Mohammad Amin al-Husayni, figure du nationaliste arabe en Palestine, mandataire nommer grand mufti de Jérusalem en 1921 par les autorités britanniques.
Chef nationaliste et religieux mobilise ses forces contre la présence anglaise et contre l'immigration juive en Palestine. En 1933 Hitler était du chancelier d'Allemagne, le grand mufti de Jérusalem affirme alors sa connivence avec l’idéologie nazie.
En 1934, il permet la publication d'extraient choisis de Mein Camps en arable dans un journal irakien. Milieux des années 30, les Juifs fuient massivement l'Europe. Amin al-Husayni veut ambigüe l'immigration juive et espère la création d'un grand État arabe indépendant.
Il instigue la grande révolte arabe de 1936, 3 ans de combats, des milliers de morts, mais un échec militaire pour les Arabes.
Amin al-Husayni part en exile, il se réfugie en Irak, puis gagne l'Allemagne en 1941. Le grand Mufti de Jérusalem choisit alors le camp Nazie.
Le 28 novembre 1941 à Berlin il rencontre Hitler, le mufti le gratifie d'un grand salut nazi et se porte représentant du peuple arabe musulman, dont il assure à Hitler la ferveur et l'admiration. Le chancelier de Reich sait maintenant qu'il peut compter sur lui, peut et désire servir son ambition l'extermination des Juifs.
Après avoir été présenté à Himler le chef des SS, al-Husayni est bientôt nommé gruppenführer, soit général dans le camp des officiers SS. C'est depuis les zones allemandes que le leader palestinien exhorte les Arabes à tuer les Juifs partout ou ils se trouvent.
Avec Himler le mufti met en place en 1943 une légion SS bosniaque, la propagande allemande forme même le terme germanomusulman. La légion se rendra célèbre pour les atrocités commises contre les logoslaves et les juifs. Mais les recrus arabes dans les rangs arabe, quelque 6 000 pèse peu contre les Arabes et les Berbères au côté des forces alliés, plus de 250 000.
Le mufti de Jérusalem, figure musulman l'éclairisme aura pendant la guerre une influence réelle, mais restreinte auprès des peuples arabes, Après la défaite allemande Mohammad Amin al-Husayni est accusé de crimes de guerre, il se réfugie en France et mourra à Beyrouth en 1974 sans jamais été avoir jugé, enterré dans le cimetière.