La présidente du groupe Pour les droits des femmes au Québec, Michèle Sirois, a révélé, lors de son témoignage devant la commission d'étude du projet de loi 59, que l'Association canadienne des avocats musulmans (ACAM) offre des cours sur la charia...
La vidéo qui en démontre la preuve à été retiré plusieurs fois de Youtube, la voici encore :
L'ACAM donne des formations sur le thème suivant: La reconnaissance de la «Kafala» musulmane en droit civil québécois et en droit de l’immigration canadien: état des lieux et pistes de solutions.
PLAIDOYER PROFESSIONNEL
La CMLA défend les intérêts des musulmans de tout le Canada et aborde les problèmes d’un point de vue
informé par l’expertise juridique de ses membres.
ÉDUCATION
La CMLA dispense une formation juridique dans des domaines d’intérêt majeur pour les musulmans canadiens.
LA MISE EN RÉSEAU
La CMLA agit comme un catalyseur pour la mise en réseau des avocats musulmans, des autres professionnels musulmans et des réseaux et organisations synergiques.
Cette formation est reconnue par le Barreau du Québec.
SOUTIEN PAR LES PAIRS
La CMLA propose un mentorat aux étudiants, une aide pour le placement, des références
Manifestation en 2018 devant Le Barreau du Québec
Selon le site de l'ACAM : «la Kafala musulmane, que l’on retrouve dans plusieurs pays de droit musulman ne constitue pas une adoption au sens du droit civil québécois mais plutôt une prise en charge de l’enfant, similaire à une tutelle.»
Mme Sirois a indiqué que les enfants pris en charge en vertu de la Kafala ne jouissent pas des mêmes droits que les enfants biologiques ou adoptifs.
Elle a également fait état de cours sur la charia donnés à l'Université de Montréal, et de notaires offrant des testaments et des contrats de mariage conformes à la charia.
Au Royaume-Uni, le Barreau avait adopté des directives sur la rédaction de testaments conformes à la charia qui ont soulevé un tollé en raison des dispositions discriminatoires envers les veuves, certains orphelins et les non-musulmans. Elles ont été retirées, et le Barreau a offert ses excuses.