COMMUNIQUÉ DE PRESSE Équipe-Nantel pour la mise en candidature de Jean-Jacques Nantel à la direction du Bloc Québécois
(Demande de révision de la décision de Pierre Bouchard de refuser la mise en candidature de Jean-Jacques Nantel à la direction du Bloc Québécois)
19 janvier 2019
« Doit-on voter pour le Bloc Québécois en octobre 2019? Bien sûr que oui, mais à la condition que ses dirigeants se mettent enfin à parler des profits à faire avec l’indépendance dès qu’ils ont devant eux un micro de radio ou de télévision. S’ils ne le font pas, comme j’avais l’intention de le faire, le Bloc n’a plus aucune pertinence puisqu’il ne peut prendre le pouvoir à Ottawa et qu’il ne dispose d’aucun moyen pour défendre les intérêts du Québec autrement qu’en paroles et dans un silence médiatique presque total! Ce que font depuis trop longtemps nos dirigeants, c’est de se servir de l’indépendance pour se faire élire au lieu de se faire élire pour faire l’indépendance. Cela doit cesser! » Jean-Jacques Nantel
Montréal, Québec, le 19 janvier 2019 - Nous, les membres de l’Équipe-Nantel, remercions toutes les personnes qui ont collaboré avec nous pour que monsieur Nantel prenne la direction du Bloc Québécois en 2019.
Grâce à sa formation, à son talent de vulgarisateur, à ses expériences de vie et à la centaine de vidéos géopolitiques qu’il a produites sur l’indépendance, monsieur Nantel est présentement le plus convaincant pour faire la promotion du Québec pays.
À la fin d’une campagne aussi courte qu’intense pour obtenir la mise en candidature de monsieur Nantel, notre équipe est parvenue à satisfaire toutes les demandes du Bloc Québécois, malgré l’entêtement du président d’élection sur les trois points suivants :
1- Avant minuit, notre candidat a informé le président qu’il avait en main le chèque exigé pour les frais d’inscription. Après le refus d’une demande de prolongation des délais pour connaître si toutes les autres conditions étaient remplies, monsieur Nantel a alors déposé le chèque sur la table. Mais le président d’élection a catégoriquement refusé, malgré l’insistance de monsieur Nantel, d’en prendre possession malgré son pouvoir discrétionnaire.
2- L’exigence de 500 signatures a été largement dépassée puisqu’en 16 jours à peine, plus de 691 signatures ont été amassées dont 574 avaient déjà été validées, 86 étaient en ballottement et 31 en traitement le 16 janvier 2019 vers 22 h 30. Comme, à la toute fin de la journée, l’équipe n’avait pas reçu la dernière compilation des signatures valides faite par le Bloc Québécois sous la direction de son Président d’élection, nous avons été incapables de déterminer si nous avions atteint l’autre grand objectif qui était d’obtenir 20 signatures de membres en règle dans 15 circonscriptions différentes. (Notre total était alors de 13 circonscriptions complétées). Il ne restait pourtant que 31 signatures à traiter et à valider le 16 janvier 2019. Cette validation en plus des 86 signatures en ballottement était de la plus haute importance puisque nous avions alors trois circonscriptions qui étaient sur le point de passer le cap des 20 signatures. Ajoutons qu’aucune liste des signatures rejetées pour divers motifs n’a été produite au cours des 2 derniers jours de la course; ce qui nous a empêchés de connaître la situation réelle.
3- L’expression « course à la direction » est celle appropriée selon la loi électorale fédérale et non « chefferie » ce qui explique que notre candidat ait choisi de modifier ce terme suivant les conseils de ses aviseurs légaux.
Tout au long de cette course, l’establishment du parti n’a pas cessé de préférer ouvertement un couronnement au lieu d’une élection. Le prétexte donné était le manque d’argent. Pourtant, l’Équipe-Nantel n’a eu aucun problème à combler ses besoins financiers et aurait facilement pu générer des dizaines de milliers de dollars d’argent neuf pour le parti et rendre la course profitable.
Au cours de cette course, nos bénévoles ont rencontré de multiples embûches volontairement imposées par ce même establishment: calomnies contre monsieur Nantel, interférences sur le terrain, annonces intempestives faites par les médias que la course était terminée dès le 14, puis le 15 janvier alors que la date limite pour la remise des bulletins de candidature était le 16 janvier à minuit moins une, et quoi d’autre encore...
Soulignons que l’aide offerte par le parti à la campagne de monsieur Nantel aura été tout au plus polie. Au soir du 16 janvier, au moment de la remise de son bulletin de candidature, monsieur Nantel a fait face à une application tatillonne des statuts et règlements du Bloc Québécois et ce, contrairement à l’esprit même de la Loi électorale.
Cet état de fait est d’autant plus inquiétant qu’il est contraire à la règle fondamentale du droit qu’est l’audi alteram partem. En conséquence l’Équipe-Nantel demande au président d’élection du Bloc Québécois de reconsidérer sa décision.