Le premier ministre canadien Justin Trudeau, semble-t-il, adhère au principe du globalisme selon lequel le monde est sans frontières et l'idée des États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète.
Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est l'Organisation des Nations Unies et ses agences, non élues, non transparentes, irresponsables et profondément corrompues, qui ont le pouvoir de légiférer en matière de droit international puis appliquées par les États membres.
Le Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière est un document détaillant les exigences que les États membres de l'ONU doivent adopter en tant que politique qui s'apparente à une migration mondiale sans entrave. Trudeau a adhéré à ce programme des Nations Unies et a décidé de l'imposer aux Canadiens sans leur consentement préalable.
Le Pacte mondial exige des organes de presse des États membres qu'ils adhèrent aux objectifs et s'abstiennent de toute discussion critique de ceux-ci qui serait considérée comme non "éthique" et contraire aux normes ou standards de l'ONU conformes à l'idéologie du mondialisme.
Cela aide à expliquer la généreuse contribution du gouvernement Trudeau aux médias canadiens. Dans cette optique, les 600 millions de dollars peuvent être considérés comme une forme de contrôle discret et de censure discrète, garantissant que la presse canadienne respecte les exigences du Pacte mondial.
L'annonce récente du gouvernement canadien selon laquelle il fournira plus de 600 millions de dollars canadiens (455 millions de dollars américains) au cours des cinq prochaines années pour venir en aide aux médias en difficulté financière du pays - dans le cadre de la mise à jour financière d'automne du budget fédéral précédant la 2019 élections fédérales - n'est pas aussi innocent que cela puisse paraître.
En réponse à cette annonce, les dirigeants des organisations de médias canadiennes ont immédiatement ouvert le proverbial champagne et levé leurs verres au premier ministre Justin Trudeau. Unifor, un syndicat national représentant les journalistes canadiens, était encore plus jubilant.
Il a estimé que son slogan de "Résistance" - qu'il qualifie de "pire cauchemar" du chef de l'opposition du Parti conservateur Andrew Scheer - avait si rapidement abouti à ouvrir le portefeuille du gouvernement et à distribuer l'argent des contribuables à une industrie qui devrait se battre pour rester fermement indépendant de toute forme de soutien gouvernemental.
C’est ce qu’est une "presse libre" sans doute après tout; pas comme dans les pays dotés de régimes totalitaires, tels que la Russie autrefois tsariste, devenue communiste, l'Union soviétique, la Chine maoïste, le Royaume d'Arabie saoudite, la République islamique d'Iran, Cuba ou encore beaucoup de pays tiers. Etats du monde dans lesquels la presse est simplement un outil de propagande du gouvernement, soumis aux diktats et aux caprices de son chef.
Les récipiendaires du "cadeau" de Trudeau feront valoir que leur indépendance éditoriale ne pourrait être entravée - le paradis devant nous! - dans une démocratie aussi libérale que le Canada. Leur dos irréprochable montera à la simple suggestion que leur intégrité journalistique pourrait être compromise en concluant un accord financier avec le pouvoir en place.
Quelle que soit la quantité d’encre qu’ils répandent ou les octets qu’ils gaspillent pour défendre leur vertu, ils ne seront pas en mesure de duper l’opinion publique sur la nature de ce marché de Faust, qui revient à être acheté par le Parti libéral de Trudeau en échange d’une presse favorable de la prochaine élection fédérale.
Les Canadiens devraient passer de cette "pente glissante" à une version de la société contrôlée par l'État créée par cet accord. Quelle ironie que l'annonce du sauvetage des médias intervienne moins d'une semaine après le 100e anniversaire de l'armistice de la Première Guerre mondiale et du jour du Souvenir, durant lesquels les Canadiens honorèrent la mémoire des compatriotes tués et mutilés au cours de guerres pour la liberté contre l'avancée de la tyrannie.
Cependant, cet accord n'aurait sans doute pas dû surprendre, compte tenu de la position affirmée de Trudeau selon laquelle le Canada est un État post-national sans identité fondamentale. En d'autres termes, dans le Canada de Trudeau, il n'y a pas de tradition à vénérer, pas de valeurs sacrées à défendre et pas d'identité à préserver.
Trudeau, semble-t-il, adhère au principe du globalisme selon lequel le monde est sans frontières et l'idée d'États-nations souverains est à la fois réactionnaire et obsolète. Dans ce monde sans frontières, l'organe directeur est une ONU et ses agences corrompues, non élues, non transparentes, responsables de leurs actes, qui ont l'autorité de légiférer en matière de droit international et qui sont ensuite appliquées par les États membres.
Trudeau semble déterminé à faire du Canada un laboratoire de l'agenda mondialiste. C’est probablement la raison pour laquelle il s’empresse d’adhérer au pacte mondial proposé par les Nations unies pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, à adopter lors de la conférence intergouvernementale de Marrakech, au Maroc, du 10 au 11 décembre 2018. La plupart des Canadiens n’en connaissent pas le contenu du Pacte mondial, que leur gouvernement s’est engagé à signer.
Pourtant, c’est dans le contexte de cet accord que diverses décisions prises par le gouvernement Trudeau peuvent être expliquées - décisions sur des questions telles que l’immigration, les changements climatiques, l’islamophobie et le sauvetage des médias par une somme de 600 millions de dollars.
Le Pacte mondial est un document détaillant les exigences que les États membres doivent adopter en tant que politique qui équivaut à une migration mondiale sans entrave. Trudeau a adhéré à ce programme des Nations Unies et a décidé de l'imposer aux Canadiens sans leur consentement préalable.
L’objectif 17 du Pacte mondial stipule:
"Nous nous engageons à éliminer toutes les formes de discrimination, à condamner et à combattre les expressions, actes et manifestations de racisme, de discrimination raciale, de violence, de xénophobie et de l'intolérance qui y est associée, conformément au droit international des droits de l'homme. Nous nous engageons également à promouvoir la transparence et la preuve discours public sur les migrations et les migrants en partenariat avec toutes les composantes de la société, qui génère une perception plus réaliste, plus humaine et plus constructive à cet égard, et nous nous engageons également à protéger la liberté d’expression conformément au droit international, en reconnaissant le débat contribue à une compréhension globale de tous les aspects de la migration.
Conformément à ce qui précède, les États membres sont donc tenus de:
"Promouvoir des reportages indépendants, objectifs et de qualité sur les médias, y compris sur Internet, notamment en sensibilisant et en informant les professionnels des médias sur les questions relatives à la migration et à la terminologie, en investissant dans des normes de reportage éthique et dans la publicité, et en arrêtant l'affectation de fonds publics ou d'un soutien matériel aux médias qui promeuvent systématiquement l'intolérance, la xénophobie, le racisme et d'autres formes de discrimination à l'égard des migrants, dans le plein respect de la liberté des médias.
Traduit du langage ONU, cela signifie que les organes de presse des États membres doivent adhérer aux objectifs adoptés dans le Pacte mondial et s'abstenir de toute discussion critique sur ces objectifs qui serait considérée comme non "éthique" et contraire aux normes de l'ONU ou des normes compatibles avec l'idéologie du mondialisme.
Cela aide à expliquer la généreuse contribution du gouvernement Trudeau aux médias canadiens. Dans cette optique, les 600 millions de dollars peuvent être considérés comme une forme de contrôle discret et de censure discrète, garantissant que la presse canadienne respecte les exigences du Pacte mondial.
En acceptant cet argent, l'ensemble des médias canadiens ne diffère pas de celui du radiodiffuseur Radio-Canada, dont les nouvelles et les opinions sont toutes orientées vers le centre-gauche, épousant les positions politique, économique et culturelle du Parti libéral - avec quelques marques occasionnelles. et une vue conservatrice hautement contrôlée dans le mélange dans le but de maintenir la façade de la liberté d'expression.
L'élimination progressive de la liberté d'expression est une caractéristique du gouvernement Trudeau, qui a adopté l'année dernière la motion parlementaire M-103, condamnant toute discussion critique sur l'islam et les musulmans en tant qu '"islamophobie".
Selon l'ONU, l'islamophobie est sectaire, raciste et pourrait faire l'objet de censure ou de poursuites pénales aux termes du "discours de haine" des commissions des droits de la personne au Canada. Cela est conforme à la récente décision de la Cour européenne des droits de l'homme, selon laquelle critiquer le prophète de l'islam équivaut à inciter à la haine et, partant, à ne pas protéger la liberté d'expression.
Cela va également dans le sens des efforts déployés par l'Organisation de la coopération islamique - le plus grand bloc de 57 États membres de l'ONU - pour déclarer toute critique ou insulte au fondateur de l'islam et à la religion elle-même comme un blasphème conforme à la charia islamique. loi.
Trudeau et son parti libéral tentent de créer un pays sans frontières où le droit international conçu par l'ONU l'emportera sur la législation adoptée par les représentants élus du peuple canadien qui s'y opposerait.