Pour attirer les pharmaceutiques, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, souhaite leur donner accès aux données de santé des Québécois que possède la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ).
Sa déclaration a fait bondir le député solidaire Vincent Marissal. « Quant à moi, aussi bien donner les clés de la banque de sang aux vampires », a-t-il riposté.
En entrevue au Devoir, le ministre Fitzgibbon a dit des données de la RAMQ qu’elles étaient « d’une valeur inestimable ». « Une fois qu’on aura réglé ça [la protection des renseignements personnels], on se doit de profiter des données scientifiques, a-t-il affirmé. Ce n’est même pas une question ; la question, c’est quand [on va le faire]. »
Une « mine d’or »
« On a l’intelligence artificielle, on a la médecine spécialisée […] on a les données de la RAMQ, et les données de la RAMQ, c’est une mine d’or », a-t-il déclaré.
Le député Marissal s’est montré plus alarmé par les propos du ministre. « Moi, je frémis quand je vous entends dire que les données personnelles de la RAMQ sont une mine d’or. Une mine d’or pour qui ? » a-t-il demandé.
« Vous me désolez », a répliqué le ministre Fitzgibbon. « Vous [utilisez] des propos qui sont complètement erronés et incendiaires. Les données de la RAMQ sont une mine d’or pour guérir la population du monde entier, a-t-il affirmé. C’est ridicule, votre commentaire. »
Il a néanmoins un gros problème au Devoir, on publie des articles de La Presse Canadienne sans tenir compte si c'est la vérité. Fitzgibbon à répondu, vous me désolez!, mais tout le reste n'a rien avoir avec la version du journaliste de La Presse Canadienne.
La Presse Canadienne s'est empressée de publier l'article, car La Presse Canadienne décide ce qui devrait être publié pour la plupart des médias canadiens.
Voici le journaliste qui à signé cet article : Jacques Boissinot La Presse canadienne.