Texte écrit pas Karine Lahaie avec la collaboration spéciale de M. Alexis Cossette-Trudel et de M. Mario Roy.
Pour ceux qui ne le savent pas, je suis originaire de la Mauricie. Je connais la ville de Trois-Rivières par cœur! Durant les 3 jours acharnés de mon enquête sur la manifestation citoyenne pacifique de la Vague Bleue de Trois-Rivières, je voyais les images des lieux dans ma tête... Essayant de comprendre tous les angles de ce qui s'est RÉELLEMENT passé.
J'ai eu la chance et le privilège de parler et d'entendre le témoignage de personnes sur les lieux. Oui oui! Ces gens-là existent! Mais la question qui me trotte dans la tête depuis cet évènement est: pourquoi les médias de masse n'ont-ils couvert qu'une infime partie de ce qui s'est réellement passé là-bas?
Pourquoi n'ont-ils pas fait leurs recherches d'investigations de base comme tout bon journaliste doit faire et couvrir toutes les facettes? Pourquoi ont-ils sauté aux conclusions assez rapidement en glissant vers le sensationnalisme? Qu'elle était le but orienté de leurs articles?
Je vous partage cela, car de tous les articles de presse que j'ai lus, ONT TOUT LE MÊME ANGLE.
Et en journalisme, s'il y a 10 personnes qui relatent les faits, il y a 10 perspectives différentes.
Et ce n'est pas un bon signe quand ceux-ci racontent tous la même histoire: j'assiste, impuissante comme vous, à un journalisme de type gris à tendance noir. Pour vous donner une idée de ce que c'est ce genre de journalisme, vous avez juste à penser à ce que l'on pouvait lire dans les journaux d'avant guerres.
Je vous partage ça, car depuis 3 jours, les partages et témoignages que j'ai recueillis sont totalement différents de ce qui a été rapporté dans la presse. Je dois constater, malgré moi, le manque flagrant d'éthique professionnel de certains et certaines.
Je vais tenter avec vous de vous expliquer les faits obtenus lors de mes recherches approfondies depuis ces 3 dernières journées (et nuits!) afin d'exposer le plus de facettes et perspectives possibles afin que vous puissiez avoir une idée globale de ce qui s'est réellement passé.
La première facette est le témoignage vidéo de mon confrère et journaliste indépendant Alexis Cossette-Trudel qui était sur les lieux. Il EXPLIQUE au début de son vidéo que les médias de masse étaient là, mais uniquement au début de la manifestation et ils sont repartis ensuite. Je ne sais pas pour vous, mais il me semble que quand un journaliste couvre un évènement, il doit rester jusqu'à la fin non? Cette question se transforme en drapeau jaune dans ma tête et vient rejoindre les autres.
Suite à la mise en demeure au maire de Trois-Rivières, celui-ci a tenu les contre-manifestants très loin de la marche. Un cortège incroyable de policiers de la ville étaient partout et surveillaient afin que la manifestation se passe bien et assurer une surveillance accrue. Les témoins sur place sont unanimes: les policiers de la ville ont fait un excellent travail de surveillance...sans plus. (vous verrez pourquoi plus loin) Il y avait aussi des agents de sécurité sur place afin de supporter le travail des policiers. Ces agents étaient en blanc ou portaient un foulard blanc. Le but étant de faire très vite la différence entre un contre-manifestant hostile et la sécurité.
Fait à noter ici, le Mouvement très inclusif parmi les contre-manifestants était sur place et on manifesté de façon illégale et en général de façon pacifique malgré leurs ''narguages'' en fin de leur manifestation avant expulsion. On ne doit surtout pas les confondre avec le groupe extrémiste Antifa même si certains membres du Mouvement très inclusif participaient au saccage avec les Antifas.
Mon collègue journaliste s'est donc rendu sur les lieux de la contre-manifestation afin de couvrir les agissements sur les Antifas...malheureusement, son caméraman Rody Lecidre s'est fait attaquer par 4-5 Antifas autour de lui à coup de bâton et coups de poings. Il a dû voir les ambulanciers sur place et ils ont constaté une commotion cérébrale. Je vous rappelle que nous sommes au Canada....pas dans un pays en guerre civile! Afin de mieux comprendre ce qui s'est passé, je vous partage le vidéo de Alexis Cossette-Trudel ici:
Là où je suis, tombé à la renverse est quand M. Cossette-Trudel témoigne, dans son vidéo, que les Antifas ont pu traverser le corridor de sécurité et ainsi attaquer les manifestants et les citoyens sans que les policiers de la ville interviennent! La question que je me pose....POURQUOI? M. Cossette-Trudel s'est lui aussi posé cette question et a demandé au policier qui était à quelques mètres de lui, le pourquoi il n'était pas intervenu? La réponse du policier fut: «Je n'ai rien vu Monsieur»
Je soulève une autre question: pourquoi les policiers ont laissé les Antifas traverser le corridor de sécurité sans intervenir? Quel fut le mot d'ordre que les policiers ont reçu? Pourquoi, est-ce que la brigade de l'anti émeute n'était pas autour du périmètre des contre-manifestants ? À tout de moins...quelques-uns ? Encore d'autres drapeaux jaunes qui s'ajoutent....
Selon l'agent de sécurité sur place, M. Mario Roy, le mot d'ordre avant la venue des manifestants était que la police ne ferait pas d'arrestation durant l’évènement. La question que je me pose est: si un policier établit un corridor de sécurité, il me semble qu'ils doivent le faire respecter, non? Un autre drapeau jaune...
Selon le témoignage de ce même témoin, M. Roy me partageait aussi le travail excellent de la surveillance policière (uniquement) de la ville. Par contre, la marche a dû s'arrêter pour une vingtaine de minutes parce que les Antifas avaient saccagé le parc où la manifestation devait se terminer.
Les policiers devaient faire du ménage et de s'assurer de la sécurité des lieux. La sûreté du Québec devait aussi surveiller une certaine zone. Mais il y a eu un manque de leur part, car les Antifas ont réussi à attaquer une vingtaine de femmes qui sortaient des toilettes publiques.
Selon le témoignage d'une d'entre elles, elles ont reçu des projectiles, dont des bouteilles d'eau. Comme M. Roy me l'expliquait, il était impossible pour eux de voir ce qui se passait, car cet endroit n'était pas à porter de vue. Ce n'est que plus tard qu'il a constaté, bien malgré lui, les détails de l'attaque. Je vous le rappelle....des femmes qui sortaient des toilettes publiques.
Je ne peux passer sous silence, le discours sur les réseaux sociaux de Stéphane Gagné appelant le peuple québécois à être une société ''blanche'' même si son discours au parc était approprié et approuvé par les organisateurs. Fait inusité, le discours de Madame Diane Blain ne faisait pas partie de la programmation des organisateurs.
C'est d'un geste spontané qu'elle est montée sur scène et a commencé son discours! Aucune personne n'a osé l'arrêter. Et les organisateurs, après, ont demandé aux manifestants pacifiques sur place de lui parler directement afin qu'elle ne recommence plus et qu'ils n’endossaient pas son discours. Vous devez savoir que Madame Diane Blain ne fait pas partie de l'organisation de la Vague Bleue.
En conclusion, malgré les altercations, la manifestation en générale s'est bien déroulée selon les dires de M. Roy. Mais il en a fallu de peu que cette manifestation se transforme en fiasco. Je terminerai donc avec une autre question: à qui ça aurait profité une escalade de la violence? Tenter d'y répondre est déjà une bonne piste de départ!
Je tiens personnellement à dire un immense merci à la collaboration spéciale de M. Alexis Cossette-Trudel et à M. Mario Roy. Tous les deux furent extrêmement généreux de leur temps et de leur personne à répondre à mes nombreuses questions. Je tiens aussi à remercier chaudement les autres témoins qui désirent garder l'anonymat.
Si vous désirez approfondir sur le sujet et connaitre les dessous de la Vague Bleue, je vous invite à visionner les vidéos de M. Roy en lien plus bas:
1e partie:
2e partie:
3e partie:
4e partie:
5e partie:
6e partie:
7e partie:
8e partie:
Texte écrit pas Karine Lahaie avec la collaboration spéciale de M. Alexis Cossette-Trudel et de M. Mario Roy.