Nous célébrons aujourd'hui le 22 octobre, le quatrième anniversaire de l'attaque terroriste sur la colline du Parlement.
Le matin du 22 octobre 2014, Michael Zehaf-Bibeau a abattu le Cpl Nathan Cirillo au Monument commémoratif de guerre du Canada, avant de prendre d'assaut l'édifice du Centre. Alors qu'il courait dans le couloir central en tirant des balles avec son fusil, le premier ministre Stephen Harper rencontrait son caucus d'un côté, tandis que le chef de l'opposition Tom Mulcair rencontrait son caucus du NPD de l'autre côté.
N'importe lequel des députés sortant de la salle du caucus au mauvais moment aurait pu être tué par l'une de ces balles.
J'étais sur la colline quelques minutes après le vol des balles et au Mémorial de guerre du Canada peu de temps après. C’était une journée difficile que d’attaquer votre ville, la capitale de notre pays. Nous avons appris plus tard que Zehaf-Bibeau agissait seul, inspiré par les djihadistes du monde entier. C'était un acte terroriste.
À la Chambre des communes, des députés se sont levés et ont commémoré l'attaque sur la colline du Parlement et l'attaque commise deux jours plus tôt à St. Jean-sur-Richlieu, qui avait tué l'adjudant Patrice Vincent. Le premier ministre Justin Trudeau a même annoncé que son gouvernement libéral et lui-même soutiendraient une motion conservatrice demandant un plan dans les 45 jours pour traduire en justice les combattants canadiens de l'EIIL.
Les libéraux auront tout à fait raison de le faire, car même s'ils ont annoncé leur soutien à la motion, ils continuent d'appuyer la réduction des peines pour les infractions de terrorisme. Le projet de loi C-75, actuellement devant la Chambre des communes, demande qu'un grand nombre de crimes soient traités sous la forme d'une déclaration de culpabilité par procédure sommaire.
Cela inclurait les infractions de terrorisme.
- Participation à une activité d'un groupe terroriste
- Quitter le Canada pour participer à l'activité d'un groupe terroriste
- Défense ou promotion de la commission d'infractions terroristes
- Cacher la personne qui a mené une activité terroriste
- Cacher une personne susceptible de mener une activité terroriste
Ces infractions sont actuellement passibles de peines allant de cinq à 14 ans d'emprisonnement au maximum. En vertu du projet de loi C-75 de Trudeau, cette peine pourrait être réduite à six mois au maximum.
Les changements apportés par les libéraux permettent à chacune de ces infractions de se poursuivre par voie de déclaration de culpabilité par procédure sommaire. En vertu du code pénal, les règles sont claires: six mois au maximum d'emprisonnement.
787 (1) Sauf disposition contraire de la loi, quiconque est déclaré coupable d'une infraction punissable sur déclaration de culpabilité par procédure sommaire est passible d'une amende maximale de cinq mille dollars et d'un emprisonnement maximal de six mois, ou de l'une de ces peines.
S'agit-il des actions d'un gouvernement qui prend le terrorisme au sérieux?
Alors, alors que Trudeau se lève et dit au Parlement qu’il traite de la question du retour des combattants de l’EI et que le fait de quitter le Canada et de se joindre à un groupe tel que celui-ci constitue une infraction au Code criminel, il ne dit pas toute la vérité.
Il ne dit pas aux Canadiens qu’il aimerait voir certains de ces combattants passer au maximum six mois en prison pour s’être joints à ce groupe odieux.
Ce n'est pas le seul problème avec le projet de loi C-75. Il a été attaqué de gauche à droite, d'avocats de la défense et de défense de la loi et de l'ordre.
Cela réduit les peines pour de nombreux crimes affreux. Je vais entrer dans ces défauts un autre jour.
Autant dire que ce n'est que la perspective du gouvernement libéral actuel.
Les libéraux sont souvent accusés, parfois injustement, de faire preuve de laxisme envers le crime.
Dans ce cas, Justin Trudeau est doux envers le crime et le terrorisme.
C’est quelque chose que les gens devraient se rappeler lorsqu’ils iront voter l’année prochaine.
Source http://brianlilley.com/trudeau-wants-terrorism-offences-reduced-to-maximum-six-months-of-jail-time/