Une organisation faîtière musulmane qui aurait canalisé de l'argent vers un organisme de bienfaisance lié au Hamas achète une propriété du Québec à l'Alberta.
L’Agence QMI a effectué des recherches dans le registre foncier pour montrer que l’Association musulmane du Canada (MAC), établie dans la banlieue de Toronto à Mississauga, avait acheté au moins 11 bâtiments en Ontario, au Québec et en Alberta depuis 2006.
Ils sont en train de devenir des mosquées, des centres communautaires et des écoles, les opérations financières du groupe attirent l’attention de la GRC.
Le groupe a été nommé dans un mandat de perquisition lié au projet Sapphire, une enquête sur le financement du terrorisme. Des mandats indiquent que MAC a envoyé près de 300 000 dollars dans les années 2000 à IRFAN-Canada, un groupe qui a recueilli des millions pour le Hamas.
Le gouvernement canadien considère IRFAN-Canada et le Hamas comme des organisations terroristes.
L'Association des musulmans du Canada est restée un organisme de bienfaisance enregistré cette semaine, ayant enregistré des revenus de 16,1 millions de dollars et une masse salariale de près de 5,8 millions de dollars en 2013.
Le groupe affirme que sa mission consiste à "établir au Canada une présence islamique équilibrée, constructive et intégrée, bien que distincte".
Pour établir cette présence, il a fallu acheter plus de 30 millions de dollars de terrains et de bâtiments à travers le pays.
Deux mosquées du nord de Montréal ont été offertes gratuitement. Le centre islamique MAC de Cold Lake, en Alberta, a été acheté en novembre 2013 et évalué l'année suivante à 220 900 $.
L’acquisition la plus importante de MAC est un bâtiment de 6,7 millions de dollars sur six étages, situé dans le quartier financier de Montréal, qui abritera l’Institut canadien de la civilisation islamique.
L’accord a été conclu en mai dernier et l’institut comportera une bibliothèque, un musée et "la plus grande mosquée du centre-ville de Montréal", selon son site Web.
Les appels récents au MAC n'ont pas été retournés.
En novembre, l’agence QMI s’est rendue dans une école musulmane de Montréal et s’est entretenue avec Lazhar Aissaoui, qui, en 2010, figurait sur la liste des trésoriers de la MAC pour les dossiers fiscaux en ligne. Aissaoui a nié tout lien avec le MAC et n’a pas discuté des dons du groupe à IRFAN-Canada.
L’expansion de MAC se poursuit avec la construction de nouvelles installations à Mississauga et à Québec.
Les registres fiscaux montrent que la valeur des terrains et des bâtiments de MAC au Canada a doublé entre 2009 et 2013.
Ils vont de Masjid Toronto, une grande mosquée du centre-ville fréquentée par des centaines chaque semaine, dans des endroits aussi petits qu'un bungalow et un garage pour deux voitures qui fait également office de centre islamique de Waterloo, en Ontario.
Les installations sont devenues des centres de prière, d’études qu ’iran et d’activités sportives pour les musulmans du Canada.
Les autres activités dans les mosquées du MAC ne sont pas aussi anodines.
L’imam Ekrima Sabri, ancien grand mufti de Jérusalem, a rassemblé des centaines de personnes au centre culturel laurentien, une installation du MAC située dans le nord de Montréal, le 7 avril 2009.
B’nai Brith a essayé d’empêcher Sabri de parler à Mississauga plus tard cette année-là, condamnant la "longue histoire de l’ex-mufti dans la promotion de la haine contre les Juifs".
Sabri, à deux reprises, a nié l’entrée aux Pays-Bas, a nié l’Holocauste, a qualifié les Juifs de "créatures lâches" et a défendu des enfants kamikazes.
"Plus le martyr est jeune, plus grand et plus je le respecte", a déclaré Sabri au journal égyptien Al-Ahram Al-Ahrabi en 2000.
En 2011, le centre culturel Laurentien a également accueilli Abdurraheem Green, fondateur de l'Académie d'éducation et de recherche islamique basée au Royaume-Uni. Le converti britannique a été exclu de l’Australie et les politiciens québécois ont tenté de l’interdire également.
Une vidéo du 11 septembre 2012 montre une phrase de Green: "Pourquoi coupez-vous la main du voleur? Pourquoi punissez-vous l'adultère et l'adultère à mort? Tout cela a pour but d'empêcher les gens d'être méchants ou de faire le mal."
Dans un article de blog publié en 2006, Green a indiqué que les femmes qui commettent un adultère méritent une "mort lente et douloureuse par lapidation".
Dans une interview accordée au New Zealand Herald en 2005, Abdurraheem a avoué avoir écrit: "Mourir en combattant le djihad est l’un des moyens les plus sûrs de gagner le paradis et le bon plaisir d’Allah".