Des sources disent à The Buffalo Chronicle que l'accusateur du premier ministre Justin Trudeau est en pourparlers avec un avocat privé depuis plus d'une semaine et a évoqué une relation sexuelle houleuse qui a débuté et s'est terminée il y a plus de 18 ans, alors que la jeune femme était étudiante à la prestigieuse West Point Grey Academy de Vancouver.
On raconte à la Chronique que les deux hommes se sont engagés dans une affaire longue de plusieurs mois commençant à l'été 2000, sur le campus et hors campus.
Cette non-divulgation et un accord de non-dénigrement qui les accompagne ont été signés, selon la source, pour plus de 2,25 millions de dollars canadiens.
Un ami de la famille de l'accusateur a contacté The Chronicle il y a quelques jours, avant la signature de l'accord de non-divulgation, lorsque ses conditions n'étaient pas en vigueur et en cours de négociation. Ces discussions ont duré près de deux semaines et se sont déroulées presque entièrement à Vancouver.
Samedi soir, le négociateur de Trudeau était impatient, accordant à la jeune femme un délai de mercredi à 22 heures pour accepter ou rejeter les termes de la NDA. La Chronique s’est familiarisée avec la situation peu après que le négociateur de Trudeau eut proféré cette menace.
La jeune femme et ses avocats insistaient pour que les conditions soient réciproquement contraignantes pour Trudeau (dans ce cas, Trudeau serait passible de dommages-intérêts s'il discutait publiquement des circonstances de leur relation). Les avocats de Trudeau ont à plusieurs reprises refusé cette demande, ce qui était à l’origine du retard.
On ignore si les termes de l'accord final sont mutuellement contraignants.
Trudeau a enseigné à la West Point Grey Academy entre 1999 et 2001, mais a quitté l'école brusquement à mi-parcours et sans explication substantielle. À l’époque, il avait 29 ans et avait retenu le cabinet d’avocats de son père, Heenan Blaikie, dans cette affaire. La société a alors publié une déclaration étrange dans laquelle Trudeau demandait au public de «ne pas inventer de tracas» à propos du départ, et insistait pour qu'il ne se quitte pas pour poursuivre des conférences.
Trudeau a récemment nié avoir quitté l'école pour des raisons néfastes et nié avoir signé une NDA au moment de son départ. La famille de son accusateur ne partage pas ce souvenir et les responsables de l'école à l'époque lui ont dit que Trudeau serait lié par un accord de confidentialité qu'il aurait signé avant d'occuper son poste d'enseignant.
Trudeau a affirmé qu'il poursuivait simplement sa carrière. Mais peu de temps après avoir quitté ce poste d'enseignant suppléant à temps plein, il a occupé un poste similaire mais moins bien rémunéré dans une école secondaire publique à proximité. Dans un an, il reviendrait à Montréal où il poursuivrait des études en génie de courte durée.
L’accusateur de Trudeau est la fille d’un riche homme d’affaires canadien. Il a demandé qu'elle ne soit pas identifiée dans nos rapports.