Après la loi 101, la loi 21, le racisme systémique, la fête nationale et combien d’autres choses encore, les multiculturalistes canadiens ont trouvé une nouvelle façon d’accuser les Québécois de pratiquer de la discrimination contre certains groupes :
la permission de tenir de petits rassemblements du 24 au 27 décembre prochain. Encore une fois c’est The Gazette, sous la plume de la journaliste Katherine Wilton, qui mène la charge.
En l’occurrence le quotidien interviewe des porte-parole de religions minoritaires qui, bien sûr, attaquent pour la plupart la décision du gouvernement Legault en disant que celle-ci est discriminatoire. C’est ce que fait notamment le B’nai Brith, qui pense ici défendre la communauté hébraïque, ainsi que le Conseil des Musulmans canadiens.
Dans le cas de ce dernier, le porte-parole en question, Yusuf Faqini, fait le lien avec la loi 21. Le gouvernement se contredirait. D’une part il défend la laïcité en cour alors qu’il permet la célébration de Noël d’autre part. En somme, selon lui, pour être cohérent, le gouvernement Legault devrait annuler Noël et tous les autres congés d’origine religieuse. Est-il vraiment sérieux quand il dit ça?
Il importe ici de rappeler certaines choses fondamentales. La fête de Noël est un congé national chez nous. Certes cette célébration était au départ une fête chrétienne mais elle fait partie désormais de nos traditions et de notre culture nationale. C’est à ce titre qu’elle est célébrée, comme dans plusieurs pays où le christianisme a été influent.
Le 25 décembre prochain, je suggère donc aux protestataires de faire ce que feront des millions de Québécois, chrétiens, juifs, musulmans, athées ou agnostiques. Tirez donc avantage des quelques jours de répit que nous devrions avoir pour vous réunir avec vos proches. Et quand vous profiterez de ce moment de réjouissance avec vos parents ou vos amis, pourquoi ne pas leur souhaiter, comme je vous le souhaite par avance, joyeux Noël!
Frederic Bastien