Les élites de gauche au Canada ont lancé une campagne visant à normaliser la charia - l'ensemble de lois illibéral et souvent barbare appliqué dans les dictatures islamiques.
À Ottawa, le gouvernement Trudeau est en train de vivre ce qui ressemble à un simulacre de procès conçu pour rendre «l'islamophobie» illégale - un terme que le gouvernement lui-même n'a pas défini.
Après l’adoption de la controverse M-103 au Parlement, les médias de gauche et le gouvernement Trudeau ont insisté sur le fait que les critiques avaient tort, qu’il s’agissait d’une motion - symbolique! - et que M-103 n'aura aucun impact législatif.
Toutefois, lorsque le Comité du patrimoine a commencé ses audiences la semaine dernière, les critiques qui avaient exprimé des préoccupations à propos de la motion.
L'un des premiers experts à témoigner impliquait que la police devrait intenter des poursuites contre des Canadiens pour des publications dans les médias sociaux qu'elle jugerait offensantes ou incorrectes. Oui, poursuivre.
Orwell roulerait dans sa tombe.
Plus que simplement orwellien, ces suggestions officielles rappellent la tyrannie théocratique. Ce n’est pas la loi canadienne. C'est la charia.
Dans le contexte de cette mascarade, les principaux médias se sont joints à lui et apportent leur contribution pour soutenir le programme de Trudeau.
L'article citait un député libéral et plusieurs chefs spirituels qui avaient défendu M-103, sans ménager ni scepticisme ni vis-à-vis de la motion ni de la charia.
L'article expliquait que la charia est déjà au Canada, qu'elle ne régit que les pratiques religieuses et ne s'applique qu'aux personnes appartenant à la communauté musulmane.
Il comprenait une citation d'un avocat affirmant que ceux qui s'opposent à M-103 et à la peur de la charia sont motivés par «le fanatisme, clair et simple».
Prétendre la charia est déjà là et aucun problème majeur n’est incorrect; diffamer ceux qui s’y opposent est à la fois malhonnête et dangereux.
En 2003, l’Institut islamique de justice civile avait proposé aux musulmans de disposer de leurs propres tribunaux et d’un système juridique parallèle - la charia - en Ontario.
Ce sont alors des militants musulmans qui ont pris position et lancé des campagnes contre les tribunaux proposés par la charia.
Homa Arjomand, née en Iran, a affirmé que les tribunaux de la charia porteraient atteinte aux droits des femmes et «repousserait la loi canadienne de 1 400 ans».
Tarek Fatah, un éditorialiste de Sun, a écrit à l'époque: «Protégez la loi de la charia du système judiciaire canadien», en expliquant que les tribunaux religieux empiètent sur le domaine public.
L'activiste Nasrin Ramzanali a déclaré que si ces tribunaux de la charia se concrétisaient, «je me sentirais ici menacée».
En fin de compte, le gouvernement libéral de l’Ontario a rejeté l’offre visant à autoriser les tribunaux de la charia.
Nous ne devrions pas prétendre que la charia gouverne déjà au Canada; nous devrions nous battre contre elle à chaque occasion.
C’est parce que la charia n’est pas simplement un ensemble de règles religieuses, mais une idéologie totalitaire qui impose une vision du monde sexiste et dépassée.
La charia insiste sur le fait qu’il n’ya pas de séparation entre mosquée et État et que les règles islamiques dictent la vie privée et publique de la population.
La charia remplace la loi canadienne, elle n’habite pas à côté - mais ce n’est pas là que se termine le problème avec la charia.
Même si la charia ne s'appliquait qu'aux musulmans au Canada, que penserions-nous d'un ensemble de lois permettant à un homme de battre sa femme? Qu'en est-il d'un système juridique qui permette à un homme de divorcer de sa femme simplement en prononçant le mot «divorce» trois fois à haute voix?
La charia ne correspond pas à notre mode de vie au Canada - malgré ce que les libéraux et la CBC veulent nous faire croire.