L’effondrement du bloc communiste, à la Jin des années 1980, marqua la fin de la guerre froide. Le libre-échange capitaliste l’avait emporté.
Être de gauche ou de droite semblait désormais perdre de l’intérêt. Tous les partis durent repenser leur politique pour plaire aux électeurs dans ces nouvelles circonstances. L’extrême droite éclata pour former des groupes nouveaux.
RIEN N’EST PLUS COMME AVANT
Après 1990, les pays développés connurent une chute brutale des effectifs de personnes participant à la vie publique. Les adhésions aux partis politiques s’effondrèrent, ainsi que le taux de participation électorale.
Cet effet toucha aussi les congrégations religieuses, les associations sportives, de loisirs ou de charité. Aux États-Unis, le volontariat associatif à la Croix-Rouge ou dans les ligues de bowling chuta de 25 % à 50 % au cours des trente dernières années.
Ce désintérêt pour la vie publique et les idées affecta également les effectifs des adhérents d’extrême droite.
SEUL ET EFFRAYÉ
Tandis que les individus se détournaient de vie publique, ils s’intéressaient moins aux gens des autres milieux et aux changements du monde autour d’eux.
Ils étaient moins accueillants envers les étrangers et se méfiaient plus de divers domaines, comme la recherche scientifique.
L’extrême droite exploita cette peur de l’inconnu et lança des campagnes sur les « risques » suscités par des minorités peu familières, comme les musulmans.
LA MONDIALISATION
Après la « victoire » capitaliste, les affaires ignoraient les frontières nationales. Cetos s’inquiétaient de voir l’économie mondiale, puissante que les nations, affaiblir la démocratie. Il y eut des manifestations contre la « mondialisation ».
Les groupes d’extrême droite veulent des nations fortes et pour certains, l’économie internationale serait contrôlée par un complot juif. Ainsi l’extrême droite, comme l’extrême gauche, s’engagea dans la lutte antimondialisation.
UN SOUTIEN POPULAIRE
Vers l’an 2000, la plupart des mouvements d’extrême droite avaient changé de politique. Au lieu de parler ouvertement de problèmes raciaux, ils s’appuyaient sur l’impression. Des électeurs d’être ignorés par les politiciens.
Leurs militants s’impliquaient dans des campagnes ciblées : défense des paysans ou droits des animaux. Ils reprochaient aux hommes politiques traditionnels d’être coupés des réalités du quotidien.