Des poules domestiques en demande

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Par Martine Veillette
Des poules domestiques en demande
Les poules domestiques sont autorisées dans la plusieurs municipalités. (Photo : archives)

Avec la pandémie, certains citoyens sont tentés d’avoir des poules à la maison. À preuve, les fournisseurs peinent à fournir à la demande.

C’est le cas pour la ferme Guyon, à Chambly. Le Journal a interrogé leur conférencier sur les poules,Joël Rochon, afin de savoir ce qu’un citoyen doit connaître avant de se doter de cet animal. « On voit un engouement, surtout sur les réseaux sociaux, les gens cherchent à avoir des poules », souligne M. Rochon.

Tout d’abord, il mentionne qu’on doit vérifier si la municipalité autorise les poules à la maison ainsi que leurs spécifications. Dans la région, les villes de Chambly, Carignan, Saint-Mathias-sur-Richelieu, Richelieu et Sainte-Angèle-de-Monnoir autorisent les poules domestiques. À Marieville, les poules sont autorisées seulement en milieu agricole.

Une demande de permis pour construire un poulailler est nécessaire à Chambly, Carignan, Saint-Mathias-sur-Richelieu et Sainte-Angèle-de-Monnoir. À Richelieu, les citoyens doivent aussi demander un permis de garde de poules. Les permis sont au coût de 25$. À Marieville, le permis, sans frais, est pour l’accroissement des activités agricoles.

« On voit un engouement, surtout sur les réseaux sociaux, les gens cherchent à avoir des poules » – Joël Rochon

Les poules

M. Rochon soutient que ça prend au moins trois poules pour qu’elles puissent survivre l’hiver. « À trois, elles peuvent se coller pour se réchauffer et tu n’es pas obligé de chauffer ton poulailler», indique le spécialiste.

À Chambly, Carignan et Saint-Mathias, le nombre autorisé est entre deux et cinq poules. Il est interdit d’en avoir qu’une seule. À Richelieu, c’est un maximum de cinq poules et Sainte-Angèle-de-Monnoir, maximum trois poules. Les coqs sont interdits dans la majorité des villes.

De plus, il recommande d’acheter des races qui sont davantage adaptées au climat du Québec. M. Rochon conseille aussi de faire une recherche sur les différentes races, puisqu’elles ont chacune leur particularité. L’homme met toutefois en garde de les acheter dans un endroit réputé afin d’éviter de se faire vendre une poule qui ne pond plus. Ce gallinacé pond de l’âge de 6 mois jusqu’à vers 5 ans, mais peut vivre jusqu’à 10 ans.

Poulailler

Pour l’aménagement d’un poulailler, les villes détiennent un règlement avec des éléments à respecter. De son côté,
M.Rochon mentionne que ça prend un mètre carré par poule. Il faut aussi un espace pour les grains et pour l’eau. Un enclos clôturé adjacent est également nécessaire.

Il ne conseille pas de le chauffer pour les risques d’incendie, ni de trop isoler parce que l’humidité peut être très dommageable pour cet animal.

Entretien

M. Rochon affirme que ça prend environ 15 minutes le matin et 15 minutes le soir d’entretien. « Le matin, on ouvre la porte de l’enclos. On remet de l’eau et des grains. On s’assure que tout le monde va bien. On les manipule pour s’en assurer. Le soir, on va fermer le poulailler. On compte les poules et on ramasse les
œufs », indique-t-il.

Le spécialiste affirme qu’il faut aussi ramasser les besoins quotidiennement pour diminuer considérablement les odeurs. Une fois par semaine, on fait un ménage complet.

M. Rochon offre aussi en ce temps de pandémie des ateliers en ligne avec son entreprise Plume et jardin.

COVID-19 : vers un point de « non-retour » dans les hôpitaux

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : vers un point de « non-retour » dans les hôpitaux
(Photo : archives)

Aujourd’hui, 758 576 personnes ont été infectées par la COVID-19 au Québec depuis le début de la pandémie, c’est une augmentation de 8 710 personnes dans les dernières 24 h. Il y a eu 62 nouveaux décès qui ont été rapportés lors de cette même journée. Le bilan est désormais de 12 028 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 2 598 810 personnes qui ont contracté le coronavirus. Les décès sont au nombre de 30 944 depuis le début de la pandémie.

Le premier ministre du Québec François Legault a tenu une conférence de presse à Montréal, suite à la démission du directeur de la santé publique de la province, le Dr Horacio Arruda. Le premier ministre était accompagné de Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, ainsi que du nouveau directeur de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau. Le Dr Arruda a présenté sa démission le 10 janvier, invoquant une érosion de la confiance du public, alors que le variant Omicron de la COVID-19 continue de submerger les hôpitaux de la province. Dr Boileau est entré en fonction ce matin.

« Dr Arruda a donné tout ce qu’il pouvait pendant 22 mois. Il y a aussi des avantages d’avoir une nouvelle personne », a indiqué M. Legault en précisant qu’après des vacances, il aura un poste auprès du ministère de la Santé, sans indiquer lequel.
Son remplaçant, le Dr Boileau, a été président à l’agence de santé de la Montérégie, de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) et jusqu’à hier de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS). Il a accepté de prendre la relève. « Je veux le remercier car il a accepté rapidement ces grandes responsabilités », d’indiquer le premier ministre.

Dr Boileau a tenu à préciser que ses fonctions, comme affichées dans la loi, seront exercées de manière indépendante. « J’assume que cette fonction doit être indépendante, et elle le sera. J’ai été président de l’INES et de l’INSPQ et il fallait être indépendant. Je vais l’être de la même manière. »

Il n’a cependant indiqué aucune orientation de santé publique lors de ce premier point de presse. « Je vais prendre les prochaines heures pour m’assurer d’avoir toutes les expertises permettant de donner mes orientations. » Une des premières qui sera à formuler cette semaine, sera de savoir si la rentrée scolaire est maintenue le 17 janvier. « C’est ma priorité », a rappelé quant à lui M. Legault.

« On est très proche d’un point de non-retour. On est rendu au maximum de délestage dans plusieurs régions. » – Christian Dubé

« Un point de non retour »
Le gouvernement a déjà indiqué être à la recherche, avec les syndicats du milieu hospitalier, de « 1000 employés de plus dans les hôpitaux et de 1500 employés dans les CHSLD pour passer à travers la vague », a rappelé M. Legault.
En effet, dans les prochaines semaines, les prévisions de la santé publique envisagent un grand nombre de cas qui inquiète les autorités. « Un pic pourrait arriver sous peu. Est-ce qu’il est arrivé? On n’est pas capable de le dire aujourd’hui », a signalé Dr Boileau.

Peut importe quand le pic aura lieu, pour le ministre de la Santé la fin de semaine prochaine sera critique. « Le prochain week-end sera le plus difficile. C’est là qu’on aura besoin de personnel. D’ici une semaine, au niveau des hospitalisations, on va arriver à 2500. On est très proche d’un point de non-retour. On est rendu au maximum de délestage dans plusieurs régions. »

Contribution pour les non-vaccinés
Rappelant que les personnes non-vaccinées représentaient 10 % de la population, mais 50 % des personnes occupant un lit en soins intensifs, M. Legault a dévoilé une mesure qui devrait bientôt être mise en place. « On travaille sur une contribution santé qui va être facturée à tous les adultes qui ne veulent pas être vaccinés. Ces personnes amènent un fardeau sur le personnel hospitalier et donc un fardeau financier sur la majorité des Québécois. Ce n’est pas vrai que ce 10 % de la population vienne nuire à 90 % des Québécois. La contribution sera significative. » Sans préciser le montant de cette contribution, M. Legault a précisé que 50 $ ou 100 $ n’était pas significatif pour lui.

Toutes les personnes qui n’ont pas reçu au moins une dose du vaccin sont concernées.

Rappelons que les personnes âgées de 40 ans et plus peuvent désormais prendre un rendez-vous sur clic-santé pour leur troisième dose du vaccin contre la COVID-19.

Photo de Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Défis pandémiques au primaire
(Photo : archives)

Depuis qu’elle sévit, la pandémie a eu des effets importants sur le milieu de l’éducation. En entrevue, le président du Syndicat de Champlain, Jean-François Guilbault, a fait le point sur les défis auxquels le personnel des écoles primaires fait face, à l’aube de la vaccination des élèves de 11 ans et moins dans les écoles.

Pour M. Guilbault et les 12 000 enseignants et membres du personnel de soutien scolaire qu’il représente, si les ressources manquaient déjà avant la crise sanitaire, « La pandémie est venue ajouter à la difficulté ».

Des inégalités et retards exacerbés

« Dès les premiers jours de la crise, le système scolaire a été complètement arrêté, et un certain retard dans les apprentissages s’est déclaré. L’année dernière, passée entièrement en pandémie, nous avons travaillé très fort. On se rappelle que le ministère a réduit les exigences en ne s’en tenant qu’aux savoirs essentiels, mais un retard reste à rattraper. On a un portrait des classes où les inégalités entre élèves sont encore plus exacerbées. »

« On a un portrait des classes où les inégalités entre élèves sont encore plus exacerbées. » – Jean-François Guilbault

La vaccination des moins de 12 ans

« Les enjeux relatifs à la COVID et à la vaccination se concentrent donc au primaire. Les enfants de moins de 11 ans n’ont pas été vaccinés, mais la réalité pandémique, elle, est toujours présente au primaire », de remarquer M. Guilbault. Rappelons que la vaccination des 5 à 11 ans en milieu scolaire débutait ce lundi. Les autorités québécoises privilégient un « modèle hybride » permettant la vaccination scolaire et la prise de rendez-vous direct en centre de vaccination.

Jean-François Guilbault

La fin des bulles-classes

Le syndicat et ses membres avaient salué la fin des bulles-classes, qui étaient difficiles à gérer à l’intérieur des établissements. Aujourd’hui, ils se montrent inquiets quant au manque de balises. « La fin des bulles-classes a aussi favorisé un plus grand mélange dans les écoles, compliquant le processus de traçage des contaminations. On assiste donc à des éclosions dans les écoles primaires, qui génèrent davantage de stress chez le personnel. »

L’enseignement à distance, à éviter

La semaine dernière, le ministre de l’Éducation et député de Chambly, Jean-François Roberge, a annoncé le lancement de Biblius et Influx, deux plateformes numériques pour outiller les élèves. Le journal a demandé à M. Guilbault si l’usage du numérique et du mode d’enseignement à distance devrait être envisagé comme solution sur le long terme. « Lorsqu’on ferme les classes pour raison d’éclosion,  l’enseignement à distance est un élément qui s’ajoute au terme de la complexité du travail. Lorsqu’on questionne les enseignants que je représente, on se rend vite compte que l’enseignement à distance ou comodal a beau avoir été une nécessité dans le contexte de la pandémie, c’est loin d’être la panacée, et au contraire. La relation de proximité avec les élèves est la clé de voûte qui permet une plus grande réussite. C’est ce que beaucoup d’études ont d’ailleurs démontré. C’était une solution temporaire à une problématique, mais à long terme, on est convaincus que la relation directe avec les élèves est beaucoup plus payante sur le plan éducatif. »

Question aux lecteurs :

Comment se passe la vie à l’école depuis la pandémie, pour vous en tant que professionnel(le) ou pour votre enfant?

Des parents déjà essoufflés

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Des parents déjà essoufflés
L'école à distance est en branle. (Photo : archives)

Les élèves ne retourneront pas à l’école avant le 17 janvier, ajoutant au fardeau des parents qui vivent l’école à distance en plein télétravail.

« Je crois sincèrement que ce n’est pas facile pour personne. Par contre, je dois avouer que j’ai une petite pensée de plus pour ceux qui, comme moi, ont une garderie en milieu familial et pour qui le ratio ne ‘’fitte’’ plus, car leurs enfants sont à la maison. Essayer de faire l’école à la maison en ayant d’autres enfants à gérer, ce n’est vraiment pas évident », raconte la Chamblyenne Cynthia Marrier, mère et éducatrice en milieu familial. Elle met en reflet les difficultés qu’elle vit avec sa réalité : « C’est ridicule de penser que les enfants des deux premiers cycles du primaire peuvent faire une pleine page de devoirs sans l’aide d’un parent, même si certains ont une plus grande facilité ». Elle complète en parlant des enfants qui ont besoin d’un orthopédagogue ou d’un suivi plus serré. « Ils en arrachent vraiment, et c’est difficile en tant que parent de se sentir impuissant, car on n’est pas toujours outillé pour les aider. Vivement le retour en classe! »

« C’est ridicule de penser que les enfants des deux premiers cycles du primaire peuvent faire une pleine page de devoirs sans l’aide d’un parent. » – Cynthia Marrier

Autres témoignages

Une autre éducatrice en milieu familial à Chambly, qui ne veut pas être identifiée, en rajoute : « Je vais devoir travailler comme éducatrice en milieu familial avec cinq autres enfants pendant que mon fils sera en Teams », annonce-t-elle. Parmi ces cinq enfants, elle en pointe deux dont les parents sont à la maison, encore en congé. « Ceux qui ont un plus vieux à gérer avec Teams et le télétravail, c’est difficile de le faire. Ils doivent envoyer le plus jeune à la garderie. Imaginez-nous, les éducatrices, avec cinq enfants de moins de cinq ans! »

Catherine Aubertin, une Chamblyenne, a deux enfants au primaire. « L’école à distance, quel casse-tête! Ce n’est pas tous les professeurs qui font le même effort. Exemple, ma fille de 11 ans, son horaire débute à 8 h 15. La prof effectue des notions d’enseignement jusqu’à 9 h 30 et demande des travaux, mais elle reste en ligne, si les enfants ont des questions, jusqu’à 11 h 30. Ça ressemble à la même chose en après midi. Mon gars, 7 ans, commence à 9 h et finit à 9 h 30 avec des travaux. Il vient nous voir parce qu’il ne comprend pas les travaux, qu’il doit montrer à 13 h. Bref, c’est un peu nous qui faisons son enseignement. »

« Hier la journée s’est bien passée mais je dois admettre qu’il faut être vraiment bien organisé. Il faut aussi de la souplesse de la part de chaque enseignant afin de comprendre que, parfois, il y a des problèmes de connexion ou que, parfois, l’enfant est en retard de quelques minutes. Hier, notre 5e année a dû rester en ligne jusqu’à 16 h 30 quand l’école termine normalement à 15 h 30, et ce, pendant que tous les autres enfants avaient déjà terminé. Notre fille nous a dit que si elle quittait avant, elle aurait des conséquences rendue à l’école. Je trouve ça bien dommage que certains enseignants soient aussi intenses dans leur enseignement à distance », fait part au journal Isabelle Cyr.

« Je suis chanceuse, cette semaine mon conjoint est en vacances. Il peut donc superviser mon garçon de 9 ans pendant que moi-même j’enseigne à distance. Le plus difficile c’est le suivi des travaux à faire. Mes deux grandes filles de 14 et 17 ans sont autonomes. On s’en sort assez bien vu qu’il y a assez d’ordinateurs pour toute la maisonnée. Mes enfants et moi sommes dans des écoles différentes donc, 4 horaires de dîner différents à gérer. C’est du sport! », partage l’enseignante Julie Paulin.
 
« Ma fille a 5 ans. L’an passé, ce fut très conflictuel. Elle ne comprenait pas pourquoi je ne lui donnait pas assez d’attention. Il y a eu beaucoup de stress relié à la performance au travail qui en souffrait et sur ma relation avec ma fille. Elle s’était mise à taper les animaux, ce qu’elle n’avait jamais fait auparavant. Je trouve qu’il devrait y avoir une mesure gouvernementale permettant aux employeurs de réduire nos heures à 30 heures par semaine et que le gouvernement nous verse une compensation. Ce serait beaucoup moins stressant en tant qu’employée et les enfants ne seraient pas laissés à eux-mêmes », propose une autre mère chamblyene monoparentale.

Quant à lui, le Centre de services scolaire des Patriotes mentionne « n’avoir reçu aucun message à cet effet » lorsque questionné sur le mécontentement des parents en lien avec l’école à distance.

 

Santé Canada donne son feu vert à la vaccination des 5 – 11 ans

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
Santé Canada donne son feu vert  à la vaccination des 5 – 11 ans
(Photo : courtoisie)

On en parlait depuis longtemps et Santé Canada l’a officialisé vendredi : après avoir été offert aux personnes de plus de 12 ans, le vaccin Pfizer contre le virus COVID-19 pourra désormais être administré aux enfants âgés de 5 à 11 ans.

Lors d’un point de presse virtuel vendredi, l’administratrice en chef de la Direction de santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam, et l’administrateur en chef adjoint, le Dr Howard Njoo, ont fait le point sur l’autorisation réglementaire du vaccin Comirnaty de Pfizer-BioNTech contre la COVID-19. Ils étaient accompagnés de la Dre Supriya Sharma, conseillère médicale en chef de Santé Canada. Ils ont annoncé que le Canada autorise l’administration de ce vaccin aux enfants âgés de 5 à 11 ans.
« C’est le premier vaccin pour les enfants. C’est une autre étape-clé » pour lutter contre la COVID-19, a commencé à dire Dre Sharma.

La demande d’autorisation de Pfizer aux autorités sanitaires canadiennes pour valider son vaccin pour les 5 à 11 ans a été faite le 18 octobre. « Le test a été fait sur 4600 enfants, dont 3100 ont reçu le vaccin et 1500 le placebo. Il y a eu deux doses administrées à trois semaines d’intervalle. Les doses sont plus petites pour les enfants, mais la réponse immunitaire est comparable à celle des adolescents et des jeunes adultes », a précisé Dre Sharma.
Lors des tests, les effets indésirables, les mêmes que ceux rencontrés chez les plus de 12 ans, ont été moins fréquents.

Huit semaines d’intervalle
Même si l’intervalle lors des tests entre les deux doses a été de trois semaines, Santé Canada a décidé de recommander huit semaines plutôt que trois. « Les intervalles plus longs apportent une réponse immunitaire plus longue, comme ce que l’on a vu chez les adolescents et les adultes », a, quant à elle, indiqué Dre Tam, qui a rappelé que lors des essais cliniques, l’efficacité de ce vaccin pour les enfants a été évaluée à 90,7 %. Il ne sera pas possible, cependant, de se faire vacciner 14 jours avant ou après avoir eu une autre vaccination, sauf exception. « Il n’y a eu aucun problème sérieux dans les essais cliniques », précise Dre Tam.

Les vaccins devraient être accessibles rapidement. Dre Tam a indiqué que le groupe des enfants de 5 à 11 ans est le groupe d’âge qui est le plus touché par la COVID-19. « Les provinces sont maintenant en mesure d’obtenir ce vaccin », a-t-elle rappelé.

Le premier ministre du Québec a déjà indiqué qu’il espérait que l’opération de vaccination des 5 à 11 ans soit complétée en janvier. Il a d’ailleurs fixé l’objectif de 80 % d’enfants vaccinés pour lever l’état d’urgence sanitaire.
Le gouvernement au Québec aimerait commencer la campagne de vaccination des enfants dès cette semaine.

Photo de Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Luc Boileau remplacera Horacio Arruda
Luc Boileau remplacera Horacio Arruda. (Photo : archives et Photo : Médecins francophones du Canada))

Le premier ministre a accepté la démission du directeur national de la santé publique, Horacio Arruda, aujourd’hui. C’est le Dr Luc Boileau, ancien patron de l’Agence régionale de la santé de la Montérégie (2001 à 2008), qui le remplacera.

Dans sa lettre de démission circulant sur les réseaux sociaux, M. Arruda expose les raisons qui justifieraient son départ :

« Depuis près de 12 ans, je sers le Québec comme directeur national de santé publique (DNSP). J’y donne le meilleur de moi-même, avec le bagage et l’expérience qui sont les miens. Avec mes collègues, au cours des deux dernières années, nous avons combattu sans relâche pour diminuer au maximum l’impact de cette terrible pandémie de COVID-19 (…) Les propos récents tenus sur la crédibilité de nos avis et sur la rigueur scientifique causent sans doute une certaine érosion de l’adhésion de la population. Dans un tel contexte, j’estime approprié de vous offrir la possibilité de me remplacer avant l’échéance du terme de mon mandat, du moins à titre de DNSP. Ne voyez pas en ce geste un abandon de ma part, mais plutôt l’offre d’une opportunité pour vous de réévaluer la situation, après plusieurs vagues et dans un contexte en constante évolution. »

Sur les réseaux sociaux, le député fédéral de Beloeil-Chambly et chef du Bloc Québécois, Yves-François Blanchet, a rendu hommage au démissionnaire, publiant ceci : « Drame sans précédent, défi sans précédent, courage exemplaire, communicateur d’exception… Qui oserait prétendre qu’on aurait pu faire plus ou mieux? En tout cas, merci! »

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
On passe de 10 à 6 personnes dans les rassemblements aujourd’hui
Certaines pharmacies Familiprix ont reçu de nombreux clients étant donné la politique sans rendez-vous pour obtenir des tests rapides. (Photo : Gabriel Provost)

Avant Noël, le gouvernement avait indiqué qu’à partir du 26 décembre les restrictions sanitaires seraient plus grande. À partir d’aujourd’hui, les rassemblements de plus de 6 personnes et de deux bulles familiales sont interdites.

À partir d’aujourd’hui les rassemblements seront plus limités, soit 6 personnes de deux bulles familiales. Il n’est pas question de couvre feu pour l’instant même si la barrière des 10 000 personnes atteintes de la COVID-19 a été dépassée au Québec.

La règle qui s’applique dans les foyers sera la même dans les restaurants qui restent ouvert. Christian Dubé, ministre de la santé avait expliqué lors de la conférence de presse avant Noël que « les gens vaccinés ont droit d’avoir un peu de bonheur dans les prochains jours. L’adhésion social c’est vraiment important. » Le gouvernement n’a pas annoncé de date de fin des mesures de restriction en place depuis aujourd’hui, mais il n’a pas fermé la porte à les renforcer. « On pourra ajouter des mesures si nécessaire. Pour les personnes qui ne sont pas vaccinées, vous mettez à risque nos hôpitaux. Les adultes non vaccinés représentent 10 % et occupent 50 % des lits. C’est très grave. Les non vaccinées, je vous demande de rester chez vous si vous ne voulez pas être vacciné », avait indiqué avant Noël François Legault, premier ministre du Québec.

Quant à la vaccination obligatoire, M. Dubé a ajouté que « s’il faut aller à la vaccination obligatoire on ira là. Aujourd’hui, on peut s’en passer. En exigeant le passeport vaccinal, les non vaccinés sont limités. »

Rappelons qu’il est possible de se procurer des auto-tests de dépistage COVID, qui sont gratuits, dans les pharmacies en fonction des arrivages. Rappelons également que la rentrée scolaire à été retardée pour tous au 10 janvier pour l’instant. Un enseignement à distance sera organisé par les écoles.

COVID-19 : restrictions pour les non-vaccinés

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : restrictions pour les non-vaccinés
L'accès aux SAQ et à la SQDC ne sera plus possible aux personnes non-vaccinées à partir du 18 janvier. (Photo : archives)

Aujourd’hui, 696 182 personnes ont été infectées par la COVID-19 au Québec depuis le début de la pandémie, c’est une augmentation de 15 874 personnes dans les dernières 24 h. Il y a eu 26 nouveaux décès qui ont été rapportés lors de cette même journée. Le bilan est désormais de 11 846 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 2 395 714 personnes qui ont contracté le coronavirus. Les décès sont au nombre de 30 544 depuis le début de la pandémie.

Les infections au virus de la COVID-19 sont importantes au point que la Dre Lucie Opatrny, sous-ministre adjointe de la Santé, a indiqué aujourd’hui, que « le délestage de niveau 4 n’est pas suffisant pour la capacité hospitalière dont on aura besoin les prochaines semaines », selon les projections des autorités sanitaires. Elle ajoute que ce niveau de délestage ne pourra pas « libérer tout le personnel et les lits dont on va avoir besoin. »

Elle précise cependant que le protocole national de priorisation pour l’accès aux soins intensifs en contexte extrême de pandémie n’est pas encore envisagé. « On a 800 lits en ce moment en soins intensifs, 1 sur 2 est occupé par des patients COVID. Cela laisse très peu de marge de manœuvre pour toutes les autres personnes qui ont besoin d’un lit en soins intensifs. » Elle précise d’autre part que le délestage s’accentue et que certains patients atteints de cancer ne peuvent pas être traités en ce moment, comme certaines maladies cardiaques qui nécessitent une chirurgie. « Ce niveau de délestage 4 ne peut pas être tenu pour un temps indéfini. »

Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a indiqué qu’environ 50 % des lits en soins intensifs étaient occupés par des patients non-vaccinés qui représentent 10 % de la population.

Pour ces raisons, le gouvernement a annoncé des mesures de restriction supplémentaires pour les non-vaccinés.
« Il va y avoir une avalanche des hospitalisations les prochains jours. Les prévisions de l’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) vont vers 3000 hospitalisations d’une courte durée. Il y avait plus de 400 personnes en soins intensifs hier et ne voit pas encore de plateau. (…) Le passeport vaccinal sera obligatoire à partir du 18 janvier pour les non-vaccinés pour aller à la SAQ et la SQDC. J’espère que cela sera un incitatif additionnel pour qu’ils aillent chercher leur première dose », de préciser M. Dubé.

Le ministre de la Santé à cependant précisé que les prévision de l’INESSS ne tenait pas compte pour l’instant des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement récemment, comme le couvre-feu.

Ces restrictions seront bientôt plus sévères, a annoncé le ministre de la Santé, et pourraient s’étendre à plusieurs autres services non essentiels. « On laisse le temps à l’industrie pour s’adapter. »

3e dose pour un passeport
Après que soit offert la possibilité à l’ensemble de la population québécoise d’avoir une troisième dose du vaccin contre le virus de la COVID-19, M. Dubé a indiqué que pour avoir un passeport vaccinal valide, il faudra avoir une troisième dose du vaccin.
Une plateforme électronique sera mise en place la semaine prochaine, afin d’enregistrer les déclarations pour les personnes qui ont eu, avec les tests PCR ou tests rapides, un résultat positif.

Plus de personnel en moins
M. Dubé a indiqué aussi, qu’il y avait aujourd’hui 20 000 absences auprès du personnel de la santé. « On perd de plus en plus de personnel tous les jours. On travaille pour avoir du personnel supplémentaire afin de pouvoir s’occuper de 2500 patients dans les prochaines semaines. On est en consultation avec les syndicats. J’apprécie beaucoup leur travail de collaboration. »

Le personnel militaire promis par Ottawa commence à arriver au Québec pour la vaccination. En ce qui concerne une aide pour les soins, la demande est pour le moment en analyse.

Photo de Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Les urgences, plus saturées que jamais au mois de juillet
Les urgences de la Montérégie et du reste du Québec sont saturées en raison du manque de personnel et des vacances. (Photo : archives)

La période de vacances ayant été entamée depuis quelques semaines, le manque de personnel médical se fait sentir dans les urgences du territoire, plus saturées que jamais à pareille période.

En date du 6 juillet, on parlait d’un taux d’occupation de 140 % dans les urgences de la Montérégie, « du jamais vu au mois de juillet », avait déclaré le Dr. Gilbert Boucher, urgentologue et Président de l’Association des spécialistes en médecine d’urgence du Québec.

Les dernières statistiques

Selon les données obtenues sur le site d’Index Santé, en date du 13 juillet à 7h30, soit une semaine plus tard, les urgences de la Montérégie seraient occupées à 141 % de leur capacité. Alors qu’on avait atteint la pleine saturation à Charles-Le Moyne, on a certes réussi à réduire le taux d’occupation à 93 %, mais dans le reste de la région, la situation demeure critique. Rien ne va plus à l’Hôpital du Haut-Richelieu, où l’on déborde à 119 %, et à l’Hôpital Pierre-Boucher et au Centre hospitalier Anna-Laberge, où l’on enregistre des taux respectifs de deux fois leur capacité d’accueil, soit de 180 % et 200 %.

141 %
C’est le taux d’occupation des urgences de l’Hôpital du Haut-Richelieu

« Il est vrai qu’actuellement, à l’instar d’autres établissements, nous connaissons un fort achalandage dans nos deux urgences (Charles-Le Moyne et du Haut-Richelieu).  De plus, la pénurie de personnel et la période des vacances ont un impact sur nos activités. Cela dit, nos urgences ne sont pas fermées et demeurent disponibles à la population qui requiert nos services », a rapporté au journal la directrice adjointe aux communications du CISSS de la Montérégie-Centre, Martine Lesage. « Il est cependant très important de rappeler que le rôle premier de l’urgence est d’accueillir et de traiter en priorité les cas les plus graves, quel que soit l’ordre d’arrivée des patients. En tout temps, la population est invitée à penser aux autres ressources disponibles avant de se rendre à l’urgence. », a-t-elle ajouté.

Des ressources de dépannage

Pour traiter les infections ou problèmes de santé mineurs, le CISSS rappelle que des outils et conseils sont disponibles au sein de la communauté, tels qu’Info-Santé pour parler à une infirmière, le portail santé mieux-être pour trouver des informations sur les symptômes, les traitements et les ressources (www.sante.gouv.qc.ca), ou un(e) pharmacien(ne) qui pourra conseiller sur l’achat d’un médicament en vente libre ou prescrire des médicaments pour des problèmes de santé mineurs. On suggère aussi de s’adresser à une clinique sans rendez-vous près de chez soi, ou bien de se rendre, sur rendez-vous, à l’une des deux cliniques réseau du territoire : la clinique Azur, située au 2984 Taschereau à Greenfield Park, et le centre Médi-Soleil, situé au 383, boulevard du Séminaire Nord, bureau 120, à Saint-Jean-Sur-Richelieu.

Un réseau fatigué

Représentant 60 000 professionnels et techniciens dont près de 10 000 en Montérégie, l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) avait fait entendre ses inquiétudes face aux enjeux qui préoccupent son réseau. Organisant plusieurs journées de grève depuis le mois de juin, elle revendique pour ses membres des « améliorations significatives de leurs conditions de travail afin d’attirer la relève, retenir les salariés expérimentés et éliminer ainsi la pénurie de main-d’œuvre qui met en péril les services offerts à la population ».

« L’expertise du personnel professionnel et technique est primordiale pour le fonctionnement des services d’imagerie médicale et de laboratoires des hôpitaux. Nos membres assurent un soutien vital non seulement aux personnes âgées, aux clientèles vivant avec une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, mais aussi aux gens ayant besoin de services en réadaptation, en nutrition ou en santé́ mentale. Ils et elles se battent corps et âme pour prendre soin de la jeunesse du Québec dans les services de première ligne et en centres jeunesse. Si le gouvernement a su trouver de la marge de manœuvre pour reconnaître le rôle essentiel des infirmières et des préposées aux bénéficiaires, il doit en être de même pour les 60 000 membres de l’APTS », soutient Francis Collin, représentant national de l’APTS en Montérégie Ouest. Finalement, l’Alliance a indiqué qu’elle souhaitait que le premier ministre accorde des mandats aux tables de négociation afin d’en « arriver à une entente satisfaisante pour ses membres. »

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
L’école à distance : une logistique complexe
L'école à distance est en branle. (Photo : Jean-Christophe Noël)

Bien que sa chanson soit connue, les pas de danse de l’école en ligne demeurent complexes pour l’ensemble du réseau scolaire.

« On est capables de basculer en enseignement à distance. En mars 2020, quand la tempête nous a frappés, nous n’étions pas prêts. Mais aujourd’hui, on l’est », a dit en conférence de presse, la semaine dernière, Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et député de Chambly. Il justifie ensuite cette affirmation par le parc informatique, qui a plus que quadruplé dans les écoles, ainsi que par les enseignants formés entre eux avec les conseillers pédagogiques, ainsi qu’avec la TÉLUC.

« Dans la conception générale, dans ce que le gouvernement voit, l’enseignement à distance devient une réalité qui semble facile, mais ça demande énormément d’adaptation », nuance de son côté Jean-François Guilbault, président du Syndicat de Champlain. Techniquement, le premier bulletin devrait arriver dans les prochaines semaines. Au sein de leur planification, les enseignants se trouvaient donc dans leur période d’évaluation menant à la conception dudit bulletin. « On vient complètement chambouler les plans d’organisation et de la planification de l’enseignement […] évaluer les apprentissages, c’est pas la même chose lorsqu’on est à distance », renchérit-il.

« Dans la conception générale, dans ce que le gouvernement voit, l’enseignement à distance devient une réalité qui semble facile, mais ça demande énormément d’adaptation. » – Jean-François Guilbault

Matériel informatique disponible

Jean-François Roberge a souligné la quantité volumineuse de matériel informatique disponible mis de l’avant par les écoles, permettant l’enseignement à distance. Le 20 décembre, le gouvernement fermait les écoles et annonçait que les élèves n’y retourneraient pas avant le 10 janvier. A suivi l’annonce du 30 décembre relative au basculement vers l’école à distance, alors que les écoles étaient fermées en raison de la période des Fêtes. « Sans avoir eu de confirmation, les établissements l’ont quand même vu venir. Certaines écoles avaient déjà fait des prêts informatiques avant le départ, mais ce n’était pas officiel », met en reflet le président syndical. Il mentionne aussi comme « élément de frustration » le fait que la conférence de presse du 5 janvier dernier du ministre de l’Éducation se soit tenue alors que la majorité du personnel travaillait et ne pouvait en prendre acte. C’est avec la mise en contribution du personnel de soutien que, mercredi et jeudi derniers, les écoles ont déployé le plus rapidement possible les soutiens informatiques pour les élèves.

Retour précoce?

Le 17 janvier est la date ciblée pour le retour à l’école en présentiel. Tous, syndicat et ministère, s’accordent pour dire que l’enseignement à distance n’est pas l’idéal. « Le plus tôt on retournera en classe, le mieux ce sera. Évidemment, il faut que ce soit dans un contexte sécuritaire pour tous, personnel comme élèves », ajoute Jean-François Guilbault. À travers les écoles fermées, les écoles spécialisées, quant à elles, continuent d’offrir du service en présentiel. C’est le cas de l’école Le Tremplin, à Chambly. « Il y a de l’inquiétude en regard de cette réalité, considérant qu’il n’y a pas de tests rapides accessibles dans ces milieux, tandis que les tests PCR ne seront pas distribués avant le 15 janvier », termine-t-il.

De son côté, le Centre de services scolaire des Patriotes dit « faire confiance aux mesures mises en place par le gouvernement ».

Il n’a pas été possible d’obtenir d’entrevue avec Jean-François Roberge au moment d’écrire ces lignes.

COVID-19 : couvre-feu pour reprendre le contrôle

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : couvre-feu pour reprendre le contrôle
François Legault, premier ministre du Québec. (Photo : capture d'écran)

Aujourd’hui, 586 607 personnes ont été infectées par la COVID-19 au Québec depuis le début de la pandémie, c’est une augmentation de 14 188 personnes dans les dernières 24 h. Il y a eu 9 nouveaux décès qui ont été rapportés lors de cette même journée. Le bilan est désormais de 11 711 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 2 126 511 personnes qui ont contracté le coronavirus. Les décès sont au nombre de 30 279 depuis le début de la pandémie.

En moins d’une semaine, on sera passé de 10 personnes au maximum dans les rassemblements à Noël, à 6 personnes le lendemain, provenant de deux bulles familiales, pour aujourd’hui apprendre par le premier ministre du Québec, François Legault, que les rassemblements seront limités à la bulle familiale dès demain, le 31 décembre. De plus le couvre-feu sera instauré pour une deuxième fois lors de cette pandémie au Québec.

Lors d’une conférence de presse ce soir, le premier ministre a parlé de 16 000 personnes atteintes de la COVID-19 aujourd’hui. Un record absolue dans la province et ce chiffre de personnes infectées par le virus serait « sous-estimé. On est dans une situation qui est la pire depuis les 22 mois de la pandémie », a indiqué M. Legault. Ce dernier a mis de l’avant aujourd’hui, les avis d’experts qui indiquent qu’il y a un risque réel de dépasser « la capacité hospitalière les prochaines semaines. Il y a un risque que le nombre d’hospitalisation dépasse notre capacité. »

Retour du couvre-feu
Pour ces raisons le couvre-feu sera de nouveau en vigueur à partir de demain entre 22 h et 5 h du matin. Rappelons qu’un couvre-feu a été en vigueur du 8 janvier au 28 mai 2021. La province est la seule en Amérique du Nord à l’avoir instauré de nouveau pour le moment. « Les amendes seront au minimum de 1000 $ pour les personnes qui ne le respecteront pas. C’est un geste extrême car la situation est extrême. Le premier assouplissement sera de lever le couvre-feu. »

Pour la rentrée scolaire, elle sera repoussée d’une semaine supplémentaire. « J’annonce que toutes les écoles, cégeps et universités vont rester fermées jusqu’au 17 janvier. On va tout faire pour ouvrir le 17 janvier. » L’enseignement à distance sera mis en place.

Les salles des restaurants devront fermer dès demain. Les plats à emporter seront autorisés.

Les lieux de culte seront aussi fermés exception faite pour les funérailles où 25 personnes seront permises.

En ce qui concerne les sports intérieurs, il ne seront plus permis jusqu’à nouvel ordre.

Problème de main d’œuvre
« Plus de 12 000 employés sont absents dans le milieu de la santé. Il y a aussi un problème auprès des camionneurs, des chauffeurs d’autobus, des gens dans la construction ou encore dans les garderies. C’est toute la société qui est fragilisée. C’est même vrai dans les commerces essentiels », de préciser M. Legault qui a annoncé que pour les trois prochains dimanches, tous les commerces seront fermés.

Aucune mesure particulière n’a été annoncée concernant les personnes non-vaccinées, cependant M. Legault a indiqué qu’il réfléchissait à élargir l’application du passeport vaccinal dans plus de lieu afin de « donner certains avantages aux vaccinés. »

Enfin, le gouvernement réfléchit à mettre en place un site Internet pour que les personnes ayant été testées positives lors d’un auto test puissent s’inscrire. En effet, les personnes ayant eu la COVID-19 après leur deux doses de vaccin n’auraient pas besoin d’une dose de rappel.

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Des éducatrices en CPE au front
Dans certains cas, le gouvernement demande une distanciation de deux mètres entre l’enfant et l’éducatrice. (Photo : archives)

Depuis le retour des Fêtes, les centres de la petite enfance (CPE) ont rouvert leur portes, contrairement aux écoles.

Malgré la hausse des cas de COVID-19, le gouvernement a cru juste d’ouvrir les garderies dès le début de la nouvelle année. « Des parents emmènent leur enfant à la garderie malgré qu’il soit malade. On prend les nez qui coulent mais quand il tousse ou qu’il fait de la fièvre, garde-le chez toi! », rapporte au Journal de Chambly une éducatrice du territoire en CPE qui préfère ne pas être identifiée.

Avec l’évolution rapide de la situation épidémiologique, la Direction générale de la Santé publique a procédé à une nouvelle analyse et a annoncé l’entrée en vigueur de nouvelles consignes pour la gestion des cas et des éclosions dans les services de garde.

« On prend les nez qui coulent mais quand il tousse ou qu’il fait de la fièvre, garde-le chez toi! » – Éducatrice en CPE

Isolement des travailleurs

L’isolement initial des travailleurs (cas et contact domiciliaire) est maintenant de 5 jours après le début des symptômes. Si le travailleur demeure asymptomatique ou si les symptômes régressent (et après au moins 24 h sans fièvre) : le travailleur peut retourner à ses activités régulières, avec un masque et distanciation de 2 mètres (dans la mesure du possible, par exemple lors des repas) pour les 5 jours suivants. « Étant éducatrice à la pouponnière, c’est ne pas comprendre notre travail que de penser qu’on puisse garder 2 mètres de distance », répond l’éducatrice à cette mesure. Il est à noter que cette disposition s’applique aux personnes doublement vaccinées.

Le travailleur n’ayant pas contracté le virus ou n’ayant pas été en contact avec un cas domiciliaire mais ayant été en contact avec le virus sous toutes autres formes doit surveiller ses symptômes pour les 10 jours qui suivent. Il n’a pas à s’isoler et doit porter un masque. Cette disposition s’applique également aux personnes doublement vaccinées.

Isolement des enfants

Pour les enfants, considérant qu’ils ne sont pas adéquatement vaccinés et que le port du masque n’est pas possible, l’isolement de 10 jours doit être maintenu pour le moment. Ces directives annulent et remplacent les meures qui avaient diffusées le 30 décembre dernier.

Un premier bilan du couvre-feu

Photo de Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Un premier bilan du couvre-feu
La Régie intermunicipale de police Richelieu - Saint-Laurent a effectué 170 interpellations depuis l'instauration du couvre-feu. (Photo : archives)

La Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent fait le bilan du couvre-feu et de ses retombées. 

Au coup de 22h00 hier débutait la treizième nuit du couvre-feu depuis sa réinstauration au Québec, le 31 décembre dernier. Après près de deux semaines suivant le retour de la mesure, quel bilan fait-on du respect du couvre-feu et de ses retombées?

Selon le compte-rendu transmis au Journal de Chambly par la Régie intermunicipale de police Richelieu-Saint-Laurent, pour la période allant du 20 décembre au dimanche 9 janvier, les agents ont procédé à 170 vérifications, et ont répondu à 15 appels d’alerte.

170
C’est le nombre de vérifications policières réalisées sur le territoire du 21 décembre au 3 janvier

En tout, 6 constats ont été émis pour l’ensemble du territoire, soit exactement le même nombre qu’à pareille période lors de la mise en vigueur du couvre-feu l’année passée.

L’an dernier, durant la période des Fêtes du 21 décembre au 3 janvier, la Régie avait répondu à 107 appels sur l’ensemble de son territoire, engendrant 25 avertissements et six constats ou rapports d’infraction générale.

Toutefois, selon le Sergent Jean-Luc Tremblay, affecté aux communications de la Régie, il serait trop tôt pour tirer des conclusions comparatives. « À ce stade-ci, nous n’avons pas d’informations nous permettant de dresser un quelconque portrait ».

Des mesures strictes

En raison de la situation alarmante dans les hôpitaux, le gouvernement et la santé publique optent depuis plusieurs jours pour une ligne un peu plus dure, instaurant des mesures plus strictes pour contrer la tendance à la hausse du nombre d’hospitalisations et de morts de la COVID, qui s’ajoutent à coups de 50 à 60 nouveaux décès par jour.

Rappelons qu’en plus des restrictions sanitaires, une « contribution santé » sera exigée aux personnes réfractaires pour encourager ces dernières à rejoindre les rangs des vaccinés.

Photo de Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
COVID-19: Le CISSS de la Montérégie-Centre fait le point sur la situation
Hôpital du Haut-Richelieu.

Le CISSS de la Montérégie-Centre fait le point avec le journal sur la situation quant aux effectifs et aux éclosions dans ses établissements, et quant aux intentions d’avoir recours aux mesures du nouvel arrêté ministériel.

Éclosions de COVID-19

Selon les informations communiquées, en date du 4 janvier, l’Hôpital du Haut-Richelieu comptait 4 unités en éclosion, soit le 5e Sud, le 7e Sud, le 3e Nord et le département de l’hémodialyse.

« Aucun employé positif n’a été appelé à revenir dans son milieu de travail à ce moment-ci. » – Martine Lesage

200 professionnels en isolement

Pour l’ensemble des installations du Réseau local de services (RLS) du Haut-Richelieu–Rouville, le CISSS rapporte que plus de 200 membres du personnel et médecins sont absents parce qu’ils sont en isolement à cause de la COVID-19, et non pas en raison du télétravail.

Pas de personnel malade sur le plancher

La mesure qui permet de ramener du personnel asymptomatique sur le plancher grâce au recours au nouvel arrêté ministériel n’a pas encore été envisagée. Il n’y aurait pas non plus de délestage supplémentaire depuis.

« Aucun employé positif n’a été appelé à revenir dans son milieu de travail à ce moment-ci », nous indique Martine Lesage, conseillère-cadre aux relations avec les médias et directrice des communications et des affaires publiques au CISSS de la Montérégie-Centre. « Malgré les défis liés à la main-d’œuvre, nous n’avons pas entrepris de délestage. Il y a eu un ralentissement des activités de chirurgies pendant la période des fêtes, comme cela se fait chaque année. Cela permet notamment d’octroyer des congés à notre personnel. Nous reprenons progressivement nos activités. Nous utilisons actuellement 4 salles sur 6 à l’Hôpital du Haut-Richelieu. La planification opératoire est celle qui était prévue. »

Retour à l’école en présentiel confirmé

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Retour à l’école en présentiel confirmé
François Legault, premier ministre du Québec. (Photo : archives)
François Legault, premier ministre du Québec, confirme le retour à l’école en présentiel dès le 17 janvier.
 
La direction de la santé publique est favorable à l’ouverture des écoles primaires et secondaires dès lundi prochain, comme prévu.
Quant à eux, les cégeps et les universités vont aussi pouvoir accueillir leurs étudiants respectifs. Une marge de manœuvre leur sera accordée afin que ceux-ci s’ajustent. « C’est très important pour les enfants de retourner à l’école, pour apprendre, pour retrouver leurs amis, pour retrouver une certaine normalité. L’immense majorité des enfants ne courent pas de risques de santé importants avec la Covid. Par contre, les retards scolaires et l’isolement peuvent causer des problèmes importants », écrit le premier ministre du Québec.
 
Ce sont 98 % des élèves du secondaire qui sont vaccinés une dose et 89 % d’une seconde dose. Les enfants du primaire sont vaccinés à près de 60 % pour la première dose et « leur réponse immunitaire est très forte à cet âge », ajoute François Legault sur les réseaux sociaux.
 
Les enseignants, de leur côté, sont massivement vaccinés et ils ont un accès prioritaire à la 3e dose depuis la fin du mois de décembre. Le gouvernement mettra aussi des tests rapides à la disposition des écoles. Tous devront porter un masque dans les premiers temps. « On sait qu’on va devoir s’ajuster dans les premiers jours, mais on est déjà passés par là. Si tout le monde y met du sien, ça va bien se passer et les enfants vont retrouver leur joie de vivre », complète par écrit le chef de la CAQ.

Les tests PCR pour les personnes prioritaires

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
Les tests PCR pour les personnes prioritaires
Les tests PCR sont désormais disponibles que pour les personnes prioritaires. (Photo : archives)

Le gouvernement dans sa lutte à la pandémie de la COVID-19 modifie les priorités de dépistage, de gestion des cas et des contacts. Il fait aussi passer de 10 à 5 jours la période d’isolement.

Depuis hier, en fin de journée, les tests PCRréalisés en clinique de dépistage seront désormais réservés à certaines clientèles plus prioritaires.

Depuis le 26 décembre au Québec les mesures sanitaire pour lutter contre la pandémie de la COVID-19 se multiplient jour après jour.

En raison de la hausse marquée du nombre de cas d’infection au variant Omicron, ce qui entraîne une augmentation considérable de la demande de tests en clinique de dépistage et des délais importants, le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce des modifications concernant les priorités de dépistage et la gestion des cas et des contacts.

Les personnes prioritaires
Les personnes symptomatiques appartenant aux groupes suivants : patients hospitalisés, patients des services d’urgence, travailleurs de la santé en contact avec des patients, le personnel, les résidents, les fournisseurs de soins essentiels et les visiteurs dans les hôpitaux et les lieux d’hébergement collectif, les patients ambulatoires pour lesquels un traitement contre la COVID-19 est envisagé et les personnes sans abri ou en précarité résidentielle, les personnes issues des communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis et les personnes se rendant dans ces communautés pour y travailler, les personnes lors d’une admission ou d’un transfert vers ou depuis un hôpital ou un lieu d’hébergement collectif, les contacts à haut risque et les personnes asymptomatiques ou symptomatiques dans le contexte d’éclosions confirmées ou suspectées dans des milieux à haut risque, les personnes asymptomatiques en milieu hospitalier, dans les établissements de soins de longue durée et les lieux et établissements d’hébergement collectif, conformément aux orientations ou directives provinciales sont les personnes qui peuvent solliciter gratuitement à une clinique de dépistage un test PCR.

De 10 à 5 jours
Copiant les États-Unis, le gouvernement du Québec donne de nouvelles consignes d’isolement et de gestion des contacts.

La durée recommandée de l’isolement en présence de symptômes compatibles avec la COVID-19 passe désormais de 10 à 5 jours pour les personnes adéquatement vaccinées, si les symptômes s’améliorent et après au moins 24 heures sans fièvre. Dans le cas des travailleurs de la santé en contact avec des personnes à risque, cet isolement sera de sept jours. Si les conditions ne sont pas remplies, l’isolement doit être de 10 jours comme auparavant.

Les personnes ayant eu un contact à risque élevé avec ces personnes, c’est-à-dire les personnes habitant le même domicile, les partenaires sexuels et les couples qui n’habitent pas ensemble, doivent s’isoler pendant cinq jours avec la personne. Elles peuvent ensuite sortir de leur isolement, mais porter le masque cinq autres jours et respecter une distanciation de deux mètres.

Pour ce qui est des contacts modérés, soit de plus de 15 minutes sans masque, il faut surveiller les symptômes pendant 10 jours. Il n’est pas nécessaire de s’isoler pour les personnes doublement vaccinées, si elles portent un masque lorsqu’elles ont plus de 12 ans.

Tests rapides
Les personnes qui ne peuvent pas faire un test PCRpourront se faire un test rapide disponible dans les pharmacies. Le gouvernement estime que « en cas d’impossibilité d’accès à ces tests, ces personnes seront considérées comme des personnes atteintes de la COVID-19 et devront suivre les consignes d’isolement en vigueur. »

Les pharmacies sont cependant en rupture de stock de tests rapides. Daniel Paré, directeur général de la gestion exécutive et opérationnelle de la pandémie, a indiqué sur les ondes de Radio-Canada ce matin, que plusieurs million de ceux-ci devraient arriver aujourd’hui et disponible en pharmacie dès le début de la semaine prochaine.

COVID-19 : un passeport vaccinal pour les commerces non essentiels

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : un passeport vaccinal pour les commerces non essentiels
Retour en classe pour tous les élèves lundi. (Photo : archives)

Avec l’arrêt des tests PCR pour une grande partie de la population, il est difficile de donner des chiffres précis du nombre de personnes qui ont contracté la COVID-19 dans les dernières 24 h. Cependant, le Québec enregistre une hausse des morts lors de la dernière journée de 45 personnes, portant le bilan depuis le début de la pandémie au Québec à 12 125. De plus, les hospitalisations ne cessent de croître avec un total de 2 994 personnes hospitalisées en lien avec la COVID-19, dont 272 personnes en soins intensifs.

Aujourd’hui, à Montréal, le premier ministre du Québec François Legault a annoncé la reprise des classes en présence des élèves de la province lundi prochain, le 17 janvier. M. Legault était accompagné du ministre de l’Éducation et député de Chambly, Jean-François Roberge, de Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, et du Dr Luc Boileau, directeur national de la Santé publique par intérim.

« On a des bonnes nouvelles aujourd’hui », a commencé par dire M. Legault.
La première a été d’annoncer un pic des cas qui serait atteint dans cette pandémie de COVID-19 au Québec. « Dans les prochains jours on va atteindre le pic des hospitalisations aussi », ajoute M. Legault.

C’est ainsi que les autorités estiment que la semaine prochaine pourrait être la plus dure dans le réseau de la santé.
Le premier ministre a annoncé ainsi des mesures incitatives totalisant 500 millions de dollars pour aider le personnel des hôpitaux afin de ne plus perdre des effectifs. « Cela va nous laisser le temps d’arriver avec d’autres mesures », pour répondre au manque de personnel en milieu hospitalier. »

Ouverture des écoles confirmée
Lundi, le 17 janvier, le gouvernement ne reculera pas dans la décision qu’il avait prise au début du mois de remettre tous les élèves en classe. « Ce n’est pas la même chose l’enseignement à distance. Cela entraîne des problèmes de toutes sortes. Il est très important que les jeunes retrouvent leurs amis, les enseignants. La priorité au Québec cela doit être l’éducation. »

Les élèves devront porter un masque en tout temps, et des tests rapides seront distribués. Il y aurait une entente pour une commande de 70 millions de tests rapides pour le Québec dont une partie sera fabriquée à Montréal, a indiqué M. Dubé sans préciser pour quand ces tests étaient prévus.

Si un enfant a la COVID-19, le protocole prévoit alors un isolement de 5 jours, la même chose pour les garderies.

« En dernier recours, il pourrait y avoir des classes fermées. On pourrait aussi faire appel à un parent pour qu’il vienne surveiller une classe. » – Jean-François Roberge

Des parents surveillants
Cette réouverture des écoles risques d’entrainer des pénuries de personnel dans les établissements, d’enseignants, de chauffeurs d’autobus, de surveillants … C’est pourquoi M. Roberge a indiqué que « s’il y a des cas à l’école, il y aura une banque de suppléants, il y aura des possibilités d’un enseignement à distance, que des conseillers pédagogiques donnent un coup de main. En dernier recours, il pourrait y avoir des classes fermées. On pourrait aussi faire appel à un parent pour qu’il vienne surveiller une classe. »

Fin du couvre-feu
Finalement, le couvre-feu n’aura duré que quelques jours. Lundi, M. Legault a annoncé qu’il ne tiendrait plus. Il répond ainsi a une critique de plusieurs s’interrogeant sur l’efficacité d’une telle mesure qu’aucune autre province au Canada n’avait mise en place.

Passeport vaccinal
Une nouvelle mesure sera mise en place le 25 janvier au Québec. Les magasins à grande surface de 1500 mètres carrés et plus, a l’exception des commerces essentiels, devront exiger le passeport vaccinal. « On espère, les prochaines semaine, rouvrir les restaurants et les salles de spectacle », d’ajouter M. Legault. D’autres endroits nécessitant le passeport vaccinal.

En ce qui concerne la contribution santé annoncé cette semaine par le premier ministre, alors que le Dr Horacio Arruda avait remis sa démission, il ne sera pas mis en place tout de suite. « Il y aura un débat à l’assemblée nationale au début du mois de février. On déposera un projet de loi. Il faudra voir quelles personnes seraient exclues de cette contribution. L’intention n’est pas de faire mal aux personnes mal prises. Ce qu’on vise, c’est de dire aux personnes qui choisissent de ne pas se faire vacciner qu’il y a un prix à payer. »

Du mieux dans le personnel
« Le nombre d’employés du réseau de la santé absent en raison de la COVID-19 est passé de 20 000 à 15 000. Avec un isolement de cinq jours, on va accélérer leur retour », a annoncé M. Dubé.

Le ministre de la Santé a rappelé que le niveau 5 de délestage dans les hôpitaux, un niveau qui s’arrête officiellement à 4 pour le moment, n’est pas envisagé pour le moment. « Avant de passer à de la priorisation ou au triage des malades, on demanderait à d’autres hôpitaux qui en ont la capacité d’accueillir des patients. On n’en est pas là, mais il faut être prêt. »

Pour le Dr Boileau, la priorité numéro 1 de la santé publique est la situation dans les hôpitaux du Québec. « C’est le problème de santé publique numéro un. Pour éviter les urgences, il faut être vacciné. »

À la question d’une journaliste à savoir pourquoi on ne priorisait pas le vaccin Pfizer plutôt que Moderna pour la vaccination des 15 à 29, car le Comité consultatif national de l’immunisation (CCNI) et le Comité sur l’immunisation du Québec (CIQ) le faisait, ni le ministre de la Santé Christian Dubé, ni de le directeur de la santé publique le Dr Boileau ne semblaient être au courant de cette information dans un premier temps. Après avoir été renseigné, M. Dubé a finalement indiqué que ces indications figuraient sur le site de clic santé et que si cette population se présentait dans nos centres de vaccination « et qu’ils veulent avoir Pfizer, les jeunes pourront le demander. »

COVID-19 : visites limitées dans les résidences pour personnes âgées

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : visites limitées dans les résidences pour personnes âgées
Les résidents des CHSLD ne pourront accueillir qu'une seule PPA par jour. (Photo : archives)

La santé publique a annoncé le resserrement des mesures concernant les accès pour les résidents en centres d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD), en ressources intermédiaires (RI) pour aînés et résidences privées pour aînés (RPA) en réponse à l’augmentation des cas de COVID-19 au Québec.

C’est aujourd’hui que débute la prise de rendez-vous pour les personnes de 55 à 59 ans qui souhaitent une dose de rappel du vaccin contre la COVID-19.

C’est le même moment qu’a choisi le gouvernement pour faire une nouvelle mise à jour de la directive concernant les mesures en place pour les CHSLD, les RI et les RPA, afin d’assurer la sécurité des personnes vulnérables.
Parmi ces nouvelles mesures, mentionnons dorénavant que seules les personnes proches aidantes (PPA) seront admises dans les CHSLD, les RI qui accueillent des aînés et les RPA.

En CHSLD et en RI, une seule PPA sera admise par jour.

En RPA, une seule PPA sera admise à la fois, pour un maximum de deux personnes par jour. De plus, les milieux de vie doivent demander aux résidents d’identifier un maximum de quatre PPA afin de restreindre le nombre de personnes différentes pouvant avoir accès à l’intérieur du milieu de vie. « Soulignons également que seules les activités de prévention du déconditionnement seront permises, avec masque d’intervention de qualité médicale et distanciation physique de deux mètres entre les résidents en RPA », a rappelé le ministère de la Santé et des Services sociaux.

Rappelons que dans tous les milieux, il est obligatoire pour toute personne proche aidante de présenter son passeport vaccinal pour pouvoir visiter un proche.

Le ministère indique que ce resserrement est la cause d’une « hausse continue du nombre de milieux de vie ayant au moins 10 cas d’usagers positifs. »

Il est à noter que le nombre de cas actifs dans les milieux de vie s’élève actuellement à 2 640, et qu’en date du 2 janvier, 521 installations étaient touchées.

21 morts aujourd’hui
Québec a enregistré 14 494 cas supplémentaire dans les dernières 24 h. Il y aurait plus de 1500 québécois hospitalisés en raison de la COVID-19. Les autorités rapporte 21 décès supplémentaire dans la dernière journée.

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Des milliers de lecteurs de CO2 à installer dans les écoles
Aucune école de Chambly et de Carignan n’avait présenté un taux de CO2 (ppm) au-dessus de 1500. (Photo : archives)

Alors que la rentrée scolaire d’après Fêtes s’effectuera lundi, ce sont des milliers de lecteurs de dioxyde de carbone (CO2) que doit installer le Centre de services scolaire des Patriotes (CCSP) dans les écoles du territoire.

À Chambly et à Carignan, le taux de CO2 dans les écoles ne dépassait pas le seuil proposé par le ministère de l’Éducation (MÉQ) lors des données recueillies en février 2021. Celui-ci mentionnait que les concentrations de CO2 en deçà de 1500 parties par million (ppm) étaient acceptables. Cependant, le MÉQ visait une cible égale ou inférieure à 1000 ppm. Cette prise de données découlait du rapport du groupe d’experts scientifiques et techniques sur la Ventilation et transmission de la COVID‑19 en milieu scolaire et en milieu de soins, déposé par Québec le 8 janvier 2021.

Le rapport en question met en perspective l’importance de maintenir un bon apport d’air frais dans les milieux intérieurs afin de diluer les aérosols émis par les personnes et qui sont susceptibles de contenir le virus SARS-CoV-2, le virus à l’origine de l’actuelle pandémie de COVID‑19. Selon le type de bâtiment, cet apport s’effectue grâce à la ventilation naturelle par fenêtres, à la ventilation mécanique ou à une combinaison des deux. La mesure de la concentration de CO2 dans les salles de classe d’un établissement scolaire est un indicateur de l’apport d’air frais dans un espace intérieur puisque le CO2 est émis par ses occupants. Ces tests viennent donc déterminer si des actions correctives sont nécessaires pour augmenter le renouvellement de l’air dans un local de classe.

Lecteurs de CO2 à installer

Récemment, le ministère de l’Éducation a fait l’acquisition de 90 000 lecteurs de CO2. Ces derniers seront installés dans toutes les classes du Québec pour assurer un suivi rigoureux de la qualité de l’air intérieur. Le CSSP procédera à l’installation de plus de 2 000 de ces appareils dans les locaux de classe, les locaux de spécialité, les laboratoires et les bibliothèques de tous ses établissements. « Le déploiement se fera au rythme de la réception des appareils et s’échelonnera au cours des prochains mois », indique le CSSP.

Plus de 2000 – C’est le nombre d’appareils qu’installera le CSSP dans les locaux de ses établissements.

Le CSSP n’a pas procédé, à ce jour, à l’installation d’échangeurs d’air à la suite de la campagne d’échantillonnage de 2020-2021. Il ignore pour l’instant le nombre exact qu’il doit installer « en raison du manque de données probantes. L’installation des lecteurs de CO2 qui est en cours dans l’ensemble de nos établissements permettra de tracer un portrait de la situation ». L’installation des échangeurs d’air est une opération complexe qui nécessite potentiellement de percer des murs intérieurs et extérieurs (où il faut assurer l’étanchéité et l’intégrité de l’enveloppe du bâtiment), des mesures d’atténuation de bruit au besoin, des supports muraux adéquatement fixés et une vérification de la capacité électrique des circuits qui seront sollicités par cet échangeur. « Ils ne peuvent donc pas être installés par des concierges. Une décision sera prise en fonction de chaque cas pour déterminer qui procédera à l’installation », établit le CSSP.

Il n’a pas été possible d’obtenir une entrevue avec Jean-François Roberge, ministre de l’Éducation et député de Chambly, au moment d’écrire ces lignes.

Les données en ppm du taux de CO2 dans les écoles de Chambly et de Carignan seront présentées dans l’article papier de l’édition du 19 janvier 2022.

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Aux portes de la troisième dose
L'administration de la troisième dose démarre. (Photo : archives)

La prise de rendez-vous pour la troisième dose de vaccination contre la COVID-19 s’étale à travers le mois de janvier.

Le calendrier établi par le ministère de la Santé et des Services sociaux est le suivant :

À partir du 4 janvier, ce sont les 55 ans et plus qui seront éligibles à la troisième dose. Le 6 janvier, ce sera le tour des 50 ans et plus. Dès le 10 janvier, ce sera les 45 ans et plus; le 12 janvier, les 40 ans et plus; le 14 janvier, les 35 ans et plus; le 17 janvier, les 30 ans et plus; le 19 janvier, les 25 ans et plus; le 21 janvier, les 18 ans et plus.

Depuis le 29 décembre dernier, de nouveaux travailleurs essentiels ont pu commencer à prendre leur rendez-vous : le personnel des milieux scolaire, le personnel de sécurité publique, les organismes communautaires du secteur de la santé et des services sociaux, certains employés du secteur de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation ainsi que d’autres travailleurs de la santé.

Les plages horaires disponibles sont mises à jour sur la plateforme Clic Santé. Le type de vaccin sera déterminé sur place.

COVID-19 : des antiviraux sur prescription

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : des antiviraux sur prescription
Christian Dubé, ministre de la Santé du Québec. (Photo : Capture d'écran - CPAC)

Avec l’arrêt des tests PCRpour une grande partie de la population, il est difficile de donner des chiffres précis du nombre de personnes qui ont contracté la COVID-19 dans les dernières 24 h. Cependant, le Québec enregistre une hausse des morts lors de la dernière journée de 89 personnes portant le bilan depuis le début de la pandémie au Québec à 12 453. De plus, les hospitalisations ne cessent de croître avec un total de 3 417 personnes hospitalisées en lien avec la COVID-19 dont 289 personnes en soins intensifs.

À Montréal, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec Christian Dubé a fait le point aujourd’hui sur la réponse de son gouvernement à la pandémie de COVID-19. Il était accompagné du directeur national de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau et de la sous-ministre adjointe à la Santé, la Dre Lucie Opatrny.

Ce sont 12 000 travailleurs de la santé qui sont absents du réseau a indiqué le ministre de la Santé, rappelant qu’ils ont été déjà 20 000 il y a peu. « Il y a de plus en plus de travailleurs qui reviennent, beaucoup font plus d’heures. On reste cependant en manque de travailleurs dans le réseau de la santé. On est encore dans la tempête dans nos hôpitaux. »
Le sommet des cas d’infection à la COVID-19 au Québec serait passé selon le Dr Boileau, mais pas celui des hospitalisations qui augmentent plus légèrement, mais qui augmentent encore.

Le directeur de la santé publique a cependant indiqué que ses services vont suivre les effets de la rentrée scolaire et de la fin du couvre-feu sur la prolifération ou pas du virus. « Cette maladie là va rester pendant un moment », a-t-il ajouté.
M. Boileau a indiqué en ce qui concerne les décès annoncés qu’il y aurait « plus de cas de patients décédés avec la COVID plutôt qu’à cause de la COVID. On cherche à vérifier cela. »

Les antiviraux
Le Québec recevra 6300 traitements de Paxlovid en janvier, 6200 en février et 19 000 traitements en mars, a mis de l’avant la Dre Opatrny. « Les pharmacies pourront les fournir sur prescription très vite. Nous suivons les recommandations de l’Institut national d’excellence en santé et services sociaux (INESSS)pour savoir qui sera traité en priorité. »
« Les antiviraux sont une bonne nouvelle, mais à court terme, notre meilleure arme actuellement c’est la vaccination », de préciser M. Dubé.

Pas d’allègement
M. Dubé n’a pas envisagé à court terme des mesures de déconfinement supplémentaires après avoir levé le couvre-feu et autorisé la reprise des classes. « Il faut tenir compte de la gravité dans le réseau de la santé. »

Photo de Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Par Chloé-Anne Touma | Initiative de journalisme local
Le passeport vaccinal pourrait être obligatoire à la SAQ et à la SQDC
Québec voudrait imposer le passeport vaccinal dans les succursales de la SAQ et de la SQDC. (Photo : archives)

Québec pourrait bientôt imposer le passeport vaccinal dans les succursales de la Société des Alcools du Québec (SAQ) et de la Société québécoise du cannabis (SQDC).

Selon les informations qu’aurait recueillies le Journal de Montréal, Québec aurait le projet d’imposer le passeport vaccinal dans les succursales de la SAQ et de la SQDC, une décision qui aurait « été prise au cours des dernières heures » et dont le gouvernement devrait annoncer les détails dans un point de presse cette semaine.

Il resterait cependant quelques discussions à tenir quant à l’exécution de la mesure et quant à la logistique entourant la vérification du passeport vaccinal, que ce soit en succursale ou au travers du processus de commande en ligne.

Des camionneurs unis

Photo de Jean-Christophe Noël
Par Jean-Christophe Noël
Des camionneurs unis
D'est en ouest, de nombreux camionneurs sont présentement en route vers Ottawa. (Photo : archives)
Un mouvement massif s’élève, entre autres, devant la mesure fédérale obligeant les camionneurs à être adéquatement vaccinés contre la COVID-19 lorsqu’ils traversent la frontière pour revenir au pays.
 
Pour les camionneurs qui n’ont pas reçu lesdits vaccins, une quarantaine de 14 jours est désormais nécessaire. « L’effet le plus néfaste c’est qu’actuellement, il y a déjà une pénurie mondiale de camionneurs. En révoquant le droit de traverser la frontière canado-américaine,  le gouvernement va accentuer la pénurie de personnel », estime Alejandro Aja, Chamblyen ayant évolué dans le monde du camionnage.
 
« L’ironie est que tout ce que vous regarderez et tout ce que vous toucherez autour de vous a été transporté par un camionneur. » – Alejandro Aja
 
La mesure, en vigueur depuis le 15 janvier, a suscité un mouvement qui déferle sur le Canada. De nombreux convois provenant des quatre coins de la nation ont pris la route afin de manifester face à la mesure et doivent atteindre Ottawa le 29 janvier. En peu de temps, des groupes solidaires aux camionneurs ont pris forme sur les réseaux sociaux. Convoy to Ottawa 2022 qui comptabilisait près de 550 000 abonnés hier et Convoi de la liberté 2022 qui en comptabilise près de 65 000 aujourd’hui en sont de probants exemples. Pour des raisons que le journal ignore pour le moment, la page Convoy to Ottawa 2022 a été fermée dans le nuit et a redémarré sous le nom de Convoy to Ottawa 2022 Restart. Elle regroupe présentement près de 90 000 abonnés.
 
Patrick Bezeau est camionneur sur le territoire. Il est vacciné et est en faveur que les gens se fassent vacciner. Il n’approuve toutefois pas la mesure imposée par le gouvernement fédéral. « Je suis contre le fait d’obliger les camionneurs à être vaccinés. Je trouve que le gouvernement présentement agit en syndicat en privant les camionneurs de traverser les douanes. Au bout de la ligne, c’est la population et la chaîne économique qui va payer pour », résume-t-il.
 
« Réduire le nombre de camionneur sur nos routes qui pourront traverser la frontière va assurément créer une pénurie plus grande dans les commerces », craint M. Aja. Il mentionne la pénurie de main d’oeuvre que vit le secteur du camionnage, comme plusieurs autres secteurs professionnels.  « L’ironie est que tout ce que vous regarderez et tout ce que vous toucherez autour de vous a été transporté par un camionneur », termine M. Aja.
 

GoFundMe gelé

Un sociofinancement a été mis en branle pour les camionneurs en déplacement vers Ottawa. Quelques 4,5 M$ ont été amassés jusque là. La plateforme GoFundMe a indiqué avoir gelé l’entièreté de la somme dédiés aux camionneurs. GoFundMe réclame un plan clair sur la façon dont le montant sera dépensé. «Les fonds seront conservés en toute sécurité jusqu’à ce que l’organisateur soit en mesure de fournir la documentation à notre équipe sur la manière dont ils seront distribués », a écrit par courriel Rachel Hollis, porte-parole de la plateforme de financement collaboratif.
 
Plus de détails à venir
Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : l’arrivée de la troisième dose pour les plus de 70 ans
Christian Dubé, ministre de la Santé. (Photo : Capture d'écran - CPAC)

Aujourd’hui, 430 940 personnes ont été infectées par la COVID-19 au Québec depuis le début de la pandémie, c’est une augmentation de 545 personnes dans les dernières 24 h. Il y a eu 6 nouveaux décès qui ont été rapportés lors de cette même journée. Le bilan est désormais de 11 528 morts dans la province. Au Canada, la situation augmente aussi. Ce sont 1 736 329 de personnes qui ont contracté le coronavirus. Les décès sont au nombre de 29 207 depuis le début de la pandémie.

À Québec, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec Christian Dubé, accompagné du directeur national de la santé publique de la province, le Dr Horacio Arruda, ainsi que du directeur général de la gestion exécutive et opérationnelle de la pandémie, Daniel Paré, ont annoncé qu’une dose de rappel sera offerte aux citoyens de 70 ans et plus à compter du 16 novembre.
« Comme on l’a fait depuis le début, on va publier un calendrier et prendre un rendez-vous sur clic santé. Le 16 novembre pour les 80 ans et plus, le 18 novembre pour les 75 ans et le 23 novembre pour les 70 ans et plus. Il devra y avoir une intervalle de 6 mois avec le dernier vaccin. Ce n’est pas nécessaire pour les personnes de moins de 70 ans », de préciser M. Dubé.

« Pour les personnes ayant reçu deux doses du vaccin Astrazeneca, peu importe l’âge, une troisième dose de type ARNsera proposée », a précisé M. Dubé. Cela représente 150 000 Québécois. Le demi milion de personne qui n’ont reçu qu’une dose d’Astrazeneca ne sont pas concernées.

Le ministre de la Santé a rappelé que selon la santé publique, l’efficacité du vaccin baisserait légèrement après six mois pour les personnes de 80 ans et plus. « On a vu une petite augmentation des hospitalisations pour les personnes de 80 ans et plus. Pour les personnes de 70 ans et plus c’est par prudence », a indiqué le Dr Arruda.
Aujourd’hui, 91 % des personnes de plus de 12 ans ont été vaccinées, 94 % pour les personnes de plus de 60 ans a rappelé M. Dubé.
Pour les troisièmes doses déjà annoncées dans les CHSLDet les RPA, tout devrait être effectué à la fin du mois de novembre du moins pour « les RPA » a indiqué M. Dubé.

Vaccination des 5 à 11 ans
Les enfants de 5 à 11 ans devraient recevoir leur première dose de vaccin lorsque Santé Canada approuvera le vaccin, l’objectif du ministre Dubé étant de débuter la vaccination pédiatrique avant les Fêtes afin qu’elle puisse se terminer en janvier 2022.
« Pour les 5, 11 ans pas de nouveau. On attend toujours l’homologation de santé canada. On est prêt. La 3e dose ne viendra pas retarder la vaccination chez les jeunes », a-t-il indiqué.

Confrontation avec les syndicats
M. Dubé n’a pas mâché ses mots à l’encontre des syndicats qu’il accuse de négocier pour ses délégués plutôt que pour les infirmières. « Je vais être dur avec les syndicats. Il y a des discussions depuis plusieurs semaines, mais ils ne collaborent pas à la hauteur de leur rôle. On n’a pas eu leur accord pour la vaccination obligatoire dans le milieu de la santé et pour la prime de rétention. Ils montrent qu’ils sont plus préoccupés à avoir accès à cette prime pour le personnel syndical que pour les infirmières sur le terrain. Il faudrait qu’ils s’élèvent au dessus de leurs intérêts personnels et qu’ils nous aident à chercher du personnel. Il y a 3800 personnes avec qui on est en négociation et les syndicats leur disent ‘’ne signez pas ça’’ et je viens de dire pourquoi. »
Selon M. Dubé, les délégués syndicaux, 300, demandent à avoir droit aux primes de 12 000$ à 18 000$ annoncées pour recruter et retenir les infirmières dans le réseau de la santé.

Photo de Frédéric Khalkhal
Par Frédéric Khalkhal
COVID-19 : un début de déconfinement
François Legault, premier ministre du Québec. (Photo : capture d'écran - CPAC)

Avec l’arrêt des tests PCRpour une grande partie de la population, il est difficile de donner des chiffres précis du nombre de personnes qui ont contracté la COVID-19 dans les dernières 24 h. Cependant, le Québec enregistre une hausse des morts lors de la dernière journée de 85 personnes portant le bilan depuis le début de la pandémie au Québec à 12 936. Les hospitalisations restent nombreuses mais sont en légère baisse avec un total de 3 278 personnes hospitalisées en lien avec la COVID-19 dont 263 personnes en soins intensifs.

L’ouverture des restaurants, la pratique du sport en équipe, la fréquentation des salles de spectacle, les rassemblements privés seront de nouveau autorisés avec de nombreuses conditions dès le 31 janvier. C’est le début d’un déconfinement qu’a annoncé aujourd’hui François Legault, premier ministre du Québec en conférence de presse à Québec.

Un début de déconfinement annoncé bien que la semaine dernière, M. Legault s’inquiétait du nombre des hospitalisations et que ce dernier allait dicter la levée ou non des mesures sanitaires. Notons qu’aujourd’hui, même si les hospitalisations baissent, elles le font très légèrement et affichent encore un nombre de personnes dans les hôpitaux en raison de la COVID-19 très élevé.
Même si le premier ministre a parlé de « quelques petits assouplissements », il n’en reste pas moins que plusieurs activités seront de nouveaux ouvertes si ce n’est le 31 janvier, alors le 7 février.

De plus M. Legault a précisé que l’évolution de la pandémie dans les prochains jours, ou prochaines semaines, n’était pas encore réellement connue. « Il devrait y avoir une petite baisse des hospitalisations dans les prochaines semaines, mais il y a beaucoup d’incertitude. »

Le premier ministre était accompagné du ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, et du directeur national de la santé publique par intérim, le Dr Luc Boileau lors de cette rencontre virtuelle.

Assouplissements du 31 janvier
Dès lundi, les restaurateurs ouvriront leurs portes en accueillant des clients en salle à manger, avec passeport vaccinal, à 50 % de leur capacité. Il pourra y avoir à chaque table quatre personnes de familles différentes ou deux bulles familiales.
Quatre personnes de familles différentes ou deux bulles familiales pourront se réunir aussi dans une même résidence.
Dans les résidences de personnes âgées, il était possible aujourd’hui à un proche aidant d’effectuer une visite par jour. À partir du 31 janvier, dans les CHSLD, ils pourront être deux, mais un seul à la fois. Dans les résidences pour aînés (RPA), il pourra y avoir quatre visiteurs dans une journée, avec deux personnes à la fois au maximum. Dans les salles communes des résidences pour aînés, comme dans les restaurants, il pourra y avoir quatre personnes par table pour manger.

Le 31 janvier, tous les sports et les activités parascolaires seront autorisés, comme les sports dans les clubs. Il y aura un maximum de 25 participants pour chaque activité. Le déconfinement sportif n’est autorisé qu’aux mineurs. Les compétitions ne seront pas encore autorisées. Les chalets de ski pourront, comme les restaurants, ouvrir à 50 % de leur capacité avec présentation du passeport vaccinal.

Même si l’ouverture des lieux culturels à capacité réduite est prévue le 7 février, le biodôme, la biosphère, l’insectarium, le jardin botanique et le planétarium pourront ouvrir à 50 % de sa capacité le 31 janvier.

Le 7 février
Une deuxième étape du déconfinement présenté attend le milieu culturel cette fois le 7 février, toujours sur présentation du passeport vaccinal. Dans un premier temps, les salles de spectacle et les cinémas vont pouvoir rouvrir à 50 % de leur capacité avec une limite de 500 personnes.

Pour expliquer cette mesure, le ministre de la Santé, Christian Dubé, a indiqué que « pour le 31 janvier on vise les petits rassemblements, et pour le 7 février les plus grands rassemblements. »
La fréquentation des lieux de culte sera également permise le 7 février avec une capacité de 50 % à hauteur de 250 personnes au maximum.

Le passeport vaccinal ne sera pas demandé pour des funérailles limitées à 50 personnes.
Le gouvernement envisage une troisième étape, sans annoncer de date de mise en vigueur, pour l’ouverture des sports aux adultes, des salles de sports, des SPA. « Lorsqu’on aura plus de certitudes sur les hôpitaux », de préciser M. Legault.

Plateforme d’autodéclaration
Afin de mieux analyser la situation, comme l’a indiqué M. Dubé, depuis ce matin, il est possible sur le site du gouvernement, d’enregistrer son résultat de test rapide, fait à la maison. « L’objectif est clair, les gens doivent utiliser les autotests. »

« On est sorti du tunnel, mais le train de la santé est magané depuis plusieurs années. » C’est ainsi que François Legault a indiqué que même s’il y avait ces mesures, il faudra rester très prudent. Il a mis de l’avant le fait que dans les prochaines années il faudra restructurer en profondeur le réseau de la santé au Québec « pour augmenter la capacité hospitalière. »

Photo de Gabriel Provost
Par Gabriel Provost
 
Trouver des tests rapides au centre de dépistage
Des cartons de tests rapides étaient disponibles à ceux qui venaient se faire dépister. (Photo : Frédéric Khalkhal) (Photo : Frédéric Khalkhal)

La population générale est invitée par la santé publique à éviter les centres de dépistage, mais ces derniers sont désormais les seuls endroits où les citoyens peuvent se rendre et trouver des tests rapides gratuits.

En collaboration avec Frédéric Khalkhal et Jean-Christophe Noël

À Boucherville, mercredi matin, quelques personnes attendaient devant les portes du centre de dépistage COVID. Celles qui se rendent à l’endroit après avoir pris un rendez-vous en ligne peuvent passer des tests PCR. Cependant, avant d’entrer dans le bâtiment, un agent fait passer un test rapide et celui-ci doit se révéler positif pour qu’un dépistage PCR soit ensuite réalisé.

Outre les personnes qui se sont présentées après avoir pris rendez-vous, il y a également une autre catégorie de citoyens qui arrivent en file. « Je suis venu pour prendre des tests rapides », nous dit l’une des personnes qui attend. Et au moins deux autres personnes dans la file indiquent être là pour les mêmes motifs. Après avoir parlé à l’agent de sécurité, elles se font donner des tests rapides et repartent chez elles.

 Situation

Selon les observations faites par le journal Les Versants, la situation n’est pas unique au centre de dépistage de Boucherville. Toujours le 5 janvier, au site de dépistage Panama à Brossard, il était possible de se procurer des tests rapides sans même avoir de rendez-vous.

Sur place, du personnel était présent pour faire des tests PCR, mais il ne pouvait accueillir personne par manque de disponibilité. Toutes les personnes qui se rendaient à ce site ressortaient avec un sac en plastique contenant un test rapide et parfois même avec plusieurs sacs. Certains n’avaient pas de rendez-vous, mais on leur donnait tout de même l’outil de dépistage.

À midi, du personnel était dédié uniquement à distribuer des tests rapides de manière systématique aux personnes qui se présentaient. Plusieurs cartons remplis de tests rapides se trouvaient sur place à cette fin.

Consignes contraires à la réalité

La situation observée mercredi matin dans les centres de dépistage semble démontrer que les instructions données par le gouvernement ne sont pas respectées sur le terrain. Les autorités de santé provinciales ont indiqué le 4 janvier dernier que le dépistage était désormais réservé à quelques catégories précises de personnes.

On compte entre autres dans ces groupes les travailleurs de la santé, les personnes en situation d’itinérance, les personnes issues de communautés des Premières Nations et les personnes symptomatiques ou non et qui sont issues de milieux à risque.

Or, au fur et à mesure que l’information se propage dans la population comme quoi les centres de dépistage donnent gratuitement des tests rapides, c’est vers ces ressources que les personnes atteintes de la COVID-19 se dirigent. Se procurer une des 108 boites de 5 tests en pharmacie étant particulièrement difficile au Québec, l’option des centres de dépistage devient une avenue plus intéressante.

Par les réseaux sociaux

Dans les différents groupes sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à chercher où se procurer les tests rapides. Des internautes qui ont testé le système envoient les autres aux différents points de dépistage de Boucherville, Brossard et Saint-Jean-sur-Richelieu. Selon l’expérience vécue et l’endroit, les visiteurs avec rendez-vous disaient qu’ils devaient avoir des symptômes pour obtenir un test, alors que d’autres mentionnaient ne pas avoir de rendez-vous et pouvoir tout de même y accéder.

Parmi les diverses solutions, d’autres choisissent plutôt de se tourner vers le privé pour passer le test rapide en échange d’une somme d’argent qui peut aller jusqu’à 100$. D’autres encore, généreusement, donnent leurs tests supplémentaires à ceux qui les cherchent désespérément.

140 millions en janvier

En lien avec le manque de tests auquel le Québec et l’ensemble du pays font face, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, a annoncé en point de presse le 5 janvier que 140 millions de tests rapides devraient être distribués d’ici la fin du mois de janvier 2022 d’un océan à l’autre. Jusqu’à maintenant, ce sont 120 millions de tests qui avaient été distribués pour la population générale depuis le début de la pandémie. Le ministre fédéral de la santé, Jean-Yves Duclos, a pour sa part indiqué que « ces ressources vont continuer d’être rares. Les tests rapides sur la scène mondiale sont en très grande demande. »

Ainsi, 31,5 millions de tests devraient être envoyés au Québec d’ici la fin du mois. « S’assurer en tant que gouvernement fédéral qu’il y a assez de tests rapides qui se rendent aux provinces et aux territoires : c’est notre responsabilité », a notamment indiqué M. Trudeau lors de son point de presse.

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