Frédéric Khalkhal
16 juin : le sport intérieur autorisé
(Photo : archives)

Aujourd’hui, 54 263 personnes ont été infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 117 personnes par rapport à hier. Ce sont 29 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 5 298 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 99 774 personnes qui ont été atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 8 299 depuis le début de la pandémie.

Les ministres québécois se succèdent pour annoncer des nouvelles de déconfinement. Aujourd’hui, c’est la ministre déléguée à l’Éducation et ministre responsble de la Condition féminine, Isabelle Charest, qui a annoncé l’assouplissement de certaines restrictions imposées aux activités physiques en raison de la pandémie actuelle de COVID-19. Elle était accompagnée pour faire cette annonce du directeur national de la santé publique de la province, le docteur Horacio Arruda.

Ainsi les piscines, les gyms et arénas du Québec, comme toutes les infrastructures sportives intérieurs, pourront rouvrir le 22 juin. « En situation de match, les contacts de manière accidentelle seront acceptés. À moins d’un retour en arrière, c’est la dernière phase de reprise. Par contre les combats, dans les sports de combat sont toujours interdits », a précisé Mme Charest.

Même s’il y a là un semblant de retour à la normalité en matière sportive, Le Dr Arruda a rappelé que ce n’était pas le cas. « La normalité totale quand va-t-elle arriver? Dans 1 ans, 2 ans? On ne sait pas! Je pense à 95 % qu’il y aura une deuxième vague. C’est pour ça que je demande aux gens d’être plus prudents. »

Plusieurs règles seront cependant à respecter dans les salles et les clubs sportifs. Des règles de distanciation sociale et d’hygiène.
Même si l’utilisation des vestiaires, des toilettes, ou encore les douches n’est pas interdite, il est fortement recommandé par la santé publique de ne pas les utiliser dans la mesure du possible. D’ailleurs, les fontaines d’eau sont toujours condamnées.
« Je suis soulagé de voir que le déconfinement n’a pas favoriser de manière significative la hausse des cas. On a réalisé avec le confinement à quel point les activités physique nous ont manqué », de conclure Mme Charest.

À Ottawa
Le premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé que le portrait de l’économie canadienne sera fait le 8 juillet à la Chambre des Communes. La situation économique du pays était demandé par l’ensemble des partis de l’opposition.
Le premier ministre a annoncé un programme de 500 millions pour venir en aide à la recherche par le biais de subvention pour des programme de bourse.

À partir du 22 juin, parc Canada réouvrira une partie de ses campings.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

Ajustements pour les camps de jour

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Par Jean-Christophe Noël
Ajustements pour les camps de jour
Les villes ajustent les protocoles liés aux camps de jour. (Photo : archives)

En raison de la crise sanitaire actuelle et des délais incertains, les villes ont mis en place des procédures exceptionnelles pour l’inscription et le paiement des camps estivaux 2020.

Chambly

L’inscription pour les programmes Camps de jour et Terrains de jeux est reportée à la mi-mai (la date sera spécifiée dès que possible). Il importe de préciser que ces dates pourraient à nouveau être modifiées, selon les directives qui seront émises par le gouvernement du Québec, dans le cadre des mesures visant à limiter la propagation du coronavirus.

La Ville mentionne également que l’ensemble de ces programmes acceptera uniquement les inscriptions effectuées en ligne, afin de réduire le temps de traitement des inscriptions.

Pour plus d’information à ce sujet, les citoyens sont invités à communiquer avec le Service loisirs et culture de la Ville de Chambly au 450 658-8788.

Carignan

Les inscriptions aux camps de jour débuteront le dimanche 3 mai à 10 h. En raison de la pandémie, aucune inscription ne sera prise sur place. Toutes les inscriptions devront se faire en ligne via le Portail citoyen. La Ville suggère aux citoyens de se créer un compte en ligne et ainsi que pour leurs enfants. Un procédurier expliquant toutes les étapes pour créer un compte se trouve à la fin de votre Info camps de jour ainsi que sur le site Web. La procédure doit être réalisée d’ici le 30 avril.

Aucun paiement ne sera exigé avant le début des camps de jour (peu importe la date de début des camps). Des directives supplémentaires concernant le paiement seront diffusées sur les plateformes de communication de la municipalité au moment opportun.

Pour toute urgence le jour de l’inscription, contactez la responsable des camps de jour à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou au 450 658-1066 poste 235 entre 10 h et 17 h.

Saint-Mathias-sur-Richelieu

Quant à Saint-Mathias-sur-Richelieu, Philippe Gaudet, directeur général, indique « qu’une annonce officielle devrait venir éventuellement. Pour le moment, les parents sont avisés que si la tenue du camp devait être annulée, les inscriptions seront effectivement remboursées aux parents. Nous n’avons pas plus de détails à annoncer pour le moment, cependant, nous sommes en attente nous aussi d’annonces importantes du gouvernement dans le dossier. »

Au moment d’écrire ces lignes, certaines municipalités n’avaient pas été en mesure de répondre.

Yves-François Blanchet testé positif à la COVID-19

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Yves-François Blanchet  testé positif à la COVID-19
Yves-François Blanchet, chef du Bloc québécois et député dans Beloeil-Chambly, a testé positivement à la COVID-19. (Photo : courtoisie)

Le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet, s’ajoute à liste de sujets affectés par la COVID-19.

Le député de Bloeil-Chambly s’était placé en isolement préventif dans sa résidence de Shawinigan en compagnie de sa conjointe, testée positive à la COVID-19 auparavant.

À titre de précaution et afin de respecter les consignes établies par le gouvernement du Québec, au lendemain de l’annonce d’un cas au sein de son cabinet, le chef du Bloc québécois et les députés présents au caucus du 8 septembre s’étaient déjà placés en isolement préventif. Ceux-ci ont maintenu leurs activités en mode virtuel.

« Nous passerons tous un test de dépistage afin de nous assurer de la bonne santé de notre équipe et respecterons strictement les directives de la santé publique. Il n’y a aucun risque à prendre. Soyez assurés que nous prenons très au sérieux cette situation », avait déclaré la porte-parole du Bloc québécois, Carolane Landry.

« Nous passerons tous un test de dépistage afin de nous assurer de la bonne santé de notre équipe… » – Carolane Landry, porte-parole du Bloc québécois

Or, le 18 septembre, le verdict est tombé et c’est au tour d’Yves-François Blanchet d’être incommodé par le virus.

L’isolement de M. Blanchet perdurera à sa demeure jusqu’au 26 septembre, conformément aux instructions de la Direction de la santé publique du Québec et il effectuera son travail à distance.

Dans le comté, à Chambly, le bureau est fermé aux visiteurs jusqu’à nouvel ordre. Toutefois, le service aux citoyens demeure offert, précise Christian Picard, directeur du bureau de circonscription.
À l’échelle nationale, le parti évalue la situation au jour le jour quant à l’incidence sur le calendrier et sur la rentrée parlementaire. Aux dires de Carolane Landry, attachée de presse du chef du Bloc, « Yves-François Blanchet se porte bien ».

Ce sont une quarantaine de personnes, députés et personnel de travail, qui sont allées passer le test à la suite de la tenue du caucus du 8 septembre. Certains attendent encore leurs résultats. Pour le moment, outre M. Blanchet, tous ont reçu des résultats négatifs.

Yves-François Blanchet invite tous les Québécois et les Québécoises qui présentent des symptômes apparentés à la COVID-19 ou qui ont été en contact avec des personnes présentant des symptômes à passer un test de dépistage ou à suivre les instructions émises sur le site du gouvernement du Québec. (JCN)

Le chef du Bloc québécois rappelle l’importance des mesures de distanciation, du port du masque et du lavage des mains et invite les Québécoises et les Québécois à suivre les instructions du gouvernement du Québec s’ils présentent des symptômes ou s’ils ont été en contact étroit avec une personne affectée.

L’usine Cargill fermera temporairement en raison d’employés infectés

Photo de Martine Veillette
Par Martine Veillette
L’usine Cargill fermera temporairement en raison d’employés infectés
Des employés de l’usine Cargill à Chambly sont infectés à la COVID-19. (Photo : Martine Veillette)

Une soixantaine d’employés de l’usine Cargill située à Chambly ont été testés positifs à la COVID-19. Le nombre de cas évoluant rapidement, l’usine fermera temporairement le temps de tester tout le personnel. 

L’usine de transformation de viande fermera officiellement mercredi 13 mai afin de traiter la matière et ne pas faire de gaspillage.

Roxane Larouche, représentante nationale de TUAC Canada, assure que la situation est toujours sous contrôle. « Cargill n’attend pas que la situation soit épouvantable pour agir », affirme-t-elle. La représentante syndicale rappelle que d’autres usines de transformation de viande ont aussi eu des cas et qu’ils en ont tiré une expérience.

Tous les employés et les cadres seront testés. L’usine pourra rouvrir lorsqu’un nombre suffisant d’employés seront testés négatifs et ne seront pas en contact avec des personnes testées positives. Mme Larouche précise que ce sera sûrement progressif. L’usine pourrait reprendre juste pour un chiffre et ajouter d’autres quarts de travail graduellement. « On a bon espoir que ça pourra reprendre après une semaine d’arrêt », souligne-t-elle.

En date du 10 mai, 64 personnes avaient obtenu un résultat positif et un total de 171 employés étaient retournés à la maison. Le 1er mai, c’était une trentaine d’employés qui avait la confirmation d’être atteints et une centaine d’employés à la maison.   

« Cargill n’attend pas que la situation soit épouvantable pour agir » – Roxane Larouche

Des mesures strictes

Depuis le début de la pandémie, une infirmière est sur place et prend la température des employés. «  Au moindre doute sur leur état de santé, l’employé allait voir l’infirmière et retournait à la maison de manière préventive. Tous ceux qui ont été en contact avec ces personnes ont aussi été renvoyés chez eux », assure la représentante syndicale.

Mme Larouche soutient que l’entreprise a  mis en place plusieurs mesures pour protéger ses employés et éviter la propagation. Des plexiglass ont été installés aux endroits où la distanciation n’était pas possible. Les employés portent visières, lunettes et masques, en plus de leurs équipements de protection habituel. Il a été demandé aux employés qui font du covoiturage de ne pas être plus que deux dans une voiture : le conducteur et un passager à l’arrière en diagonale. Aucun visiteur n’était autorisé sur les lieux. Même le recours à des employés d’agence a été réduit au minimum.

Les quarts de travail de jour et de soir ont été décalés afin que les employés ne se croisent plus. Les pauses repas ont aussi été échelonnées pour réduire le nombre de personnes en même temps à la cafétéria.

La représentante syndicale affirme que « le virus n’est pas né dans l’usine ». Des employés l’ont contracté à l’extérieur. Des membres d’une même famille travaillant dans différents départements font partie des personnes infectées, selon elle. D’autres ont des membres de leur entourage qui travaillent dans des CHSLD.   

Par Martine Veillette
Pas de spectacles au Pôle à court terme
La salle de spectacle Emma-Albany du Pôle culturel est autorisée à accueillir seulement 50 personnes. (Photo : courtoisie - Marc-André Paille) (Photo : courtoisie - Marc-André Paille)

Le gouvernement du Québec a autorisé la réouverture des salles de spectacles en prodiguant plusieurs mesures afin de limiter les risques de propagation du virus de la COVID-19.

L’annonce en a été faite le 15 juin par le directeur national de la santé publique, le docteur Horacio Arruda. Il a mentionné que les rassemblements intérieurs de 50 personnes dans les lieux publics seront autorisés à partir du 22 juin. Dans les lieux assis, une distanciation physique de 1,5 mètre devra être respectée. Dans les aires communes des salles, une distance de 2 mètres devra être respectée. Il recommande également le masque lors des déplacements dans les aires communes.

Cependant, cette nouvelle ne permettra pas à court terme de présenter des spectacles à la salle Emma-Albany du Pôle culturel de Chambly.

« L’ouverture d’une salle de spectacles avec moins de 50 personnes n’est financièrement pas viable. Nous n’envisageons pas à court terme de présenter des spectacles dans de telles conditions. Du moins, pas avant l’automne », affirme Guy Boulanger, directeur général de la SPEC du Haut-Richelieu, responsable de la programmation de la salle du Pôle.

« L’ouverture d’une salle de spectacle avec moins de 50 personnes est financièrement pas viable. » – Guy Boulanger

Lors du dernier entretien avec le journal, il avait évoqué la possibilité de présenter des spectacles sous forme numérique. Le projet n’est pas encore complété, mais toujours dans les plans.

« Nous envisageons toujours la possibilité d’offrir une programmation numérique, mais celle-ci n’est toujours pas élaborée. Ce sera peut-être quelque chose d’hybride, genre une cinquantaine de personnes en salle et d’autres personnes sur Internet (avec un service payant). Peut-être qu’à l’automne, nous serons autorisés à accueillir plus de public, ce qui facilitera les choses », dit-il.

D’autres options sont aussi à l’étude. « Il est envisageable aussi que nous puissions faire deux représentations dans la même journée afin de recevoir tous ceux qui ont déjà acheté des billets. Tout cela nécessite des échanges avec les agents des artistes. Une histoire à suivre… », poursuit-il.

Café-Théâtre de Chambly

Au Café-Théâtre de Chambly, qui a vu sa programmation arrêter dès les premières pièces da sa saison, on pourrait reprendre là où tout a cessé.

Le codirecteur artistique, Jean-Alexandre Côté, a indiqué que l’organisme allait s’y pencher très bientôt.

« La distanciation de 1,5 mètre nous demande de reconfigurer la salle», affirme-t-il.

M. Côté ajoute que les représentations de la pièce Un simple soldat devraient être au menu « vu que le décor est toujours en place. Nous prévoyons environ trois semaines pour nous remettre sur les rails ».

Des commerces toujours actifs

Par Martine Veillette
Des commerces toujours actifs
(Photo : Capture d'écran)

Des commerces offrent toujours leurs services dans la région et se sont adaptés aux exigences qu’implique le coronavirus. Afin de les aider et de favoriser l’achat local, des sites Web les regroupent.

À Chambly, la Ville et le mouvement citoyens de Chambly (MCC) ont répertorié les commerces qui étaient toujours actifs dans la ville, dans le but de favoriser les citoyens à continuer à les encourager.

La Ville a créé une carte interactive, avec la collaboration de la Chambre de commerce et d’industrie du Bassin de Chambly. La carte permet de renseigner rapidement les citoyens sur les services accessibles. On y retrouve les pharmacies, les épiceries, les organismes et associations, les banques, les restaurants, les boulangeries ainsi que d’autres commerces situés sur le territoire, qui sont demeurés ouverts. Il y a aussi les informations sur les modalités de leurs services, soit en ligne ou livraison.

Le MCC a pour sa part répertorié, après avoir fait des appels, les commerces encore actifs ainsi que leur méthode de fonctionnement sur une page de leur site web. Au total, 26 commerces de la restaurations ont été répertoriés sur leur site Internet.

« Il importe de poursuivre les efforts d’achat local pour assurer la pérennité de ces entreprises pendant cette période difficile », mentionne la Ville de Chambly.

« Il importe de poursuivre les efforts d’achat local pour assurer la pérennité de ces entreprises pendant cette période difficile. » – Ville de Chambly

MRC de Rouville

La MRC de Rouville a également créé une page sur son site internet. Elle y regroupe l’ensemble des commerces du territoire et indique s’ils sont ouverts, fermés ou leurs particularités pour fonctionner encore. L’information est mise à jour régulièrement. Les entreprises sont divisées par catégorie, soit restaurants, industries, organismes, tourisme, services et commerces.

La MRC de Rouville regroupe entre autres les villes de Richelieu, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Marieville, Rougemont, Sainte-Angèle-de-Monnoir et Saint-Césaire.

Le Panier Bleu

Le gouvernement du Québec a lancé le 5 avril la plateforme Le Panier Bleu, afin de dynamiser le commerce local.

« Actuellement dans sa phase de lancement, lepanierbleu.ca se veut un répertoire complet des commerçants locaux partout dans la province. C’est aussi un outil universel pour identifier facilement les commerçants locaux qui, pendant la crise, maintiennent leurs activités de vente. Le premier objectif du Panier Bleu est de guider les consommateurs vers les commerçants québécois afin de stimuler leurs ventes », peut-on lire sur le site.

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Photo de Martine Veillette
Par Martine Veillette
Des chants en cadeau pour les aînés
L’Ensemble Vocal Via Voce, qui a interprété les chansons pour les aînés. (Photo : courtoisie - Bernard Lavallée)

Cinq personnes âgées de Chambly ont eu la chance d’obtenir en cadeau une chanson interprétée par l’Ensemble Vocal Via Voce dans le cadre d’un concours organisé par la Ville de Chambly.

À la fin du mois de mai, dans la foulée de la pandémie et du confinement, le Service des loisirs de la Ville a invité les citoyens à participer à un concours visant à offrir une chanson à un être cher. « Dans le contexte de la COVID, on a voulu réinventer l’animation aux citoyens. On avait aussi le désir de briser l’isolement des aînés », indique Nadine Mercier, agente de programmation culturelle au Service des loisirs de la Ville de Chambly.

Elle précise que le projet a été élaboré par sa collègue Myriam Lalumière, également agente de programmation culturelle, qui est présentement en congé de maternité.

Mme Mercier ajoute que la Ville souhaitait également donner un mandat à une organisation locale. L’Ensemble Vocal Via Voce est un organisme de Chambly. De plus, l’entreprise chamblyenne Tailleur d’Images a obtenu le mandat d’effectuer la captation vidéo et le montage des chansons ainsi que de la vidéo de la remise des cadeaux aux aînés.

Les personnes intéressées devaient choisir une chanson francophone, la destiner à un aîné chamblyen et expliquer les raisons pour lesquelles elles souhaitaient offrir cette chanson à cette personne.

« Les gens qui ont reçu les chansons en cadeau ont été très touchés. Ceux qui y ont assisté ont vécu plein d’émotions » – Nadine Mercier

Sélection

Un comité de sélection, en collaboration avec l’ensemble vocal, a ensuite choisi cinq candidats en fonction de la chanson et de l’histoire. « Le choix s’est fait un peu selon la chanson proposée. Elle devait pouvoir être chantée par un chœur. On demandait qu’elle soit francophone et idéalement québécoise. L’explication a aussi guidé pour le choix des candidats », explique Mme Mercier.

Elle mentionne qu’il y avait quelques candidatures de plus que les cinq sélectionnées. « Il n’y a pas eu beaucoup de gens déçus », affirme-t-elle.

Finalement, une quinzaine de membres de l’ensemble vocal ont entonné Mon cœur dit je t’aime, Hallelujah, La Mer, Quand on est en amour et Gens du pays lors d’une journée de tournage dans la salle du Pôle culturel de Chambly. Ils avaient également répété ensemble quelques semaines avant le moment du tournage.

Remise du cadeau

Ensuite, des représentants de la Ville, accompagnés de la personne complice, sont allés montrer la vidéo à chaque gagnant. Ils ont cogné à la porte de chacun, lui annonçant ainsi qu’il avait remporté une chanson en cadeau. « Les gens qui ont reçu les chansons en cadeau ont été très touchés. Ceux qui y ont assisté ont vécu plein d’émotions », affirme l’agente de programmation culturelle.

Elle précise que toutes les mesures sanitaires ont été respectées afin de limiter les risques de propagation du virus de la COVID. Ils y sont allés en petit groupe afin d’assurer la distanciation, tous munis d’un masque.

Propager le cadeau

Ces vidéos peuvent être visionnées sur le site Web de la Ville. Un montage montrant la réaction des récipiendaires y est aussi diffusé.

« C’est rare que l’on offre un service aussi personnel aux citoyens. La diffusion des vidéos, ça permet de partager le cadeau à tous les citoyens. L’idée est de briser l’isolement. En voyant le témoignage et les vidéos, c’est assez touchant que les gens peuvent être touchés par le geste », mentionne Mme Mercier.

Pour le moment, la possibilité d’offrir une deuxième série de chansons en cadeau pour les aînés n’est pas dans les plans. Cependant, l’agente de programmation indique qu’il « reste dans les cartons » et n’exclut pas la possibilité d’une récidive selon la situation.

Fort Chambly : une réouverture progressive

Photo de Martine Veillette
Par Martine Veillette
Fort Chambly : une réouverture progressive
Le lieu historique national du Fort-Chambly est fermé depuis la fin mars. (Photo : archives)

Fermé depuis la fin mars, le site du fort Chambly, comme tous les sites de Parcs Canada, pourrait rouvrir graduellement au cours du prochain mois.

Parcs Canada reconnaît que « le contact avec la nature procure d’importants bienfaits pour la santé physique et la santé mentale. Profiter du plein air est un excellent moyen de maintenir la santé et le bien-être, même pendant la pandémie, à condition de respecter les pratiques de distanciation physique.»

Afin d’aider la population à profiter de ces bienfaits, les sites fédéraux rouvriront progressivement à partir du 1er juin. Sur le site Web de Parcs Canada, on indique qu’à compter de cette date, « certains endroits de Parcs Canada offriront un accès et des services limités tout en maintenant des mesures de distanciation physique. »

L’information spécifique pour le lieu historique national du Fort-Chambly sera divulguée dans les prochaines semaines. Parcs Canada donnera les détails sur
«  l’ouverture, les services disponibles, ce à quoi les visiteurs peuvent s’attendre et la façon dont ils peuvent se préparer à leur visite ». L’information sera notamment disponible sur le site Web de Parcs Canada, du lieu historique du Fort-Chambly ainsi que sur la page Facebook.

Parcs Canada indique que « l’accès des visiteurs, les services et même les dates d’ouverture peuvent varier dans tout le pays en fonction des circonstances locales ».

« L’accès des visiteurs, les services et même les dates d’ouverture peuvent varier dans tout le pays en fonction des circonstances locales. » – Parcs Canada

Fermeture

Parcs Canada souligne que « dans le cadre de l’effort national déployé pour aplatir la courbe, les parcs nationaux et les réserves nationales de faune sont fermés aux visiteurs depuis la fin mars. » Ainsi jusqu’au 1er juin, la fermeture des sites aux visiteurs demeure. Une affiche à l’entrée et dans le stationnement indique que le site est fermé en raison de la COVID-19.

« Pour leur propre sécurité, les Canadiens ne devraient pas essayer d’accéder aux endroits qui sont fermés », mentionne Parcs Canada. De plus l’organisme fédéral ajoute que «  les personnes qui choisissent de se balader dans le parc et aux abords du lieu historique national du Fort-Chambly doivent respecter toute la signalisation et les fermetures. Elles doivent suivre les conseils des experts en santé publique en matière de distanciation physique, les règles de non attroupement ainsi que les règles habituelles qui s’appliquent (tenir les chiens en laisse, ramasser leurs ordures, etc.) ».

Parcs Canada soutient également que la santé et la sécurité des visiteurs et des employés sont sa priorité ainsi que celle du gouvernement. « Parcs Canada suivra les conseils et les directives des autorités de santé publique pour la reprise de l’accès et des services aux visiteurs ».

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
16 juin : un plan pour la rentrée scolaire
Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation et député de Chambly. (Photo : CPAC)

Aujourd’hui, 54 146 personnes infectées par la COVID-19 au Québec. Une augmentation de 92 personnes par rapport à hier. Ce sont 27 nouveaux décès qui ont été rapportés. Le bilan évolue à 5 269 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 99 426 personnes qui sont atteintes du coronavirus. Les décès sont au nombre de 8259 depuis le début de la pandémie.

Il n’y a pas eu de conférence de presse du premier ministre du Québec. C’est le ministre de l’Éducation, et député de Chambly, Jean-François Roberge qui a aujourd’hui pris la relève pour expliquer qu’il est envisagé désormais un plan pour la rentrée scolaire et universitaire en septembre. « Il y aura en septembre une réouverture de 100 % des écoles du Québec selon les ratios habituels.

Le principe sera de constituer des groupes-classes où il y aura des sous-groupes (maximum de six élèves). Dans les groupes une distanciation physique de 1 m devra être respectée, dans les sous-groupes il n’y aura pas de règle de distanciation. Les professeurs devront quant à eux respecter une distance de 2 m », a indiqué M. Roberge. Tous les élèves resterons dans le même local

Tous les élèves du préscolaire, du primaire et du secondaire seront donc de retour en septembre. Ce qui semble avoir permis cette décision est la réussite du retour en classe en mai.

À partir de la 4e secondaire, des options seront proposés aux établissements en fonction de leur réalité et les besoins identifiés dans leurs milieux respectifs. « Soit cela sera le même plan que pour les 2e et 3e année, soit il y aura une partie de la scolarisation à la maison avec un enseignement en ligne. Le minimum sera d’un jour sur deux en classe.

Au Cégep ou à l’université, les étudiants devront respecter une distanciation physique d’1,5 m.

Pour la formation générale des adultes et la formation professionnelle, le retour des élèves en présence est prévu, particulièrement pour permettre les apprentissages pratiques et les examens. La distanciation sociale en vigueur entre les élèves et les enseignants devra être respectée en tout temps, sauf dans les programmes où il est impossible de le faire, auquel cas les élèves et les enseignants devront se doter d’équipement individuel de protection.

Un plan B a été aussi mis en place pour prévoir toute éventualité d’une deuxième vague de la pandémie. La formation à distance sera alors privilégiée.

La plateforme Web L’école ouverte lancée le 30 mars reste active et sera même bonifiée.

À Ottawa
Le premier ministre du Canada a indiqué dans sa conférence de presse qu’il prolongeait de 2 mois la Prestation canadienne d’urgence (PCU), jusqu’au 29 août. « La réalité, c’est que même si on reprend certaines activités, beaucoup de gens ont encore besoin de ce soutien pour payer leurs factures pendant qu’ils cherchent du travail» , a-t-il précisé devant sa résidence de Rideau Cottage, à Ottawa.

Le premier ministre a également indiqué que la fermeture de la frontière avec les États-Unis était prolongées jusqu’au 21 juillet.
« Le Canada et les États-Unis se sont entendus pour prolonger de 30 jours les mesures frontalières qui sont actuellement en place. C’est une décision qui va protéger les gens des deux côtés de la frontière alors que l’on continue la lutte contre le COVID-19 », a-t-il ajouté.

La frontière est fermée depuis le 20 mars.

Les résidants de la Montérégie qui développent des symptômes de fièvre, toux ou difficultés respiratoires doivent composer en priorité, sans frais, le 450 644-4545 (utilisez l’indicatif régional de votre région au début du numéro) ou le 1 877 644-4545.

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