Le Premier ministre Justin Trudeau à adopté le projet de loi C-76 au Parlement, un citoyen canadien vivant dans un autre pays ne pouvait pas voter s'il résidait à l'extérieur du Canada depuis plus de cinq ans.
Il y avait certaines exceptions pour les personnes postées à l'étranger, mais généralement, si vous étiez absent pendant plus de cinq ans, vous ne pourriez plus voter.
À moins bien sûr que vous ne reveniez au Canada.
Les citoyens canadiens ont toujours été en mesure de revenir au Canada et de revendiquer leur droit de vote en personne et en y résidant.
Les règles ont même été confirmées lors d'une contestation judiciaire après que la Cour d'appel de l'Ontario eut statué que la règle des cinq ans maintenait le «contrat social».
«Autoriser tous les citoyens non-résidents à voter leur permettrait de participer à l'élaboration de lois qui affectent les résidents canadiens tous les jours mais qui n'ont pratiquement aucune conséquence pratique dans leur vie quotidienne», a écrit le juge George Strathy dans sa décision de 2015.
Trudeau jette cela par la fenêtre et permet aux millions de Canadiens vivant à l’étranger d’avoir leur mot à dire sur la façon dont le Canada est gouverné, même s’ils n’y vivaient plus depuis 50 ans.
Quelqu'un qui a quitté le Canada jeune ou même un enfant et qui n’a plus vécu ici depuis des décennies aura bientôt autant de poids dans l’élection de notre gouvernement que vous et moi.
Pourquoi leur donner leur mot à dire dans notre système de vote?
Neil Young et Donald Sutherland sont deux exemples notoires de célébrités qui se sont plaintes de l’ancienne loi. Tous deux ont quitté le Canada dans les années 1960 et ne reviennent que pour des vacances ou pour nous faire la leçon sur des sujets tels que les sables bitumineux.
Pourtant, tous deux pensaient qu'ils auraient dû pouvoir voter depuis le sud ensoleillé de la Californie parce que le gouvernement Harper leur offensait le Canada.
Aurons-nous maintenant des gens qui ont quitté le Canada pour Londres, Beruit, Buenos Aries ou Karachi en train de voter pour des élections dans des endroits où ils n’ont pas mis les pieds depuis des décennies?
Selon la nouvelle loi, parmi les 2,8 millions de Canadiens vivant à l'extérieur du pays, chacun votera selon son dernier domicile au Canada.